Découvrez les coups de cœur de Gaël lors du Hellfest en cette édition 2024. Des groupes inattendus mais bien accueillis sur une affiche du Hellfest, des valeurs sûres et des découvertes.
Ice Nine Kills
Le premier jour c’était un groupe tout à fait connu et à sa place, les américains d’Ice Nine Kills. Le groupe est venu avec toute sa scénographie de films d’horreur pour son metalcore s’emboitant dans leur univers. Ice Nine Kills gagne tout de même à faire son show en intérieur et pas en plein jour en festival. Mais le groupe ne se démonte pas et savent s’adapter à leur scène. Le chanteur Spencer Charnas est toujours aussi doué dans son rôle vocal mélangé avec le théâtral de son personnage. Sa tenue polo/short/lunettes se fond complètement à leurs histoires.
Le groupe est encore un tout petit peu jeune pour les qualifier de valeur sûre, mais on s’y approche sensiblement.
Setlist :
- Hip to Be Scared
- Rainy Day
- Meat & Greet
- Ex-Mørtis
- Funeral Derangements
- The American Nightmare
- Wurst Vacation
- The Shower Scene
- Welcome to Horrorwood
Avenged Sevenfold
Voici un groupe qui pourrait être placé au rang de valeur sûre. L’état vocal du chanteur M. Shadows en 2018 avait un peu laissé un goût amer à la prestation, même si nous ne l’en blâmions pas. Cette année les cartes sont rabattues, le chanteur est en pleine forme et le reste du groupe également.
Les américains sont venus notamment défendre leur dernier album Life Is But A Dream… Ils démarrent d’ailleurs d’entrée de jeu avec Game Over et Mattel. Nous avons plus tard le droit également à We Love You et Nobody. Le tout entre coupé de classiques très attendus comme Afterlife, Hail to the King ou encore Nightmare. Sur la douzaine de morceaux nous aurons un cinquième récent morceau avec Cosmic pour conclure le set très réussi.
Setlist :
- Game Over
- Mattel
- Afterlife
- Hail to the King
- We Love You
- Buried Alive
- Unholy Confessions
- Nobody
- Nightmare
- A Little Piece of Heaven
- Save Me
- Cosmic
Smash Hit Combo
Les alsaciens de Smash Hit Combo sont les deuxièmes à jouer sur la Warzone pour ce vendredi. La foule est déjà correctement remplie pour un set à 12h15.
Les frenchies ont très peu de temps pour faire ses preuves, mais il semble qu’une bonne partie des présents étaient déjà convaincus. Le groupe tourne depuis déjà un moment et nous les avions d’ailleurs aperçus à la tournée Warm Up Hellfest de 2018.
Les amateurs de jeux vidéos et culture japonaise nous présente un petit set balayant leur univers. Un wall of death est demandé avec une team Nintendo et une team Sega. Le hit Baka clôture en furie ces joyeuses trente minutes avec un bain de foule pour l’un des deux chanteurs.
Setlist :
- Peine Perdue
- État second
- Kaneda
- MCP
- Hardcore Gamer
- Baka
Alien Weaponry
Encore un horaire de 12h15, mais cette fois en Mainstage 1. Les néo-zélandais d’Alien Weaponry font leur entrée sur Jump de Van Halen. Une intro très éloignée de leur metal aux inspirations maories. Le groupe réalise d’ailleurs un haka d’emblée. Un circle pit se lance assez rapidement, plutôt imposant pour la taille de la foule présente ce midi.
Le groupe en est déjà à sa troisième prestation au Hellfest, il passe tous les deux ans depuis 2019. Le public semble plus que ravi, on constate un circle pit et un wall of death spontanés se réaliser en même temps. Puis le chanteur Lewis de Jong demande un wall of death qui est plus gros et plus organisé. Le groupe es donne sur scène et notamment le bassiste Tūranga Morgan-Edmonds, déjà impressionnant avec ses tatouages traditionnels sur le visage. Après une clôture sur Kai Tangata c’est un nouvel étonnement où It’s a Long Way to the Top (If You Wanna Rock ‘n’ Roll) d’AC/DC accompagne la sortie des musiciens.
Setlist :
- Raupatu
- Holding My Breath
- PC Bro
- Rū Ana Te Whenua
- Kai Tangata
Black Stone Cherry
Deux sets plus tard ce sont les américains de Black Stone Cherry qui prennent possession de la Mainstage 1. Après un Hells Bells d’introduction (AC/DC décidément une valeur sûre) le groupe entonne Me and Mary Jane.
Le hard rock proposé, un peu old school et définitivement très américain, est vraiment très appréciable. On se sent bien à l’écoute de ces sonorités réconfortantes. Il nous semblerait presque être dans un film américain de nos plus jeunes années.
Le guitariste et le bassiste se baladent à la rencontre du public sur le snake pit installé pour Metallica en clôture de ce samedi. Malgré les 40 minutes allouées, le groupe prend le temps pour mettre en avant leur batteur John Fred Young avec un sympathique solo. C’est avec le plaisant Lonely Train que les américains referme leur set réconfortant malgré la pluie de ce samedi.
Setlist :
- Me and Mary Jane
- Again
- Out of Pocket
- Like I Roll
- Cheaper to Drink Alone
- When the Pain Comes
- White Trash Millionaire
- Blame It on the Boom Boom
- Lonely Train
Neck Deep
Le dimanche de cette édition 2014 du Hellfest est sous le signe du pop-punk. Et bien que cela nous ait étonné lors de l’annonce, c’est avec joie que nous nous rendons à la Mainstage 2 à 13h10 pour voir Neck Deep. La foule n’est pas encore très épaisse en ce début de dernier jour. Mais ce sont les plus motivés qui sont venus applaudir les britanniques.
Le groupe démarre son court set avec deux extraits de son dernier album éponyme Neck Deep. Il demande un wall of death au public, qui suit joyeusement avec les plus hardis. Quelques slameurs profitent de l’énergie que dégage Neck Deep pour se faire porter sur les quelques mètres de la foule.
Ben Barlow nous fait un message d’amour et de tendresse en ce jour d’élection. C’est un chanteur britannique qui nous rappelle qu’au-delà des portes de l’enfer se joue l’avenir politique français. Le groupe termine avec le récent STFU puis leur hit In Bloom dans un enchainement de pop-punk adolescent comme on a.
Setlist :
- Dumbstruck Dumbf**k
- Sort Yourself Out
- Motion Sickness
- Gold Steps
- Kali Ma
- We Need More Bricks
- Take Me With You
- STFU
- In Bloom
Retrouvez notre interview du chanteur Ben Barlow et du batteur Matt Powles « powlesyy«
Simple Plan
Sur la même scène, un groupe plus tard, votre rédacteur s’apprête à perdre toute objectivité sur le mérite ou non de Simple Plan d’être programmé au Hellfest. Si c’était l’étonnement le plus total , encore plus que les précédents britanniques, sur l’annonce des québécois de Montréal, c’est avec une joie immense que je m’impatiente de les voir à nouveau.
Votre rédacteur n’était apparemment pas le seul, car l’affluence est incroyable pour ce set à 14h40. Un circle pit se lance dès l’entrée sur I’d Do Anything.
C’est ensuite l’enchainement de hits avec Shut Up!, le dansant Jump, l’iconique Welcome to My Life. Après l’ensoleillé Summer Paradise sans Sean Paul, mais avec des ballons géants, c’est ensuite le medley dont les québécois ont l’habitude. All Star de Smash Mouth met définitivement tout le monde d’accord, comme Mr. Brightside des Killers. Mais c’est avec un plaisir malsain que nous regardons le public de metaleux du Hellfest se trémousser sur le Sk8er Boi d’Avril Lavigne. Et c’est avec encore plus de plaisir que nous accueillons les 4 personnes déguisées en Scooby-Doo sur scène pour le générique What’s New Scooby Doo?
Les deux hits I’m Just a Kid et Perfect terminent un set énergique ou tous les trentenaires présents ont perdus une quinzaine d’années au bas mot.
Setlist :
- I’d Do Anything
- Shut Up!
- Jump
- Jet Lag
- Welcome to My Life
- Summer Paradise
- All Star / Sk8er Boi / Mr. Brightside
- What’s New Scooby Doo?
- Where I Belong
- I’m Just a Kid
- Perfect
Si tu as apprécié les coups de cœur de Gaël sur ce Hellfest 2023 ou que tu en espérait d’autres, n’hésite pas à aller voir toute la galerie photo du festival.