Mercredi 29 mars, le dancefloor du Transbordeur a vibré au son de la musique brésilienne. Retour sur le concert de João Selva au Club Transbo !
Résumer la musique brésilienne à la Samba serait si réducteur… Influencé par le mélange de cultures que connaît ce pays-continent depuis des siècles, le répertoire musical est tout aussi vaste que le Brésil. La soirée du 29 mars au Club Transbo l’a parfaitement prouvé !
DJ Ale & Chicas Buarque
Pour ouvrir en beauté et en rythme, c’est DJ Ale et Chicas Buarque, deux membre du collectif lyonnais FURIE, qui ont ouvert le bal avec leurs sonorités colorées. Aux platines, les deux artistes ont tenté de lancer cette soirée musicale mais n’ont pas été aidées par le beau temps dont les spectateurs ont profité à l’exterieur de la salle. Un regroupement a tout de même eu lieu à la fin de leur dj set.
João Selva au Club Transbo : un retour aux sources
Arrivé à Lyon durant son adolescence, João Selva, originaire de Rio, se devait de présenter son troisième album, Passarinho, dans l’une des premières salles où il a débuté les concerts il y a quelques années. Accompagné de ses musiciens et amis dont son coproducteur, Patchworks, João Selva a illuminé le Club Transbo de sa bonne humeur et de sa musique aux multiples facettes.
Dans la dizaine de titres interprétés lors de cette très dansante « Release Party », il a chanté l’amour, la famille, le métissage culturel et musical du Brésil, les influences africaines. Véritable pile électrique sue scène, João Selva a tenu en haleine un public qui a semblé rapidement rallié à sa cause (pas mal de spectateurs de la diaspora brésilienne étaient présents) grâce, également, à des pas de danse dont seul lui semblait avoir le secret.
Et même quand il a chanté les difficultés rencontrées par son pays natal ces dernières années comme avec « Tudo vai dar pé », c’est toujours avec espoir…
Dans quelques jours, tu auras l’occasion de découvrir l’interview de João Selva ! En attendant, retrouvez, nos autres interviews ici.