Overkill – Scorched, un petit trash pour la route?

Afficionados d’Anthrax, Kreator ou Metallica, réjouissez-vous ! Overkill sort son nouvel album « Scorched » et ils sont pas venus pour enfiler des perles !

OVER-WHAT?

Enfant terrible des années 80, Overkill est un pilier du trashmetal. Cousin d’Anthrax, Kreator, Metallica, Slayer, ils sont pour autant l’un des premiers groupes de cette époque à décrocher un contrat avec un label (Atlantic Records en 1986).

Dès « Feel the Fire » en 1985, Overkill vérouille sa position dans le trashmetal. 20 albums studios, 3 EP et 3 albums live plus tard, Overkill est aujourd’hui ce genre de groupe dont tout bon métalleux connait sans pour autant savoir citer leur musique au sens littéral du terme.  Depuis, malgré un sacré turn-over parmi les membres du groupe, « Overkill » continue son évolution, tel une rivière furieuse qui poursuit son cours, invariable.

Le nom du groupe est un hommage au titre éponyme de Mötorhead et fait référence à « Overkill Capability », la capacité de destruction nucléaire excédant ce qui est nécessaire pour détruire un ennemi.

TITRES DE L’ALBUM

1. Scorched
2. Goin' Home
3. The Surgeon
4. Twist of the Wick
5. Wicked Place
6. Won't be Comin Back
7. Fever
8. Harder They Fall
9. Know Her Name
10. Bag o' Bones

THRASH-MELODIQUE

Bon, on ne va pas se le cacher, il n’y a rien qui ressemble plus à un album d’ « Overkill » qu’un autre album d’ « Overkill« . Cependant, quoi de plus agréable qu’un petit album de thrashmetal de temps en temps? Surtout que certains disent que la pandémie a imposé au groupe de maturer un peu leurs morceaux, soit 4 ans pour la sortie de leur nouvel album contre 2-3 à l’accoutumée. Et si c’était vrai, en soit?

Intro en tapping ultra entêtante, « Scorched » et son petit air énervé à la capacité de capter l’attention. Blitz, de sa voix éraillée par l’alcool, le tabac et autre joyeusetés sait encore y faire malgré ses heures de vol sur le dos. Bien loin des groupes essoufflés de leur génération qui aujourd’hui ont tendance à susciter une sorte de pitié que ce soit à leur sortie d’album et d’autant plus leur concerts, « Overkill » maintient le cap pendant les 50 minutes d’album qu’ils nous proposent cette fois-ci. Ca gueule, ça riff comme des bourrins, mais bon, c’est un peu ce que l’auditeur recherche quand il se passe ce genre de disque !

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Mais là où le diable se cache dans les détails, c’est dans le côté un peu plus heavy de certains sons que « Overkill » nous surprend. Nottament avec le titre « The Surgeon » qui ici est l’un des meilleurs de l’album. Mais également « Won’t be comin Back » et « Fever« , chacun à leur manière. « Fever » et sa guitare tout droit sortie de « Toxicity » a ce côté plus posé qui assure une sorte de break au cours de l’album. De même, « Bad o’ Bone », plus funky, conclue de manière sympa cet album qui l’est tout autant.

Sur les 50 minutes de l’album, se perçoit tout de même une petite redondance dans les riffs qui était comme dit plus haut, escomptée. Mais bon, « Overkill » restera « Overkill » et comme une vieille grand-mère que l’on prend plaisir à aller visiter le dimanche midi pour s’en mettre plein la panse, le groupe malgré les années sait toujours nous régaler en toutes circonstances. 

TOUR

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