Le remède au blues du mois de novembre ? Une affiche 100% belge à l’Elysée Montmartre ! Samedi soir, Triggerfinger a conquis plus d’un coeur dans la salle, accompagné du groupe Intergalactic Lovers et ses compositions magnétiques.
Aux alentours de 19h30, Intergalactic Lovers s’installe sur scène alors que la salle se remplit encore. Peu de personnes semblent familières avec ce groupe d’indie rock pourtant très apprécié en Flandres. Pourtant, il ne faudra que quelques instants à la formation pour séduire son audience. L’énergie que l’on retrouve dans les mélodies qui rappellent parfois Interpol ainsi que la voix envoûtante de Lara Chedraoui jouent pour beaucoup au succès de la performance. Lara, comme habitée par la musique, gesticule gracieusement. Les quatre autres musiciens se montrent quant à eux techniquement irréprochables. Des têtes se balancent dans la foule et chaque morceau est largement applaudi. Sur des titres extraits du dernier album “Exhale” tels que Delay, certains se mettent même à danser. La mission est réussie pour Intergalactic Lovers donc !
Après un si bon début, hors de question de s’arrêter en si bon chemin. À 20h45, les stars de la soirée font une entrée triomphale sur scène. Mario Goossens s’installe derrière ses fûts après quelques singeries dont le public semble raffoler. Paul Van Bruystegem ou “Monsieur Paul” est tout de noir vêtu. Sa carrure est impressionnante mais ses regards et sourires complices avec le public le rendent nettement moins intimidant. Enfin, difficile de ne pas remarquer Ruben Block, le fascinant chanteur et guitariste du groupe au look dandy.
Ce soir, Triggerfinger nous présente son dernier et monumental album “Colossus”. C’est donc sur Upstairs Box que le show commence. Si l’énergie est là et les morceaux sont efficaces, le son n’est pas toujours au rendez-vous: les basses sont trop présentes, il valait donc mieux prévoir ses protections auditives !
Sur By Absence Of The Sun, le public s’agite avant d’être salué par Ruben: “Bonsoir Paris !”. Evidemment, difficile de ne pas avoir les yeux rivés sur le leader du groupe qui se déhanche dans tous les sens.
L’euphorie continue sur les entraînantes Flesh Tight et Perfect Match. On entend des fans hurler “Monsieur Paul” à de nombreuses reprises. Celui-ci chante d’ailleurs sur Bring Me Back a Live Wild One avant de laisser le champ libre à Mario pour un solo de batterie phénoménal. Véritable frontman à lui seul, Mario enchaîne les singeries et les prouesses rythmiques sous les applaudissements et cris du public. Il est ensuite rejoint par le reste du groupe pour une session de percussions endiablée.
La fête continue sur All This Dancin’ Around qui donne une sacrée envie de taper du pied. La fin du show approche pourtant… Il est déjà l’heure du rappel avec la balade Afterglow. L’Élysée Montmartre s’illumine et le public se laisser porter par le son de cette douce mélodie.
Friand de reprises, Triggerfinger décide de prolonger sa performance avec deux covers. Les spectateurs sautent d’abord au rythme des “rum bum bum bum” du refrain de Man Down de Rihanna. C’est enfin sur l’envoûtante Funtime d’Iggy Pop que le trio tire sa révérence. Après plus d’une heure et demie de concert, Triggerfinger quitte la scène de l’Elysée Montmartre sous les applaudissement d’un public conquis.
Setlist
1- Upstairs Box
2- And There She Was, Lying In The Wait
3- First Taste
4- By Absence Of The Sun
5- Flesh Tight
6- Perfect Match
7- My Baby’s Got A Gun
8- Black Panic
9- Bring Me Back A Live Wild One
10- All This Dancin’ Around
11- Colossus
12-Afterglow
13- Man Down (Cover de Rihanna)
14- Funtime (Cover de Iggy Pop)
Article et photos par Emilie Bardalou.
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Triggerfinger + Intergalactic Lovers @ Elysée Montmartre – 25/11/2017Crédits photo: Emilie Bardalou
Publiée par Pozzo Live sur Dimanche 26 novembre 2017