Scoring The End Of The World

par Motionless In White

8.5
sur 10

Vendredi 10 juin 2022 : Comme tous les vendredis, on scrute les sorties d’albums à la recherche de la pépite. Un opus retient notre attention : Motionless In WhiteScoring The End Of The World. Yes MIW ressort un album, on écoute et on vous en parle ci-dessous !

Introduction

Pweuah ! Scoring The End Of The World commence de manière brutale avec une intro Hardcore sans concession ! Meltdown est un son très TRES electro, presque Dubstep qui donne la pêche avant d’enchainer sur Sign of Life, plus indus, plus habituel. Le troisième morceau de ce nouvel album traite manifestement de la passion la plus connue de Motionless in White : Les monstres et films d’horreur Old-School. Werewolf (Loup-garou en bon français) commence par un hurlement à la lune sur fond de synthwave. Un fond de synthwave qui servira finalement de base à l’ensemble du morceau electro presque Pop. Pour finir, Porcelain, beaucoup plus « romantique » et moins violent, malgré l’émotion qui monte en puissance sur la fin du titre vient terminer élégamment cette première partie du disque.

Deuxième partie

Rupture nette avec le cinquième morceau – Slaughterhouse (abattoir) – un feat avec Bryan Garris sorti le 13 mai, qui démarre violemment comme peut le laisser supposer son nom. Un morceau beaucoup BEAUCOUP plus hardcore sur fond de riffs balistiques et d’un chant saturé omniprésent, qui vire en seconde moitié en pur DeathCore… Quelle claque ! Le titre aura aussi l’honneur de faire partie du 50 viral, classement de Spotify tellement il aura suscité de réaction chez les fans ! *bruit de barbaque écrasée*.

Un interlude de brutalité crasse, mais de courte durée car Masterpiece commence. Ce sixième morceau – publié sur YouTube pour la Saint Valentin – est la ballade que le groupe glisse dans chacun de ses opus. Une chanson d’amour langoureuse et suave dont MIW a le secret

S’en suit Cause Of Death qui remet une couche de violence avec la traditionnelle alternance de growl/scream et de chant clair de Chris Cerulli. Un riff de guitare lourd et une batterie intense et rapide (blastbeat au menu), du Motionless assez classique.

Le septième titre de Scoring The End Of The World est ma bonne surprise ! We Become The Night est probablement le plus mainstream mais aussi celui que je trouve le plus entrainant. Un rock presque punk aux sonorités dignes d’un hymne festif, on s’imagine facilement la passer en bamboche et sauter partout en chantant tous en choeur !

Burned At Both Ends II. Comme l’indique son nom, la chanson est un sequel au morceau éponyme de leur second album Infamous. Musicalement assez éloigné de la première version, c’est néanmoins un très bon morceau de NU/Metalcore, et qui semble terminer cette deuxième partie de l’album.

Dernière partie

La troisième et dernière partie redémarre quand à elle sur une mélodie de boite à musique comme Disguise sur le précédent album. Logiquement on s’attend à l’explosion qui suit dès les premiers instants. B.F.B.T.G. Corpse Nation est l’un des morceaux les plus hardcore de ce disque avec un BPM survolté. *Fuck You !*

On continue avec Cyberhex, teasée en ligne le 7 mars puis, publiée le 11 mars 2022 par le groupe, associé d’un message de Chris Motionless :

Cyberhex is my love letter to you, our fans, for everything you have done for me over the course of some of the most mentally taxing few years I’ve had to go through. At times where I felt like my world was ending, as well as the world around us, it was always in my mind that I was able to turn to the special relationship we have created together for help, and I cannot thank you enough for that.

Outside of my own personal experiences, It has been equally as fulfilling to me to see that in the face of tireless forces that continue to try and perpetuate hatred and negativity towards so many of us coexisting on this planet, we have all stood together to resist and fight back knowing that love and compassion will always prevail. We ARE the resistance. We ARE Cyberhex. I love you. Thank you.

Au delà de tout le cérémonial, Cyberhex c’est surtout enfin le BLEGH qu’on attendait depuis le début de l’album ! un morceau très indus mais que je dirais un peu en dessous du reste de l’album. A réécouter au calme.

l’avant dernier morceau : Red, White & Boom (feat. Caleb Shomo) continue dans la digne ligne avant de finir ce Scoring The End Of The World avec le titre Eponyme. Cette treizième et dernière chanson sonne réellement comme une conclusion. Elle achève un 6ème album de qualité sur des sonorités de fin de concert. On redescend en douceur avec le groupe et on termine avec le sentiment du travail accompli.

Conclusion

Au final, Scoring The End Of The World est un très bon album servi par un quintet efficace. Peut-être légèrement en dessous de Disguise en termes de tubes mais assurément une production harmonieuse et bien équilibrée tout du long. Une très agréable surprise selon nous.

Track-list de « Scoring The End Of The World »

  1. Meltdown
  2. Sign Of Life
  3. Werewolf
  4. Porcelain
  5. Slaughterhouse (feat. Bryan Garris)
  6. Masterpiece
  7. Cause Of Death
  8. We Become The Night
  9. Burned At Both Ends II
  10. Broadcasting From Beyond The Grave: Corpse Nation
  11. Cyberhex
  12. Red, White & Boom (feat. Caleb Shomo)
  13. Scoring The End Of The World (feat. Mick Gordon)

Vous avez raté la review de l’album précédent ? elle est ici : Disguise

Vous voulez en savoir un peu plus sur le groupe ? Notre interview de Chris qui nous parle d’un de Disguise dans un couloir du Trabendo.

Scoring The End Of The World

par Motionless In White

8.5
sur 10

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