Reviews | Starsailor - Where The Wild Things Grow, balade en indie majeur

Starsailor – Where The Wild Things Grow, balade en indie majeur

Where The Wild Things Grow

par

6.5

sur 10

Loin d’avoir sombré dans l’oubli, Starsailor refait parler de lui avec la sortie de son nouvel album Where The Wild Things Grow. Qu’est devenu le célèbre groupe british depuis 2001 ?

STAR SAILOR

Starsailor est un groupe venant de Wigan, en Angleterre. Véritable phénomène avec leurs singles qui finissaient en permanence dans les Top vente en Europe, c’est avec Flour To The Flour que le groupe conquiert la France en 2004.

Après un hiatus qui durera de 2009 à 2014, le groupe se replonge dans l’aventure avec notamment avec l’album All This Life en 2017.

C’est aujourd’hui avec Where The Wild Things Grow qu’ils reviennent faire parler d’eux.

TITRES DE L’ALBUM


1. Into The Wild
2. Heavyweight
3. After The Rain
4. Where the Wild Things Grow
5. Flowers
6. Better Times
7. Dead On The Money
8. Enough
9. Hard Love
10. Last Shot
11. Hanging In The Balance

Heavy-indie ?

Qui a dit que les Starsailor ne savaient pas faire de balade ? Avec un ensemble de 11 titres, Where the Wild Things Grow vous propose une parenthèse de douceur dans la virulence de nos vies.

Celui-ci démarre sur Into The Wild qui se veut un peu électrique en morceau d’attaque. En filigrane, on entendrait presque les inspirations à la Radiohead ou parfois Brest Même de Matmatah.Et ce n’est pas Heavyweight qui va les stopper sur cette lancée.

En revanche, le très court morceau Into The Rain vient apaiser et apporter une teinte country à l’album. Une bien jolie balade qui aurait pu inspirer les chanteurs français comme Eddy Mitchell et son Sur la route de Memphis.

Plus alternatif tel Manchester Orchestra, Where the Wild Things Grow, Flowers ou Better Times ramène avec eux un chouia de mélancolie sur des textes qui se veulent pourtant optimistes.

Retour à l’indie avec Dead On the Money qui vient nous réveiller un coup avant de repartir sur des petites balades tranquilles avec quelques variations tel que Hard Love quasi acoustique.

Bien que beaucoup plus mou que les précédents albums de Starsailor, Where the Wild Things Grow apporte un temps calme dans le torrent musical ininterrompu que sont les sorties musicales. On reste cependant loin de l’album de l’année bien que certains titres valent la peine comme Into The Wild, After The Rain, Flowers ou encore Dead On The Money.

N’ayant l’aspect sauvage que dans le nom, on vous recommande cependant d’aller un jeter une oreille. Vous pourriez être supris !