En concert ce vendredi 13 décembre au Bikini, les incroyables Hilight Tribe ont mis le feu au dancefloor pendant près de 2h, de nuit! Maintenant habitué aux soirées electro de nos copains Regarts, Pozzo Live s’est donc rendu sur place pour danser toute la nuit et décompresser de cette grosse semaine!
La soirée commence par une heure de mix d’Iroots, percussionniste d’Hilight Tribe. En choisissant des morceaux mélangeant dub et trance, il fera une très bonne entrée en matière à cette belle soirée. Après une heure de set, c’est au tour d’Hilight Tribe de montrer le bout de leur nez. Et ça attaque très fort avec le classique Didgedelik. Comme son nom l’indique, ce morceau met en avant le didgeridoo (instrument australien), tout comme le morceau Rainbow Serpent joué peu après, et issu du dernier album d’Hilight Tribe. Tout le public entre en véritable trance et commence à danser! Très rapidement, le groupe jouera un autre de ses classique, Shankara qui sera enchaîné avec Gayatri, morceau issu du dernier album du groupe. Ces deux morceaux ont la particularité de compter une sitar (instrument indien) dans leur mix. Alors que les morceaux s’enchaînent, le public se lâche de plus en plus et saute partout! La température monte et tout le monde prend son pied. Il faut dire que les musiciens de la Tribe savent y faire!
Les instruments s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Le groupe enchaînera sur Wind Raker, morceau du dernier album, où la guitare électrique occupe un rôle important. Un morceau fera la belle part à une kora (instrument malien). Morceau au passage que je ne connaissais pas et que je n’ai retrouvé sur aucun album… Hilight Tribe auraient-ils recommencé à composer? Affaire à suivre… Un des morceaux les plus attendus de la soirée, le désormais culte Great Spirit, contribuera grandement à l’apparition des premiers pogos de la soirée! Il sera d’ailleurs enchaîné avec Eagle Eye, morceau du dernier album de la Tribe. Ces morceaux là sont très percussifs, et mettent en valeur l’attirail de percussion du groupe: tambours chamaniques améridiens, djembé, timbales latinos, congas, bongos ou encore darbouka. Esperanza viendra ensuite retourner la salle, morceau à la guitare sèche de mélangeant trance et flamenco, et amenant au voyage direction l’Espagne!
Pour le rappel, trois morceaux de choix! Tout d’abord, le désormais immanquable Free Tibet et son intro unique au dungchen (instrument tibétain). Tout le public crie, chante, saute. La communion entre le groupe et son public est totale et l’émotion est palpable. S’en suit High Jump, morceau issu du dernier album, qui fera sauter l’intégralité du Bikini comme une seule personne. Faut dire qu’avec un nom pareil aussi… Morceau très rythmé, proche de la drum’n’bass, et mettant en avant la basse (il y en a deux sur ce morceau) et les percussions. Le concert se concluera sur Didge Kaida, également issus du dernier opus d’Hilight Tribe. Un dernière fois pour cette soirée, le didgeridoo résonnera dans le Bikini. La foule est incontrôlable, tout le monde saute partout au rythme du morceau, créant de sacrés pogos dans la fosse! On profite tous ensemble de ce dernier morceau, après un concert exceptionnel.
Le groupe saluera son public alors que les baffles jouent à plein volume le remix de Free Tibet par Vini Vici et tout le monde se lâche une dernière fois! Sur scène, les musiciens sautent partout et dansent comme des fous, dans le public, tout le monde fait de même (quelques pogos en plus tout de même). On terminera ce concert suants, épuisés, mais heureux! Les sourires sur les visages des musiciens et du public font chaud au cœur. On voit bien que tout le monde a passé un superbe moment. Vraiment, quelle soirée incroyable! Près de 2h de show plein d’énergie et d’ondes positives. Vivement le prochain passage d’Hilight Tribe dans la ville rose!