Heavy Jelly

par Soft Play

8
sur 10

Le duo punk britannique Soft Play revient sur le devant de la scène après six ans d’absence. Ce quatrième album, Heavy Jelly, est le premier album qui sort après leur changement de nom (ex Slaves). Afin d’éviter une polémique en ces temps compliqués, ils ont préféré prendre les devants et calmer le jeu. Après divers événements personnels très difficiles pour le groupe et le confinement mondial, Heavy Jelly donne un nouveau souffle à leur carrière. Cet album, de onze titres punk à leur image, ne fait que croître leur position de groupe à suivre et à voir en live.

Heavy Jelly

C’est un album plutôt diversifié qui montre plusieurs facettes du duo qui se glisse en tête des charts en Angleterre. Pourtant ce n’était pas gagné, après leur changement de nom, une vague de fans se sont plains de la décision de Isaac Holman (chant, batterie) et Laurie Vincent (guitare). Les deux amis estiment pourtant qu’ils ont sorti l’album le plus authentique de leur carrière. Punk’s Dead fait référence à ce moment, prenant en dérision les commentaires négatifs des prétendus fans. Un morceau puissant avec un franc parlé, une voix éraillée qui crache sur les mots. Ces commentaires seront d’ailleurs lus en fond sonore par le grand Robbie Williams lui-même, avant qu’un bébé vienne perturber le morceau. Une référence au « ouin-ouin » des fans qui ne sont jamais contents.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=nMOgilf4WX4]

Soft Play c’est avant tout de l’honnêteté, des paroles drôles associées à des moments dérisoires. On notera l’hommage au héro John Wick sur le titre du même nom, dans lequel son nom sera scandé plusieurs fois, Isaac prétendant être le personnage… D’autres titres comme, Isaac is typing… parle de santé mentale liée aux effets néfastes des commentaires sur internet. Avec un refrain d’une douce violence et un clip au style rétro, nos deux comparses ont trouvé la recette parfaite !

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=hBhwoj9PeDg]

Les influences

L’image du punk anglais est perpétuée sur Act Violently avec un chant à la Serj Tankian qui insiste sur le « violently » et évoque les actes de rue. Un des morceaux les plus heavy de l’album. On sent que Soft Play renoue avec leurs influences neo metal. Mais c’est bien Miror Muscles qui le détrônera. Le rythme est plus lent, les riffs sont efficaces et c’est incontestablement le titre le plus heavy de l’album aux allures de post-hardcore. Pour calmer le jeu, Everything and Nothing, arrive en douceur avec un air plus folk. C’est une facette plus émotive du groupe qu’on ne connaissait pas, un hommage aux proches disparus, notamment à l’ami d’Issac récemment décédé. Un touche finale douce, avec du violon, qui se différencie du reste de l’album et ouvre une nouvelle voie à Soft Play revenu de loin.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=a6IVRizF-iw]

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Heavy Jelly

par Soft Play

8
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