Live reports | Lordi au Metronum de Toulouse

Lordi au Metronum de Toulouse

Vendredi dernier, au Metronum de Toulouse, les Finlandais de Lordi nous ont offert un show dont ils ont le secret. Accompagnés de All For Metal. Une soirée sous le signe du Hard FM avec une touche un peu grand guignolesque.

CRIMSON VEIL

Premier groupe à investir la scène, les Britanniques de Crimson Veil. Groupe originaire de Brighton, composé de la chanteuse Mishkin Fitzgerald, Garry Mitchell a la guitare, Hana Piranha au violon, et Hanna Mylee à la batterie.

Première tournée ensemble pour ce jeune groupe, et cela se ressent, car tout n’est pas parfaitement calé. Il manque un peu de rythme également. On pourra néanmoins relever une certaine fraîcheur musicale, à mi-chemin entre musique païenne et rock Metal.

Il sera intéressant de suivre les progrès de ce groupe qui, s’il s’investit pleinement dans le projet, peut trouver son public.

ALL FOR METAL

Le ton monte cette fois-ci. Les Allemands de All For Metal entrent en scène dans un fracas Metallique. Malgré la jeunesse du groupe ( 2022 ), on sent que tout est calé et tourné vers le public.

Les 2 chanteurs se complètent hyper bien, avec Tetzel, le culturiste pro, en Musclor/Thor à la voix éraillée, et Antonio et sa voix claire, très Power Metal. La guitariste Jessa et Flo le bassiste sortent du lot de part leur présence scénique.

En plus, le groupe est accompagné par des danseuses et sont tous costumés, et la presta est très caricaturale, mais cela est clairement voulu. Les sujets sont guerriers, voire basés sur la mythologie Nordique. Un show fait par des fans pour les fans. On aura droit d’ailleurs à un lancer de tshirts et une distribution de stickers, preuve que le groupe est rôdé en terme de promo.

Au final, un show très sympa et amusant, parfait pour introduire les stars du soir. Merci All For Metal.

LORDI

La scène qui se dévoile à nos yeux est très imposante, comme d’habitude avec Lordi. Le noir tombe et la scène s’éclaire sur le son de God of Thunder de Kiss. Les puristes apprécient. Chaque membre prend sa place.

Mana derrière les fûts, Hella au clavier, Hiisi à la basse, et le petit nouveau Kone, remplaçant de Mana, à la guitare. Une intro de Nosferuiz. Puis le rideau central de la scène s’ouvre et Mr Lordi, toujours aussi immense, pénètre la scène sous une ovation monumentale.

Autant le dire de suite, le public sera au diapason tout du long. Que ce soit les nouveaux morceaux de l’album Screem Writers Guild, tels que Unliving Picture Show, ou l’excellent Dead Again Jane, que des morceaux plus anciens comme Blood Red Sandman ou Who’s Your Daddy. On constate qu’ils sont déchaînés.

Would you love a Monsterman ?

Question présence scénique, évidemment, on a affaire à des bêtes (CQFD) de scène ! Fan service maximum, poses photo, distribution de médiators, kilomètres de scène parcourus… Un show Lordiesque !

Chaque artiste à droit à son solo. On retiendra Mana sur la Marche Impériale de Star Wars, Hiisi sur Jurassic Park, avec une mise en scène meurtrière, et Kone s’élevant dans les airs sur le thème de Retour vers le Futur. Excellent !

Hard Rock HALLELUJAH

Nous arrivons au rappel, ouvert sur Dead Again Jane, clairement le climax du nouvel album, un hymne qui va traverser les années en restant sur les setlists, au refrain ultra addict (et le clip est ENORME), et Lordi nous offre une conclusion sous forme de blockbusters, avec Devil Is a Loser, Would You Love a Monsterman, puis le show se conclut évidemment sur l’éternel Hard Rock Hallelujah. Un grand moment partagé avec nos Finlandais préférés !