Ce dimanche 13 Octobre a eu lieu le concert Toulousain des Grecs de Septicflesh. Et ce fut une énorme claque. Accompagnés d’Equilibrium, Oceans et Scar of the Sun. Retour sur cette énorme soirée signée SPM-Prod.
SCAR OF THE SUN
Chargés d’ouvrir le bal, les compatriotes Grecs de Scar of the Sun. Ils proposent un death Metal bien moderne, teinté de Metal progressif. Ca reste frontal et accessible.
Le groupe a tendance a rester assez statique. Cependant, le guitariste lead, lui, est bien décidé à chauffer le peu de personnes déjà dans la salle. Et il y mettra tout son cœur sur l’ensemble du set, y compris au cœur du pit le temps d’un morceau ou, malheureusement, le public ne répondra pas à sa demande de circle pit.
Mention spéciale tout de même pour l’énergie déployée pour chauffer la foule. Clairsemée, disons le malgré tout. Bel effort !
Setlist :
- Swansong of Sense
- Inertia
- I am the Circle
- Transition to Turbulence
- Anastasis
- Gravity
OCEANS
Place aux Allemands d’ Oceans. Et changement de style, car on est dans le deathcore désormais. Assez décalé par rapport à l’affiche, mais qu’importe, l’énergie déployée sur scène va permettre au public de franchir un nouveau cap.
Le public reste néanmoins clairsemé, même si le set est ultra énergique, le groupe envoyant une avalanche de riffs et de blasts de batterie, le chanteur Timo, plutôt efficace, emportant l’adhésion du pit qui s’ambiance globalement bien. Mais on sent quand même l’attente du reste de l’affiche. Nous allons y venir. Mais saluons la belle performance de Oceans, dont le dernier album, Happy, sorti le mois dernier, est une petite pépite.
Setlist :
- PARASITE
- We are Not Okay
- Breed Consume Die
- Icarus
- I Sing Alone
- The Awakening
- SPIT
EQUILIBRIUM
Premier groupe très attendu, les Teutons d‘Equilibrium entrent sur scène sous une belle ovation. La nouveau vocaliste du groupe, Fabian Getto, semble très impatient de faire découvrir le nouveau son du groupe, post 2016. D’ailleurs, Skar ayant déserté le groupe, nous avons ce soir droit à un quatuor sans bassiste.
Fabian se démène sur le front de la scène, et la présence scénique de l’ensemble du groupe fait que la magie opère. Et ce malgré la setlist résolument tournée vers les derniers albums. Le groupe à délaissé le son épique et folklorique pour un death Metal plus conventionnel. Seuls 3 anciens titres viendront satisfaire les nostalgiques, et manifestement ils sont nombreux à espérer avoir droit à un festin plus copieux.
Reste quelques grands moments de bravoure, notamment sur Born To Be Epic ou Blut Im Auge. Largement suffisant pour galvaniser la foule en masse cette fois ci, dans un Metronum plein comme un œuf, proche de l’implosion. Merci Messieurs, ovation méritée.
SEPTICFLESH
Place à la tête d’affiche. Autant vous prévenir, la finesse, c’est terminé. On va se faire rouler dessus, et se briser les nuques. Le dernier album en date en est le garant : Modern Primitive est une continuité.
Le public chantera les hymnes tels qu’Anubis évidemment, mais accompagnera le groupe, adepte du fan service, tout au fil de la soirée. Le set n’est pas original, mais ce n’est pas ce qu’on vient chercher quand on vient voir Septicfesh.
Le son est monstrueux, les lights très compliqués pour les photographes, mais les artworks sont toujours aussi fabuleux. Et sur scène, quelle présence, quelle énergie ! Merci à Septicflesh d’avoir livré une prestation asphyxiante, massive, mais salvatrice. Bravo !
Un grand merci à SPM-Prod et Garmonbozia, ainsi qu’aux artistes et les équipes du Metronum.
Crédit photo ; Gregory Leruste.
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