Depuis 2012, que le public français attendait le retour des Red Hot Chili Peppers et son flow funk rock. Avec la sortie en Juin dernier de leur onzième album studio The Getaway, le groupe a donné une série de concerts le 15,16 et 18 Octobre 2016 sur la scène de l’AccorHotels Arena à Paris.
Le 18 Octobre 2016, j’ai assisté au concert des Red Hot Chili Peppers, je vous livre donc mes impressions et mon ressenti après ce concert époustouflant.
Après une première partie assurée par le groupe français La Femme plus que chaotique faisant jusqu’à siffler nos oreilles, Les Red Hot Chili Peppers font leur apparition sur scène aux alentours de 21h20. Ce sont le batteur Chad Smith, le bassiste Flea et leur nouveau guitariste Josh Klinghoffer (remplaçant de l’inoubliable John Frusciante) qui commence par un jam qui électrise toute la salle durant plusieurs minutes de folie.
Puis une multitude d’ampoules disposées au dessus de la fosse s’allument en même temps que les premières notes de Can’t Stop de l’album By the Way, annonçant également l’arrivée du chanteur Anthony Kiedis sur scène. J’entends que la voix du chanteur tiraille et s’est éclaircie, surement à cause des deux concerts donnés précédemment par le groupe, mais peu importe, je ne boude pas mon plaisir et j’attends avec impatience le reste de la setlist.
Le groupe enchaine avec Dani California, titre phare de l’album Stadium Arcadium, un écran s’allume derrière la scène représentant à la manière d’Andy Warhol les membres du groupe en bicolore. J’apprécie vraiment que tous les titres débutent ou terminent par des solos ou des mini-boeuf de batterie, de guitare et de basse afin de nous tenir en haleine pour la suite ou alors pour laisser le temps aux membres du groupe de se rafraichir.
L’énergie du groupe est fantastique, surtout Flea qui ne cessera de sautiller de part et d’autre de la scène durant tout le show, faisant des mouvements de tête qui donnerait le vertige à une personne un tant soit peu normale. Moment de répit pour le public et séquence émotion avec Scar Tissue, titre de l’album Californication qui remporta le Grammy Award de la meilleure chanson rock en 2000. Après ce trop plein d’émotion, le groupe nous présente Dark Necessities, premier single de l’album the Getaway, accueilli sous les acclamations du public, le refrain est vraiment contagieux et puis comment résister au riff de la basse qui impose le tempo et donne une saveur funk à la chanson.
Puis de nouveau, retour au calme avec une ballade enivrante Wet Sand de l’album Stadium Arcadium, en live c’est tout simplement parfait, une basse qui est très présente, une voix puissante et douce à la fois et un solo de guitare pour conclure très bien joué par Josh Klinghoffer.
Mais pas le temps de rêvasser, le groupe continue avec un choix assez original, il s’agit de Factory of Faith de l’album I’m With You, la vague de Funk est de retour, je remarque autour de moi que ça ne plait pas à tout le monde, c’est vrai que cet setlist nous offre une grande palette de tous les genres musicaux explorés par le groupe jusque là. Pour ma part, je valide. Le groupe enchaine avec une ballade The Longest Wave, du dernier album the Getaway.
Puis vient le titre Did I Let you know, de l’album I’m With You, j’ai été surprise que le groupe choisisse de l’interpréter, accompagné d’un trompettiste sur scène, c’était énergique, jazz et je pense que ça a fait plaisir a beaucoup de monde car le public dansait. (cette version était d’ailleurs beaucoup plus réussie que celle du concert au Stade de France en 2012 !)
Les Red Hot Chili Peppers n’oublient pas la promotion de leur album the Getaway et continuent avec le titre Go robot, puis après un très long solo de guitare exécuté par Josh Klinghoffer, les premières notes du très populaire Californication de l’album Californication, font hurler en cœur le public mais font aussi surgir tous les smartphones de l’AccorHotels Arena. Se succèdent ensuite Sick Love, de l’album the Getaway, puis Power of Equality de l’album Blood Sugar Sex Magik sorti en 1991 et très très apprécié des fans. Ce titre ramène une vague groovy au concert que j’adore et qui a même fait danser Anthony Kiedis.
Et vient le titre Soul to Squeeze, de l’album Greatest Hits, chanson qui date de 1991, elle n’a pourtant pas pris une ride et reste l’une des chansons les plus populaires du groupe, quelle chance de pourvoir l’écouter en live et on sent vraiment qu’elle émeut Anthony Kiedis, on le sent tellement s’appliquer, c’est vrai que ce titre est mythique.
Pour le titre By the Way, de l’album By the Way, la salle de concert est plongée dans le noir total et se transforme en une nuit d’étoiles de smartphones, le titre est repris en cœur par tout le public et est ponctuée par des jeux de lumières et par des distorsions colorées à l’écran qui accompagnent le rock endiablé du groupe. A la fin du morceau quelques mots du chanteur « merci pour tout, merci pour votre amour »
Flea, Anthony Kiedis et Josh Klinghoffer quittent les premiers la scène et c’est Chad Smith qui fait durer le plaisir en continuant de jouer de la batterie et offre au public ses baguettes.
Puis, c’est l’heure du rappel, évidemment tout le monde crie « Red Hot, Red Hot, Red Hot », on en veut plus. Après quelques minutes chacun des membres revient sur scène, Chad Smith, Josh Klinghoffer puis Flea en faisant le poirier (comme d’habitude, clin d’œil à la Cigale 2006 pour Don’t Forget Me peut-être) et enfin Anthony Kiedis (mais cette fois ci torse nu).
Le concert s’achève pour de bon avec Goodbye Angels, de l’album the Getaway suivi du bondissant Give it Away, de l’album Blood Sugar Sex Magik qui fait chanter et danser la fosse à l’unisson. Au bout de plus d’1h30 de concert à couper le souffle, la tournée parisienne est terminée. Flea, Anthony Kiedis et Josh Klinghoffer quittent rapidement la scène et de nouveau c’est Chad Smith qui nous remercie plusieurs fois avant de lui aussi quitter la scène. Merci les Red Hot Chili Peppers !
Ainsi qu’un énorme merci pour Natacha M.A avec son premier Live Report, Nathalie Le Pennec & Fab’ 🙂