Live reports | Beast in Black fait danser la Cigale

Beast in Black fait danser la Cigale

Gaël12 février 2023

Beast in Black ne fait qu’accroitre sa popularité et le prouve à la Cigale ce dimanche 05 février 2023. Anton Kabanen s’était fait remercier de son propre groupe Battle Beast. Il prend une belle revanche en remplissant la Cigale avec son nouveau projet. Beast in Black récupère de nouveaux adeptes à chaque passage depuis 2017.

La soirée est sous le signe du power métal car c’est Firewind qui ouvre la danse. Le groupe greco-américain était passé en tête d’affiche au Backstage By The Mill en 2017. Il vient aujourd’hui nous présenter son nouveau chanteur suite à un nouveau changement de line-up. Herbie Langhans est présent sur le dernier album, éponyme, sorti en 2020.
La discographie est plutôt bien représentée sur ce court set. Les hits de chacun des derniers albums sont interprétés ce soir. Cependant si Henning Basse avait le coffre pour reprendre les précédentes chansons, force est de constater qu’Herbie est un peu plus en dessous. En revanche il excelle sur la fameuse reprise de Maniac, qui n’est habituellement presque jamais interprétée en live.

C’est ensuite à la tête d’affiche de performer. Beast in Black rentre sur la scène de la Cigale, mise aux couleurs du derniers album Dark Connection. C’est d’ailleurs l’extrait Blade Runner qui démarre le set. Le puissant Eternal Fire prend la suite avant Die by the Blade. Le ton est donné, et toute la discographie va y passer. Le groupe finlandais ne possède pour l’instant que trois albums. Il va être aisé de piocher un peu partout, pour le plaisir des fans.

On remarque, à l’instar de Firewind d’ailleurs, que le chanteur Yannis Papadopoulos sort de scène lors des solos de guitare. Laissant la place libre pour les musiciens. Il prend malgré tout la part belle avec son puissant chant. Unlimited Sin et Moonlight Rendezvous poursuivent de le prouver. Cela est tout de même plaisant de voir les trois guitaristes/bassistes et le chanteur de front au ras de la scène. Seul le batteur est fatalement mis en retrait. Il est cependant jouissif de voir son plaisir de jouer sur son sourire qui ne retombera pas une seule seconde de la soirée.

Au milieu de Crazy, Mad, Insane un étrange inconnu masqué entre en scène un court instant pour un désopilant solo de keytar.
La foule est à fond. Elle donnait déjà énormément sur le set de Firewind, elle est maintenant déchainée. Le récent album Dark Connection est bien adopté car le titre To the Last Drop of Blood fait l’unanimité.

Petit instant de douceur avec la balade Oceandeep qui voit, à la demande du chanteur de Beast in Black, les flashs des téléphones de la foule illuminer la Cigale. En retirant le récent Hardcore le set se finit sur le premier opus Berserker. L’éponyme Beast in Black et l’entrainant Born Again précèdent le désormais culte Blind and Frozen.

Le rappel est bien garni. Cry Out for a Hero redonne une montée d’énergie à toute la foule. Ensuite le récent, mais déjà ancré, One Night in Tokyo remue la foule jusqu’aux balcons. C’est enfin End of the World qui ironiquement clôt la soirée.

Le succès est définitivement grandissant, tout comme la taille des salles. Beast in Black mérite amplement de remplir la Cigale ce dimanche soir. La foule repart ravie et nous également !