I Let It In And It Took Everything
par Loathe
Après un très bon premier album intitulé The Cold Sun, Loathe est de retour et frappe encore une fois très fort avec ce nouvel opus, I Let It In And It Took Everything. Si vous ne connaissez pas encore la formation originaire de Liverpool, ça ne va pas tarder… En attendant, on vous décrypte ce nouvel effort studio :
Theme fait office d’intro et pose le contexte de l’album avec une mélodie très calme. On va par ailleurs retrouver des interludes et des sons similaires par la suite. On part donc dans le vif du sujet avec Aggressive Evolution où l’on retrouve du Loathe pure souche. Cette ambiance creepy avec des moments très violents, et d’autres très doux. Certains pourront dire que c’est expérimental, mais c’est juste hors du commun. On retrouve cette violence dans Broken Vision Rhythm, avant d’enchainer sur le plus rock et planant Two-Way Mirror. Ce qui est assez impressionnant, c’est l’enchainement parfait entre les titres. Loathe prend le temps de soigner ses intros et outros, ce qui permet ce lien très fluide. C’est aussi le cas grâce aux interludes comme 451 Days.
New Faces in The Dark représente ce que le groupe fait à la perfection, un morceau creepy et des accords qui sortent de l’ordinaire avec une guitare très grave. On pense alors que Red Room sera un interlude calme, mais c’est tout l’inverse puisque le morceau prend une autre tournure avec une minute de breakdown qu’on pourrait écouter en boucle. Changement de registre avec Screaming, un morceau rock et même groovy, avec quelques screams qui viennent accompagner le tout.
Puis c’est au tour de la ballade (toujours version Loathe) de l’album Is It Really You? Il y a toujours ce petit plus que le groupe vient ajouter, qui rend le résultat vraiment super. Et c’est encore une fois le grand écart avec Gored, tout l’opposé du titre précédent. Une sacrée agressivité qui se poursuit dans Heavy is The Head That Falls with the Weight of a Thousand Thoughts. On laisse alors place au planant et explosif A Sad Cartoon, qui a droit à son interlude A Sad Cartoon (Reprise). C’est assez frappant de voir tout ce que le groupe réussit à véhiculer à travers chacune de ses chansons. On finit avec le own-title de l’album, I Let It In And It Took Everything. Il vient comme une belle conclusion avec ses différentes ambiances, comme pour représenter les différents titres de cet opus.
Pour conclure, Loathe prouve encore une fois son talent assez incroyable dans la création. Avec des chansons à la fois surprenantes et uniques où le groupe pose son identité, on a en plus une production qui est vraiment très travaillée. L’album est donc une franche réussite, et on peut foncer l’écouter en boucle avant de peut-être retrouver le groupe dans l’Hexagone cette année…
I Let It In And It Took Everything
par Loathe