En 1994, un groupe nommé Daemonium émerge sur la scène metal Française, offrant à nos oreilles un Black metal symphonique teinté de death, ultra efficace et novateur.
Emperor trouvait ici un concurrent au sein de l’hexagone, et le projet, devenu un an plus tard Akhenaton, eu un impact évident sur l’évolution de la musique extrême en France. Tout ceci est sorti de l’esprit torturé d’un homme, Vincent Urbain, aka Lord Vincent Akhenaton.
Désormais, le projet est devenu une authentique trilogie, dont le dernier volet se nomme Sangdragon. Leur dernier album, Requiem For Apocalypse, commandable ici, est un petit bijou black/death/sympho.
Will Hien, bassiste du groupe, également journaliste chez Metallian, professeur des écoles, archer et bourreau de l’Ost du Dragon, une asso de spectacles médiévaux, et chasseur d’orage, nous offre un peu de son temps pour parler de l’avenir du groupe, mais aussi se confier sur ses passions. Spoiler: il est très bavard! Morceaux choisis.
Pozzo Live : Salut Will, comment vas-tu ?
Will Hien : Salut Sylvain ! A l’heure où je t’écris ces lignes, je suis en vacances donc ça roule. J’en profite pour écouter pas mal de nouveautés reçues dans le cadre de mon taf de journaliste à Metallian. Et revisionner quelques vieux films. Bref, à la cool…
Pozzo Live : J’ai cru voir que tu avais été pas mal impacté au quotidien par toutes les mesures et atermoiements du gouvernement suite au Covid-19 ?
Will Hien : Oui, directement et indirectement, mais comme tout le monde, j’ai envie de dire. Directement dans mon boulot de prof car du jour au lendemain, on te dit que les écoles ferment, même si on a senti le truc venir en interne.
On t’annonce ça le jeudi 12 mars au soir dans une allocution présidentielle, pour une fermeture le vendredi 13 mars. Et tout le week-end, on a reçu je ne sais combien de notes internes, parfois contradictoires pour que le lundi, les gosses puissent quand même continuer de travailler depuis chez eux. Bref, en deux, trois jours, il a fallu trouver un nouveau système de travail, une nouvelle organisation, faire en sorte que les parents y adhèrent, etc.
Ce ne fut pas simple. Un joli casse-tête, une remise en cause complète d’un point de vue professionnel. Personne n’avait jamais bossé comme ça mais après quelques atermoiements, j’y suis arrivé rapidement. Au final, je n’ai pas mal vécu le confinement. J’ai la chance de vivre à la campagne dans une maison individuelle, avec un peu de terrain autour.
Indirectement et directement aussi à la fois. Ma compagne fabrique des bijoux en pierres fines naturelles en tant qu’auto-entrepreneure. Elle vend ensuite sur Internet. Mais surtout sur des salons ou des événements extérieurs comme des fêtes médiévales. Elle a par conséquent vu tous ses marchés s’annuler, donc un énorme manque à gagner. D’autant qu’elle n’a pu avoir aucune aide, ne rentrant pas dans certains critères. Bref, un situation plus que difficile…
Enfin, avec Sangdragon, nos dates du printemps ont été bien sûr annulées ou reportées à 2021. Donc on se fait un peu chier à ce niveau…
PL : Du coup, tu dois avoir des idées bien tranchées vis-à-vis de tout ça (port du masque, impact sur le monde du spectacle, manifestations collectives) ?
WH : En fait, je n’ai aucune idée tranchée sauf en ce qui concerne le port du masque. T’es un sacré connard si tu penses que tu ne dois pas le porter. C’est sûr que ça fait chier tout le monde de porter ce truc à longueur de temps. Mais comment pouvons-nous nous plaindre quand on pense aux personnels médicaux qui ont été en première ligne ou à toutes celles et ceux qui n’ont plus la chance d’être là pour en parler ?
Dans Sangdragon, deux de nos compagnes bossent en hôpital, dont une aux urgences Covid de Mâcon. Ce qu’elles ont décrit quand l’épidémie était au plus haut est tout bonnement hallucinant. Elles ont passé des services entiers habillées comme des cosmonautes pendant des jours et des nuits, huit à dix heures de suite à chaque fois… Bref, arrêtez de faire chier avec votre petit confort et portez vos putains de masques quand on vous le demande !
Pour le reste, nous avons tous été pris au dépourvu par cette situation nouvelle. Personne n’était préparé à ça (et ce n’est pas propre à la France) et il est normal qu’il y ait eu des erreurs ou des hésitations. Et tous ces connards égoïstes qui se sont précipités dans les magasins au début du confinement pour acheter des tonnes de PQ ou de bouteilles d’eau. On aurait dit des mouches à merde qui se battaient pour un étron… Tas d’cons !
En ce qui concerne le monde du spectacle, c’est un sacré merdier, et pas que pour les musiciens. Je pense aussi aux techniciens qui sont bien en galère. Après, ne nous leurrons pas : à part quelques gros groupes vivant de la musique, la plupart des formations musicales Françaises ne sont pas « pros ». Pas dans le sens de leur fonctionnement ou de la qualité de la musique proposée (Sangdragon, la première), mais dans le fait que leurs membres ont tous des boulots « normaux » à côté.
Donc, hormis le fait qu’on ne puisse pas aller se marrer dans les festivals ou jouer, ça ne change pas grand chose pour la plupart des zicos… Là où le bât blesse, c’est pour les musiciens pros ou semi-pros, les gérants de salles de concerts voire de discothèques, les backliners, qui eux, sont dans une merde noire car les loyers et les charges continuent de tomber. Tout ce qu’on peut espérer, c’est que les choses rentrent vite dans l’ordre et qu’on puisse retrouver une vie » artistique » normale, mais à mon avis, ce ne sera pas pour tout de suite. On n’est pas prêt de pouvoir se sortir le cul des ronces…
PL : Venons-en à Sangdragon. Vous venez de sortir du neuf avec Chapel Of Ghouls (cover Morbid Angel). Une vraie branlée !
WH : Oui, merci, je pense que notre version est sympa… S’attaquer à un tel monument du death metal peut s’avérer casse-gueule. Si tu fais de la merde, tu te fais vite démonter par les fans. L’idée est venue de Matt, notre gratteux, qui nous a proposé début Mai de faire une cover de Chapel Of Ghouls pour le fun, et aussi parce qu’on s’emmerdait quelque peu avec ce fuckin’ confinement.
Ça n’a pas traîné car en moins de dix jours, tout était réglé : enregistrement des instruments et des voix (chacun chez soi), mix et mastering par Matt, prises de vue pour le clip, et montage vidéo (là aussi assuré par Matt). Le résultat est un clip sans prétention où apparaît un invité, Florian Iochem du groupe Catalyst. Il remplacera à l’avenir Matt en concert au cas où celui-ci serait trop pris avec Nightmare ou ses autres projets. Et c’était aussi l’occasion de présenter en images notre nouveau batteur, Léo.
Vous pouvez visionner le clip ici:
PL : Peut-on s’attendre à avoir d’autres “friandises” à déguster dans l’attente d’un futur album ?
WH : Sangdragon a déjà publié l’année dernière un clip d’une version raccourcie de Curse Of Desert. Un titre qui figurera sur le prochain album dans sa version originale, plus longue. La version qui sera sur l’album aura un autre son évidemment. mais ça permet de faire patienter un peu les gens et de donner un aperçu de ce qui vous attend.
Maintenant, Vincent étant très attaché à l’image pour Sangdragon, va savoir quelle idée farfelue il va encore avoir… Ah ah… Si ça se trouve, dix clips sortiront avant l’album, qui pourrait d’ailleurs être un double album. En tout cas, rien d’autre n’est planifié pour le moment, enfin, pas officiellement… 😉
PL : Suite à cette cover, peut-on espérer avoir un album de reprises un jour ou est-ce juste un “one shot” ?
WH : Un album de reprises ? Non, je ne crois pas car le but de Sangdragon a toujours été de proposer quelque chose d’original. Nous avons déjà proposé une reprise du thème de Game Of Thrones en 2017, qui a eu énormément de succès. (plus de 200.000 vues cumulées entre leur page Facebook et Youtube)
Cette reprise de Morbid Angel en 2020, plus confidentielle, c’est déjà pas mal. Ceci dit, ça nous fait marrer de jouer les morceaux des autres. On l’avait fait en 2016 en formant Megagerbe (histoire que le nom soit encore plus pourri que celui d’Ultra Vomit), mais c’était dans le cadre d’une soirée spéciale à Mâcon, à la Cave à Musique. Imagine Iron Maiden, Motörhead, AC/DC, Pantera, Sepultura ou encore Metallica, pour n’en citer que certains, joués à la sauce Sangdragon! On s’était bien marré et la salle avait été bien remplie.
PL : Il semble qu’au fil des années le groupe ait acquis le statut de groupe “culte”, jouant souvent au milieu de fans de GN et autres nerds (dans le bon sens du terme). Est-ce vrai, et quelles en sont les raisons selon toi ?
WH : En fait, ce statut un peu culte vient du passé du projet. Daemonium (1994) et Akhenaton (1995) sont sortis à une époque où le black death symphonique n’en était qu’à ses balbutiements. La musique proposée par Vincent à l’époque fut très novatrice. Seul Emperor en Norvège avait également à l’époque poussé le bouchon du black symphonique aussi loin. Ces deux albums ont engendré autant de réactions négatives que positives car pour les trve blackeux, il était inconcevable de mettre du clavier sur du black, et le côté très atmosphérique avait dérouté pas mal de gens…
D’un autre côté, ce côté novateur a été encensé par certains médias et de nombreux fans ont adhéré au « délire ». (Daemonium a vendu 12.000 exemplaires, et Akhenaton, près de 25.000 copies, ce qui fait encore aujourd’hui de cet album un des plus gros vendeurs de metal extrême en France) Impensable aujourd’hui avec Internet…
Du coup, quand il a été annoncé en 2012 que le projet était relancé et que la Trilogie allait enfin trouver un épilogue sous le nom de Sangdragon, beaucoup de ces fans sont revenus à la charge. Pour tout te dire, l’album Requiem For Apocalypse, sorti en 2015, a été complètement autofinancé par les fans eux-mêmes (et pas que par des Français) au travers des précommandes que nous avions mises en place et la vente de t-shirts.
Pour un groupe qui refaisait surface dix-sept ans après, c’est quand même assez hallucinant. Nous ne saurions encore aujourd’hui remercier tous ceux restés fidèles au projet ainsi que tous les nouveaux fans.
Parmi eux, effectivement, il y a des fans de jeux de rôle de reconstitution, des amateurs d’heroic fantasy ou de fantastique. Comme le dit toujours Vincent, si quand tu écoutes un morceau de Sangdragon, ça ne t’évoque pas les images d’un film à la Conan Le Barbare, à la Braveheart ou ce genre de films, c’est que le morceau n’est pas bon.
Tu auras remarqué que nos clips sont toujours extrêmement soignés visuellement car nos morceaux racontent des histoires. Les clips de Krakenfyr et Curse Of Desert notamment, ont fait l’objet de l’écriture d’un vrai scénario. Avec des mises en scènes impliquant des figurants. Avec plusieurs jours de tournage à chaque fois.
Enfin, je ne peux finir de répondre à cette question sans parler du passé de « rôliste » de Vincent. Il a longtemps dirigé un club de jeux de rôle à Mâcon, dans le cadre de l’Œil du Dragon. La cave en pierres voutées de son magasin servant même de QG à ses activités occultes… lol… Evidemment, il écrivait les scénarios. Il a donc initié pas mal de jeunes aux jeux de rôle. Parmi eux, pas mal de metalleux, qui sont également devenus des fans de Sangdragon.
PL : A titre personnel, je sais que tu fais partie d’une association d’animation et spectacles médiévaux et fantastiques. Cela colle parfaitement à l’imagerie de Sangdragon. Une vocation finalement ?
WH : Personnellement, non, j’y suis venu car ça me faisait marrer d’être avec mes potes. Aussi parce que j’ai toujours aimé le Moyen Âge, étant historien de formation. L’idée vient une nouvelle fois de Vincent, qui fait de l’escrime médiévale depuis des années. Il ne se plaisait plus dans son ancienne troupe . Donc, comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il a eu l’idée de créer L’Ost du Dragon et tout ce qui va avec (spectacle, scénarios et gestuelle des combats, il entraîne lui-même les combattants).
Une vingtaine de personnes ont immédiatement adhéré à l’idée. Ce qui est très bien pour une asso naissante. Il faut savoir que Vincent est un vrai hyperactif, et tout ce qu’il entreprend est imbriqué et pensé. Son magasin, qu’il gère depuis dix-huit ans, s’appelle L’Oeil du Dragon, son groupe s’appelle Sangdragon et maintenant, la troupe médiévale qu’il a créée s’appelle L’Ost du Dragon.
Il ne plaisante pas avec ça car chez lui, ce n’est pas qu’un hobby, c’est son mode de vie… Même la maison qu’il a achetée il y a trois ans, un ancien presbytère du Moyen Âge (évidemment !!!), commence à ressembler à Fondcombe et La Comté réunies !
Et tu as raison, tout ça colle parfaitement à l’univers de Sangdragon. L’idée est même de proposer un jour un véritable concert de Sangdragon avec des combats et toute une imagerie médiévale autour. Nous avons déjà un peu touché du doigt le truc en 2018 / 2019 en proposant quelques concerts semi-acoustiques ou metal dans des châteaux médiévaux. Dont un magnifique en Suisse, et un autre tout aussi extraordinaire en Belgique. Un gros événement type festival couplé à une fête médiévale verra forcément le jour un de ces quatre. Et nous sortirons l’artillerie lourde en termes de spectacle…
Tu vas me dire qu’un tel truc a un peu déjà eu lieu avec feu le Ragnard Rock Festival. Et tu auras raison. Mais il faut savoir qu’avant que le Ragnard Rock Fest existe, nous avions organisé à Mâcon en 2014 et 2015 le Festival de Chair et d’Acier. Il mêlait déjà concerts metal et fête médiévale, et les organisateurs du Ragnard étaient venus voir comment nous nous y étions pris avant de mettre en place leur fest.
Bref, je ne sais pas quand et où ça se fera, mais aux alentours de la sortie de l’album prévue pour 2021 ou 2022. On ne va pas se prendre pour le Puy du Fou mais nous proposerons forcément un gros truc.
PL : Je te connais une passion pour le Storm Chasing ( la chasse aux orages). Quelque chose de peu banal ! Comment t’est venue cette vocation ?
WH : Tout petit, j’adorais regarder les orages par la fenêtre, je trouvais ça fascinant. En grandissant, cette fascination n’a pas baissé. Mais c’est surtout quand j’ai déménagé en Saône-et-Loire à l’été 2007 que ça m’a vraiment pris. Alors que dans le Nord, on avait quelques beaux orages dans l’année, ici, en été, c’était pratiquement tous les jours.
Faut dire que le département de la Saône-et-Loire est un véritable couloir à orages. Coincé entre le Massif Central au sud-ouest, le Morvan à l’ouest et le Jura à l’est, et qu’en été, il n’est pas rare qu’il fasse 35 voire 40° l’après-midi. Cela favorise la convection sur les reliefs. Bref, les orages sont ici assez fréquents. Il fallait donc que je les photographie. Et dès ma première « chasse à l’orage » en 2008, c’est devenu une vraie drogue.
Je faisais déjà de la photo avant. Notamment de la photo de concerts pour les magazines Metal Obs’ et Metallian ou le webzine Noiseweb. Mais cette activité de chasseur d’orages a pris aujourd’hui le dessus. Je n’ai pas honte de dire que je suis aujourd’hui assez reconnu dans ce milieu, en France, pour cette activité photographique.
Vous pouvez voir mes clichés sur ma page de photographe, ici . J’ai aussi un site Internet qui regroupe tout un tas d’autres photos sur d’autres thèmes, ainsi que mes meilleures photos d’orages bien sûr, ici.
PL : Comment en es-tu venu au death metal, au milieu de toutes ces passions dévorantes ?
WH : Deux sorties ont forgé mon goût pour le death metal : les démos de Nihilist (devenu Entombed) et surtout le premier album de Death, Scream Bloody Gore. Quand j’ai entendu ces deux groupes pour la première fois, je me suis dit : « voilà ce que je cherchais ! ». A l’époque, j’avais quinze, seize ans, j’étais en train de me radicaliser à tous niveaux. Je cherchais donc une musique de plus en plus agressive et rapide. Le thrash avait été une parfaite transition avec le heavy.
Mais quand le death metal est apparu, j’ai pris une nouvelle claque. Death, Obituary, Pestilence, Morbid Angel, Bolt Thrower sont devenues mes nouvelles références et le sont toujours aujourd’hui. Pour moi, on n’a jamais rien fait de mieux, on ne peut que s’incliner. Niveau Français, Loudblast et Supuration ont aussi une place à part. D’autant qu’étant originaire du Nord, ces gars sont tous devenus des potes une fois arrivé à la Fac de Lille…
PL : En tant que ch’ti, dis-moi… Le Maroilles, plutôt au petit déjeuner, au déjeuner ou au dîner ?
WH : Surtout pas au petit-déjeuner ! Ah ah… Et je vais t’expliquer pourquoi… Quand j’étais petit, dans les 70’s, ma mère m’emmenait très tôt chez mes grands-parents paternels. Elle était infirmière et commençait à six heures du matin à l’hôpital. Bref, on débarquait chez mes grands-parents vers 5h15 au moment où mon grand-père finissait de se préparer pour aller bosser à la mine. Et lui, en bon mineur ch’ti qui se respecte, trempait des tartines de Maroilles dans sa « bistouille », nom donné dans le Nord au café agrémenté d’alcool fort (lui, c’était du rhum… mais ça marche aussi très bien avec le Genièvre… ah ah), quand il ne croquait pas en plus dans une gousse d’ail frais, car selon lui, il n’y avait rien de mieux pour te donner un coup de fouet le matin (tu m’étonnes !!).
Autant te dire que quand tu as cinq ou six ans, que tu es à peine réveillé, dégoûté qu’on t’ait levé à 5 h du matin, que la première odeur que tu sens en arrivant chez tes vieux est cet immonde mélange de café / rhum / Maroilles / ail, tu développes une certaine aversion pour les dits ingrédients… lol…
Encore aujourd’hui, j’ai toujours du mal avec le café. Moins le rhum mais toujours à petites doses, et je déteste toujours autant me lever tôt le matin. Quant au Maroilles, éventuellement à la fin d’un repas. Mais avec forcément un verre de rouge car le mélange des deux révèle de sacrées arômes… Ah ah…
PL : Notre traditionnelle question de closing : selon toi, qui devrions-nous interviewer après vous ?
WH : Je ne vais pas te répondre d’aller interviewer les gros, car ils sont déjà bien assez couverts par les médias et autres webzines français. Un groupe de potes nous a encore fait jouer il n’y a pas longtemps à Grenoble, c’est Hellixxir. Ils sont passés il y a quelques années par des moments très durs avec le décès de Camille, leur bassiste, mais ils ont su rester forts et sortir récemment un nouvel album aux accents black un peu plus prononcés, The Black Fortress, qui mérite qu’on en parle…
PL : Merci pour toutes tes réponses. Ce fut un plaisir. En espérant vous voir sillonner le sud de la France pour défendre un second album prochainement !
WH : L’album est composé à 90 %, sauf si Vincent décide finalement de faire un double album. En live, nous jouons déjà trois, quatre titres, et ça cartonne bien. Niveau concerts, sauf annulation de dernière minute, nous devrions jouer le 17 Octobre près de Paris sur le Beermageddon Fest, et pour le sud, nous serons le Vendredi 30 Octobre à Nice, à l’Althérax, dans le cadre du Vault Of Metal Fest. Nous espérons que ces dates seront maintenues, si c’est le cas, viens nous voir à Nice ! 😉
Merci à toi pour le support !!! Stay safe.
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