Le Printemps du Crashmusette a enfin eu lieu, on n’osait plus y croire, tellement il était attendu. En effet, après pas moins de 4 reports, ce festival rock a pu enfin se dérouler dans de très bonnes conditions, en conservant quasiment la même programmation et surtout les mêmes têtes d’affiche. Et pour cette nouvelle édition, le cadre a changé, se passant pour la 1ère fois en extérieur. C’est au parc Baboin Jaubert que le festival se déroule, mais toujours à La Voulte.
1ère soirée du Crashmusette 2022 :
Ainsi, vendredi 20 mai, un peu avant 20h, quand les guitares électriques de Kapellmeister se sont mises à rugir, le plaisir ressenti fut immense. Enfin, le festival ardéchois était lancé. Le groupe, avec Kraspek, l’ex-leader des Amis d’ta femme, a envoyé du bon et gros rock’n’roll pendant 3/4 d’heure.
Mais, pas le temps de souffler que PolyPop RollyRock prenait seul la suite sur la petite scène, accompagné de sa guitare et de son harmonica. Et ce sera ainsi pendant chacune des interscènes de cette 1ère soirée.
Ensuite, c’est le groupe Le Baratin de la Joie qui a investi la grande scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils avaient envie d’en découdre, de partager leur énergie scénique à l’ensemble des spectateurs, à l’image de Lolo, le leader bondissant du groupe et l’organisateur de ce festival. Ce groupe est le meilleur antidote contre la morosité. Ils ont notamment interprété le morceau « Just Free », réalisé avec Kemar de No One Is Innocent.
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Puis, ce fut le tour des très attendus Raoul Petite avec une entrée royale de Carton, le leader du groupe depuis plus de 40 ans. Comme à son accoutumée, celui-ci arrive en effet du public sur son trône, lançant des confettis à la foule. Avec une musique, tantôt rock, tantôt ska, le groupe fait bouger la foule, mais la divertit également par des déguisements et des mises en scène, tous plus délirants les uns que les autres. Malgré ses 73 ans, Carton s’amuse comme un enfant, accompagné de ses deux choristes et de ses musiciens. Il se permet même un slam dans une foule déchaînée.
Pour terminer la soirée, c’est un groupe existant également depuis les années 80 qui se produit. Les Washington Dead Cats ont en effet une très bonne réputation dans la scène alternative rock. Et ce fut là une claque scénique avec un chanteur très charismatique chantant et gesticulant dans tous les sens sur une musique punkabilly.
2ème soirée du Crashmusette 2022 :
Après une première soirée bien réussie, celle du samedi 21 mai s’annonçait tout aussi chaude. Et c’est Bob’s NoT Dead qui ouvrait le bal, seul sur scène avec sa guitare. Sa façon de chanter et ses textes incisifs ne sont pas sans rappeler Renaud à ses débuts.
Et cette fois-ci, c’est Enzil qui est chargé des interscènes. Le public a bien répondu présent à cette techno puissante jouée par le DJ masqué et s’est massé en nombre pour danser devant la petite scène.
Puis, c’est au tour du ska punk de Los Tres Puntos d’envahir la scène du Crashmusette. Proposant une musique ultra dansante, avec des textes essentiellement en espagnol et en français, le groupe met le feu au festival. Les slams sont extrêmement nombreux dans le public, cela saute de partout, ça pogote… Bref, une ambiance superbe !
A l’arrivée des fameux Ludwig Von 88, le public est donc déjà chaud bouillant. Un bateau gonflable est même présent pour pouvoir naviguer dans le public. Et le décor, fait de fleurs colorées, de peluches géantes,… nous emmène dans leur monde. C’est officiel, les Ludwig sont dans la place pour une musique punk rock sans prise de tête, les textes sont plutôt légers, les déguisements, les confettis, les ballons géants et les perruques sont de sortie. C’est une véritable fête à laquelle le public est convié.
Enfin, pour clôturer le festival, La Phaze n’est pas venu faire de la figuration. Ils envoient du son lourd, puissant et original, mêlant le punk rock à un peu d’électro.
A noter également, la présence pendant tout ce festival du collectif Métal’Image qui sculpte le métal de différentes manières proposant un spectacle à part entière dont l’apothéose fut lors du dernier set d’Enzil avec l’illumination d’une structure.
Pour d’autres photos, voir le facebook du festival.