Beyoncé – Cowboy Carter

Avec son nouvel album, Cowboy Carter, Beyoncé rend hommage à la country de la plus belle des manières.

Il y a deux ans, Beyoncé nous gratifiait de l’excellent album Renaissance. Un opus qui rend hommage aux musiques de club des années 1980-1990 qui a été suivi d’une tournée mondiale et d’un film.

Avec Cowboy Carter, disponible depuis le 29 mars, la chanteuse états-unienne part sur les routes de la country et du western à travers 27 titres…

Beyoncé – Cowboy Carter

Ce qui frappe au premier abord, c’est la pléiade d’invités venant d’univers très différents qui participent à cet opus. Des artistes country Willie Nelson et Linda Martell à Miley Cyrus en passant par Post Malone, Beyoncé a réussi à fédérer autour de son dernier projet.

Cet album est le fruit de plus de cinq ans de travail. Il est né d’une expérience que j’ai vécue il y a plusieurs années, au cours de laquelle je ne me suis pas sentie la bienvenue… Et il était très clair que je ne l’étais pas. Mais cette expérience m’a poussée à me plonger dans l’histoire de la musique country et à étudier nos riches archives musicales. Cela fait du bien de voir comment la musique peut unir tant de gens à travers le monde, tout en amplifiant les voix de certaines des personnes qui ont consacré une grande partie de leur vie à l’enseignement de notre histoire musicale.

Parmi les 27 chansons qui composent Cowboy Carter, on ne peut pas passer à côté du titre d’ouverture, « Ameriican Requiem », dans lequel Beyoncé s’adresse aux conservateurs qui s’en étaient pris à elle après sa prestation à la cérémonie des CMA Awards en 2016.

Avec le morceau « Sweet ★ Honey ★ Buckiin’ », produit par Pharrel Williams, la chanteuse lance une pique aux votants des Grammy Awards qui la privent du prix très convoité du meilleur album de l’année malgré de nombreuses nominations.

On ne peut pas s’empêcher de citer « II Most Wanted » partagé avec Miley Cyrus mais, par contre, on laissera de côté la reprise de « Jolene », tube intemporel de Dolly Parton.

Autre moment fort de l’album, la reprise du titre des Beatles, « Blackbird », en compagnie de la nouvelle scène country afro-américaine Reyna Roberts, Brittney Spencer, Tiera Kennedy et Tanner Adell.

Comme à son habitude, Beyoncé n’oublie pas non plus de faire danser ses fans avec des morceaux comme « Ya Ya », « Riiverdance ».

Difficile de parler des 27 morceaux individuellement tant ils forment un ensemble nous racontant une histoire. Celle d’une artiste noire-américaine originaire du Texas qui a décidé de d’abattre les murs entre les différents styles musicaux… Pari réussi une fois de plus avec Cowboy Carter !

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