Découvrez les coups de cœur du Gaël sur cette édition du Hellfest 2023. Des groupes jamais vus, des chouchous de retour en scène, de la chaleur et de la pluie. Revivez cette belle édition from Clisson.
Papa Roach
Nous avons ici un groupe qui commence à avoir une bonne bouteille. Nous avons également couvert Papa Roach plus d’une fois. Cependant faute à de nombreuses occasions manquées, votre rédacteur ne les avait encore jamais vu en scène. La date avec Hollywood Undead annulée en 2020 reste frustrante. (Ces derniers arrivent plus bas ne vous inquiétez pas).
Le set semble un peu tôt pour un tel groupe (19h20), mais nous ne boudons pas notre plaisir. Last Resort, qui avait récemment pris le pli d’ouvrir le bal, se retrouve à nouveau en fin de set. Kill The Noise du dernier album ouvre les hostilités et sera rejoint plus tard par No Apologies.
Une setlist bien fournie et assez équilibrée. Il aurait manqué éventuellement un F.E.A.R, mais le groupe est efficace à souhait et Jacoby Shaddix en belle forme.
Setlist :
- Kill the Noise
- Getting Away With Murder
- Help
- Blood Brothers / Dead Cell
- Broken Home
- Firestarter (The Prodigy cover)
- …To Be Loved
- Scars
- No Apologies
- Still D.R.E. (Dr Dre cover)
- Between Angels and Insects
- Born for Greatness
- Last Resort
Mod Sun
Premier concert de Mod Sun en France et cela ce passe au Hellfest. Certaines critiques diront que ce n’était pas sa place, tout comme un certain Machine Gun Kelly. Cependant si la prestation de ce dernier n’était pas à la hauteur (notez que votre rédacteur l’attendait avec impatience), Mod Sun quant à lui a réussi le challenge. Une prestation sobrement programmée à 12h50 le vendredi. Les intéressés et quelques curieux motivés se sont rassemblés pour une belle performance de l’américain.
Les musiques sympathiques et calmes (pour le Hellfest) du chanteur/rappeur prennent et cela fonctionne bien. Le chanteur termine Karma à la batterie à la place de son comparse. Après quelques notes d’une reprise de Iris des Goo Goo Dolls, Mod Sun fait arrêter la chanson pensant que quelqu’un fait un malaise. Il s’agit en fait d’un homme demandant sa compagne en mariage. Le chanteur les fait alors monter sur scène pour passer la morceau avec lui. Ce dernier fini la chanson avec un bain de foule. Le set se termine avec le titre Flames, en feat avec Avril Lavigne (en back dans les enceintes), qui l’a fait découvrir à beaucoup de monde.
Setlist :
- Bones
- Annoying
- Stay Away
- Courtney Fucked Kurt
- Strangers
- Karma
- Iris (The Goo Goo Dolls cover)
- Perfectly Imperfect
- Flames
Hollywood Undead
A la différence de Papa Roach, Hollywood Undead avait été vu par votre rédacteur au Download France de 2018. Il est plaisant de retrouver l’énergie du combo américain. Ce n’est pas la pluie du dimanche qui va freiner le groupe ni même le public rassemblé en ce début d’après-midi (14h20).
La setlist est assez variée. Le récent CHAOS ouvre le set, puis l’album Five voit California Dreaming et Riot être interprétés. Des ballons sont lancés sur Everywhere I Go, ce qui ajoute toujours un peu de sympathie. Pour finir de brosser le public, un drapeau français avec agité sur la fin de Undead.
Les américains conservent toujours leur mash up Enter Sandman / Du Hast qui fait toujours l’effet, surtout en festival. Cela rogne cependant la place d’une éventuelle chanson supplémentaire, mais nous ne bouderons pas notre plaisir d’un set exécuté avec brio.
Setlist :
- CHAOS
- California Dreaming
- Riot
- Comin’ in Hot
- War Child
- Another Way Out
- Enter Sandman / Du Hast
- Bullet
- Hear Me Now
- Everywhere I Go
- Undead
Halestorm
Halestorm laisse rarement de marbre. Le groupe de heavy américain porté par sa chanteuse Lzzy Hale arrive et envoie la sauce. Les classiques I Miss the Misery et Love Bites (So Do I) sont joués d’entrée.
La chanteuse est en grande forme et nous le prouve avec différentes et impressionnantes pirouettes vocales.
Le petit frère Arejay Hale à la batterie a également son instant de gloire pour un solo de folie.
Si nous avons commencé le set par les classiques nous finissons avec les extraits du dernier album Back From the Dead. L’éponyme single est suivi en dernier de The Steeple. Nous avons hâte de revoir Halestorm sur un set entier dès le mois de décembre prochain à La Cigale.
Retrouvez très bientôt notre interview de Josh Smith et Arejay Hale
Setlist :
- I Miss the Misery
- Love Bites (So Do I)
- I Get Off
- Crazy on You (Heart cover)
- Wicked Ways
- Familiar Taste of Poison
- Takes My Life
- Drum Solo
- Back From the Dead
- The Steeple
Tenacious D
Il s’agit d’une heureuse surprise des têtes d’affiches de ce week-end. Le duo Tenacious D formé par Jack Black et Kyle Gass est présent pour la dernière journée de ce festival.
Le joyeux groupe comique était passé au Zénith début 2020, mais avant cela il faut remonter à 2013 pour leur dernier passage dans l’hexagone.
Entre mise en scène humoristique et dialogues improbables, le binôme (et leurs camarades musiciens) nous donne une farandole de morceaux déjantés. Des classiques extraits du film comme The Metal aux plus improbables comme le récent Videos Games. Nous avons même le droit au solo de Jack Black sur le Sax-a-Boom. Mais Kyle Gass n’a pas dit son dernier mot et nous fait la surprise du « Maxi-boom » pour jouer au combat d’égo.
Le passage de Tenacious D est une vague rafraichissante de légèreté dans ce festival énergique et plein de gros riffs.
Setlist :
- Kickapoo
- Low Hangin’ Fruit
- Rize of the Fenix
- Wonderboy
- Tribute
- Video Games
- The Metal
- Sax-a-Boom
- Roadie
- Dude (I Totally Miss You)
- Wicked Game (Chris Isaak cover)
- Beelzeboss (The Final Showdown)
- Master Exploder
- The Spicy Meatball Song
- Fuck Her Gently
Electric Callboy
Les allemands d’Electric Callboy ne s’arrête plus de passer dans l’Hexagone, pour notre plus grand bonheur. Ils sont passés dans 6 salles françaises ces 12 derniers mois, terminant en fanfare à l’Olympia en avril dernier.
Premier retour du groupe depuis le grand changement de chanteur et de nom. Un monde impressionnant de personnes est déjà présent à 16h50 pour voir leur prestation. L’ouverture sur Tekkno Train démarre d’emblée avec un lâché de confettis. C’est ensuite des canons a confettis à main qui poursuivent la fête sur MC Thunder II (Dancing Like a Ninja).
Entre les nombreux pogos le groupe demande une marée de claquements de mains sur Hate/Love. Ensuite Arrow of Love voit des drapeaux arc-en-ciel « Electric Callboy » être agités et des confettis rouges envoyés dans le public. Les canons a confettis ont beau être nombreux on voit les roadies les rechargés ou du moins les vérifier en court de route. Ils sont maintenant multicolores sur le hit Pump It.
Après les pogos et les applaudissent, les chanteurs demandent deux énormes circle pits qui tourneront en boucle pendant Mindreader. Les musiciens continuent de faire les amusants changements de costumes. Les petits accessoires types perruques ou gilets que ce soit sur Hypa Hypa, Pump It ou en clôture sur l’excellent We Got the Moves.
Les allemands surfent sur la vague de succès et il va falloir savoir se renouveler pour maintenir à flot le bateau. Mais nous ne nous inquiétons pas pour ses joyeux lurons et leur souhaitons le meilleur.
Setlist :
- Tekkno Train
- MC Thunder II (Dancing Like a Ninja)
- Spaceman
- Hate/Love
- Castrop X Spandau
- Arrow of Love
- Hypa Hypa
- Hurrikan
- MC Thunder
- Pump It
- Mindreader
- We Got the Moves
Bloodywood
Troisième passage des indiens de Bloodywood en France et c’est au Hellfest que s’arrête l’atypique groupe de New Delhi. Si Ultra Vomit avait explosé le record d’affluence devant une mainstage à 12h50 en 2017, les indiens ont battu le record et surtout l’on fait à 11h40.
La setlist est très courte vu le temps alloué au groupe, mais le plaisir de jouer est là. La foule amassée se secoue sur Gaddaar, Aaj ou encore Dana Dan du dernier album. Nous avons tout de même le classique Machi Bhasad (Expect a Riot) bien efficace pour terminer ce set bien trop court. Nous espérons que les indiens reviendront vite nous voir maintenant qu’ils savent que la France apprécie leur univers.
Setlist :
- Gaddaar
- Aaj
- Dana Dan
- Machi Bhasad (Expect a Riot)
Within Temptation
Aperçus en fin d’année 2022 à Paris aux côtés d’Evanescence, c’est toujours un plaisir de retrouver le groupe Within Temptation.
La scénographie est similaire mais toujours aussi bien fournie.
Le set démarre directement avec l’ancien morceau Our Solemn Hour avant de revenir sur le plus récent The Reckoning. La chanteuse Sharon den Adel en ce début de set est tout habillée d’armure ainsi que d’un immense diadème. Elle s’allège assez rapidement pour poursuivre le show toujours aussi imposant. Si les pyrotechnies font toujours un impressionnant effet, la voix de la chanteuse l’est tout autant. La frontwoman entretient une puissance vocale vraiment grandiose. De Paradise (What About Us?) à Stand My Ground en passant par Angels tout est impeccable et sans fausse note.
La chanteuse dédit le titre Raise Your Banner au peuple ukrainien et démarre la chanson en agitant un énorme drapeau bleu et jaune. Il est vrai que le « Blood for freedom » du morceau prend un sens beaucoup intense.
Du récent Supernova au plus classique What Have You Done le groupe néerlandais réalise une nouvelle brillante performance digne de son horaire de passage (23h05).
Setlist :
- Our Solemn Hour
- The Reckoning
- Faster
- Bleed Out (Unreleased new song live for the first time)
- Paradise (What About Us?)
- Angels
- Raise Your Banner
- Wireless
- Entertain You
- Stand My Ground
- Supernova
- Don’t Pray for Me
- In the Middle of the Night
- Stairway to the Skies
- What Have You Done
- Mother Earth
Si tu as apprécié les coups de cœur de Gaël sur ce Hellfest 2023 ou que tu en espérait d’autres, n’hésite pas à aller voir toute la galerie photo du festival.