Live reports | Halestorm et Alter Bridge enflamment le Dôme de Paris

C’est au Dôme de Paris – Palais des sports que nous nous rendons le mercredi 16 novembre pour une soirée hard rock haute en couleurs. Au programme, le co-headline Halestorm et Alter Bridge !

C’est d’abord Mammoth WVH qui ouvre la soirée devant une fosse déjà bien remplie. Le groupe défend plutôt bien son premier album et le public déjà présent dans la salle semble apprécier. Le seul bémol sur cette première partie, que l’on ressentira tout au long de la soirée pour Halestorm et Alter Bridge, est le son beaucoup trop élevé au sein de la salle.

HALESTORM

C’est avec une bonne avance sur les horaires annoncés que la soirée enchaîne. Après un court entracte, c’est à capella que la puissante voix de Lzzy Hale retentit dans le Palais des sports sur le refrain de The Steeple. Le groupe entre en scène sur une ambiance incroyable, comme à leur habitude. On enchaîne sur les classiques des anciens albums avec Love Bites (So Do I) et I Get Off. Nous avons ensuite droit à Mine, le single très récemment sorti !

Le groupe reprend sur un instant plus acoustique avec Familiar Taste Of Poison, avant d’enchaîner sur les hits. On retrouve le classique solo de batterie d’Arejay Hale. Bien que celui-ci soit toujours un plaisir à regarder, il aurait pu être dispensable sur ce set plus court qu’à l’accoutumée. Halestorm enchaine avec deux nouveaux morceaux du nouvel album avant de clôturer le set par l’indémodable I Miss The Misery, repris joyeusement par toute l’audience. La voix de Lzzy Hale est clairement l’élément phare d’Halestorm, et on ne se lasse pas de ses prouesses vocales ! On déplore toutefois l’absence totale de représentation de Vicious, l’avant dernier album du groupe qui comporte pourtant des morceaux dont l’efficacité en live a déjà été bien prouvée !

SETLIST

The Steeple
Love Bites (So Do I)
I Get Off
Mine
Familiar Taste Of Poison
Amen
Drum Solo
Back From The Dead
Wicked Ways
I Miss The Misery

ALTER BRIDGE

Après une demi-heure de pause suite au passage d’Halestorm, c’est maintenant au tour d’Alter Bridge d’entrer sur scène. Le décor scénique est sans artifice : on retrouve un backdrop de Pawns & Kings, le dernier album, au fond de la scène. Le groupe fait son entrée sur la puissante Silver Tongue, justement issue du nouvel album sorti le mois dernier.

Alter Bridge enchaîne des tubes plus classiques tels que Addicted To Pain et Before Tomorrow Comes, avant de se lancer sur This Is War, le morceau d’ouverture du nouvel album. Le groupe remonte ensuite d’une bonne décennie en arrière pour jouer Brand New Start et Isolation.

Si la scène est dépourvue de quelconques artifices, on ne peut que se concentrer sur la musique. Et force est de constater que la voix de Myles Kennedy en live est incroyable, autant que le talent des musiciens du groupe !

Le chanteur annonce ensuite que l’on va remonter dans le temps, « au premier album, à une époque où les dinosaures existaient encore« , afin de jouer Burn It Down. Petite particularité pour ce morceau toutefois, on inverse les rôles ! Myles Kennedy se charge de la guitare et laisse le micro à son comparse, Mark Tremonti. Et le public qui reprend le morceau et tape dans ses mains semble nettement apprécier ce moment !

Nous avons ensuite droit à un moment acoustique sur l’émouvante In Loving Memory. Cependant, le calme est de courte durée et le show bat à nouveau son plein pour les derniers morceaux, notamment sur Blackbird.

Alter Bridge quitte brièvement la scène du Dôme de Paris avant de revenir pour un rappel sur Slip To The Void, avant de clôturer sur Open Your Eyes. Cette soirée ou le hard-rock était à l’honneur nous en mis plein les yeux ! Il est peut être dommage que le tout nouvel album du groupe ne soit pas plus représenté en live…. mais il était sans doute difficile de cumuler les nouveaux titres et les classiques indémodables sur un set d’une heure seulement. Le concert n’en a pas moins perdu en qualité pour autant !