A l’occasion de son concert lyonnais au Bizarre! à Vénissieux, nous avons pu discuter avec le rappeur québécois Rowjay. Brisant les frontières, nous avons parlé de son amour du rap, sa popularité grandissante et son dernier album.
Pozzo Live : Bonjour, comment ça va ?
Rowjay : Ca va super bien ! Je sors d’une petite grippe.
Pozzo Live : Rentrons dans le vif du sujet, ton dernier album : La Vie Rapide. C’est un succès, comment tu reçois cette reconnaissance et est-ce que la réception est différente de tes anciens projets ?
Rowjay : Oui et non. La réception est très bien, mais c’était déjà ça sur Carnaval De Finesse 2. C’était différent, il y avait plus de feats : Alpha Wann, Yvick/Mister V,… là j’ai La Fève mais « Devil May Cry« reste mon plus gros son à vie, presque 4 millions de streams. Par contre la réponse des gens est très bonne, mais c’est différent parce que c’est plus pour moi. Le featuring avec La Fève a un peu boosté le projet mais c’est pas comme avec Alpha.
Pozzo Live : C’est parce que tu voulais particulièrement travailler avec La Fève ?
R : C’est un des premiers sons qu’on a faits pour l’album. La Vie Rapide je voulais que ce soit un album sans feats. Mais à la fin j’avais celui avec La Fève, on l’a rajouté pour booster l’album.
P.L. : En plus, il débute l’album après l’introduction.
R : Voilà, c’est pour ça que c’est le deuxième son. C’est un cadeau, c’est un bonus track pour moi. Je voulais faire un projet qui soit vraiment moi, où les gens m’écoutent et me jugent. C’est pas comme si je disais des dingueries, mais c’est cool que mes propos ne tiennent qu’à moi. J’associe personne à mes propos.
Pozzo Live : Tu voulais faire un projet authentique sans mélanger ta voix à d’autres ?
R : C’est le concept. J’avais d’autres featurings de prévus, j’en ai fait un avec Enima, un rappeur de chez nous. C’est le plus gros rappeur de Montréal, c’est l’équivalent de Ninho chez nous. Il a pas les mêmes streams mais à un moment c’était l’artiste le plus streamé du Québec. En Europe, il est signé à Capitol et il fait le prochain High et Fines Herbes.
P.L. : Une émission où tu as participé.
R : J’étais dans la saison dernière, il participera à la prochaine. Il y avait lui et Rookie aussi mais j’ai enlevé les feats, j’ai juste laissé celui avec La Fève comme un cadeau. Le concept, c’est que je parle de ma vie rapide et il y n’a que moi qui le voit. Je suis ici à Lyon et je suis le seul mec de ma ville, j’ai mes amis français mais ils ne voient pas ce que je fais à Montréal.
Pozzo Live : Il n’y a pas la même ambiance entre le Québec et la France ? C’est différent d’un point de vue créatif ?
R : On est en Europe, là-bas c’est l’Amérique du Nord. En général, je préfère Montréal, mais c’est juste que personne me suit sur 24 sets. La vie rapide c’est moi qui vois ce que je raconte, il y a des gens qui voient une moitié et les autres une autre moitié. J’exprime vraiment ce que j’ai envie d’exprimer.
Pozzo Live : Est-ce que c’est pour cette raison que tu apportes une nouveauté dans cet album : les transitions entre les morceaux ?
R : Non, c’est l’idée à DoomX, un des gars qui travaille sur mes prods. Cet album c’est surtout DoomX et FREAKEY! (producteur aussi).
Pozzo Live : Vous recherchiez une cohérence globale ?
R : Oui avec les transitions mais il n’y a pas qu’eux sur le projet : Rami B, Nicholas Craven, Mike Shabb. Je crois que 80% des prods c’est DoomX & FREAKEY!
Pozzo Live : Ils sont la depuis tes débuts, non ?
R : FREAKEY! est arrivé en 2015 / 2016 mais il est pas sur A Trappin Ape. Platinumwave et Blasé ils étaient déjà là, ça veut dire qu’il y a des gens avec qui je travaille depuis 2015 avec qui j’ai pas beaucoup travaillé ensuite. C’est une rotation.
Pozzo Live : Et les transitions étaient dans les premières étapes du projet ?
R : Oui, on l’avait fait sur le Early Access avec des sons bonus et de l’album à venir.
Pozzo Live : Le projet était construit de cette manière avant sa création ?
R : On n’a pas fait le projet en fonction de ça, le seul qu’on a fait en fonction c’est la transition entre « Scientifique » et « Kenzo Nigo ». Le reste c’est instinctif. C’est moi et DoomX, mais ça s’est quand même fait au dernier moment.
P.L. : C’est fou car à l’écoute et la réécoute, il y a une vraie cohérence.
R : J’envoie le projet quatre semaines à l’avance dans les délais à Believe Canada pour les dernières retouches. Mais je peux remplacer les sons avant qu’ils s’uploadent.
Pozzo Live : Tu peux changer des choses au dernier moment ?
R : Même maintenant je peux le faire, n’importe quel son de ma carrière. J’ai réuploadé trois fois l’album, la première sans transition, deux semaines avant la sortie on les a rajoutés. Mais le master final, c’était cinq jours avant la sortie. Même là, je pourrais réuploader un autre master.
Pozzo Live : Tu ne serais pas contre changer quelques détails ?
R : Non mais j’en ressens pas le besoin.
Pozzo Live : Pour revenir à ton album, il y a des phrases qui m’ont marqué. Par exemple, tu dis dans l’introduction : « Le game est watered down, y a au moins 90% des trucs qui m’endorment ». Il y a l’aspect egotrip du rap, mais est-ce que c’est pas un peu vrai ?
R : J’écoute beaucoup de musique mais depuis quelques années je trouve que c’est vraiment … (souffle)
Pozzo Live : Tu parles particulièrement du rap américain ou français ?
R : Tout le rap. Français parce que j’opère dedans. Américain aussi, t’écoutes un album de Quavo c’est (imite le ronflement) mais il y a des trucs bien, des trucs excellents même mainstream. J’adore Playboi Carti, Kendrick Lamar, Tyler the creator. Il y a encore de très bons rappeurs.
Pozzo Live : Il y a encore des artistes dont tu attends les projets ?
R : Carrément. J’ai écouté le dernier single de Gazo, ça m’a enjaillé. Ça change de la zumba, j’ai l’impression qu’ils font tous le même son sinon. Le rap français est très diversifié et en même temps ça ne l’est pas du tout, c’est bizarre. Tu prends un mec comme Jul, c’est un mec qui a créé un son qui n’existe pas aux États-Unis. Il est chaud mais les copies de Jul ça sonne forcé, il y a des gars qui se conforment à un son et ça m’énerve. Parce que Jul en tant que tel, c’est un génie. Il fait ses propres prods, c’est la mauvaise personne à attaquer.
P.L. : Alors qu’il s’est pris énormément de critiques en étant une des voix les plus originales.
R : A 100 %, mais je trouve qu’il y a des artistes qui me font dormir au gaz. Il y a des bons gars dans l’underground français mais même là ça commence à se répéter. Par exemple, c’est cool ce que fait 8ruki avec « Swag », il a changé sa manière de rapper. C’est énervé. J’ai bien aimé aussi le dernier projet de Jwles et Serane où il est revenu en mode plug presque ASMR. Blasé était sur le projet, c’est un crack. Il y a des trucs cool quand même.
P.L. : Au final, tu cites pas mal d’artistes qui t’intéressent. T’as pas perdu foi dans le rap en fait.
R : J’ai jamais perdu foi. Tant que j’en fait, je vais jamais la perdre. C’est mon côté egotrip, mais je fais la musique que j’aime. Parfois je m’écoute et ça me fait kiffer. Surtout le dernier projet, mais j’ai récemment réécouté Hors Catégorie. Je réalise qu’il y a des projets que j’ai sortis à l’époque où la scène était pas au point. En soi, j’ai pas de projets qui ont flop, je me considère pas en compétition.
Pozzo Live : J’ai une autre citation. Dans Original Finesseur tu dis : « C’est pas parce que j’te fais rire, que tout c’que j’dis c’est une blague ». J’ai l’impression que tu joues de façon comique avec les réseaux sociaux et ton public. En même temps, on ressent qu’il y a des choses sérieuses derrière. Comment tu gères les deux aspects ?
R : C’est juste moi-même. Malheureusement, il y a des gens qui vont me prendre moins au sérieux parce que je fais des conneries, ça change rien à ce que je fais.
P.L. : Ces gens-là t’écoutent peut-être même pas.
R : Ils vont pas m’écouter parce qu’ils me prennent pas au sérieux, mais comme tu l’as dit, il y a des choses très sérieuses cachées. C’est plus efficace de faire passer un message dans un divertissement qu’un truc qui endort les gens. Le rap conscient c’est bien, mais les ¾ musicalement, que ce soit en anglais ou en français, ça m’endort. Alors que si le mec faisait la même chose sur une instru trap où tu places une phrase dans un son, ça a un meilleur impact. La bonne musique ça marque : To Pimp A Butterfly de Kendrick Lamar c’est un projet avec un background sur l’histoire de la musique noire mais le projet est bon, t’as envie d’écouter ça. Et quand tu as l’envie d’écouter, ça t’ouvre sur ce que ça dit.
P.L. : Les deux vont ensemble, il y a le côté politique et le côté musical qui se rejoignent de façon logique.
R : Je pense aussi que l’humour est fait pour passer un vrai message. En référence à un mec comme Yvick (Mister V), il a un peu le même problème, c’est même pire que moi.
P.L. : Tu avais fait un featuring avec lui.
R : Même plusieurs. Il fait vraiment rire les gens, mais il est pas pris au sérieux dans le rap. Pour faire rire les gens, faut pas être con, il faut une force intellectuelle pour vraiment faire rire.
P.L. : Surtout qu’il fait ça depuis longtemps, il est arrivé à le faire sur la durée.
R : C’est un peu le premier youtubeur français. A Montréal, on a toujours regardé le contenu francophone, il est connu depuis longtemps chez nous. La France, vous êtes le plus gros pays francophone avec le Congo et par vos infrastructures, un mec qui sera connu ici le sera automatiquement chez nous. Au Québec, on connaît Léna Situations, Squeezie, Ninho, Tiakola, …
P.L. : La culture se transmet.
R : Même au niveau underground, il y a des gens qui connaissent Serane, Rookie, Jwles. Il y a toutes sortes de rappeurs qui tournent. Il y a des français qui viennent à Montréal qui font de plus grandes salles que moi, alors que l’inverse fonctionne moins. Aucun rappeur chez nous font ce genre de salle, c’est compliqué. Enima aurait pu, mais la police arrêtait ses shows. A un moment, Loud était très gros avec le son 56K. Je crois que les français s’attendaient à ce genre de hit puis avec Toutes les femmes savent danser, c’est double platine chez nous, ils ont misé sur ce son en France mais j’ai pas l’impression que ça a fonctionné. Il a essayé de revenir en mode rap puriste, mais il a mélangé trop de sons. Chez nous c’est compliqué. Ça reste différent d’un concert de Tiakola par exemple, à part moi, Loud et aussi Fredz qui est arrivé à remplir sa Cigale, il y a peu de monde qui font ça en France.
Pozzo Live : C’est récent, ça reste encore compliqué de devenir connu en France pour un québécois ?
R : Je me dis qu’on va y arriver.
P.L. : C’est vrai qu’auparavant il y a déjà eu la scène belge qui a explosé (Damso, Hamza, Caballero & JeanJass, …).
R : C’est à côté, c’est ça le truc. Bruxelles – Paris, c’est 1h de train.
Pozzo Live : Il y a peut-être une culture commune plus rapprochée qu’avec le Québec ?
R : Oui, déjà l’accent belge est plus compréhensible. Damso et Hamza ils n’ont pas tant d’accents. J’ai jamais oublié, Drake avait fait une série de Bercy où ils ont ramené Hamza, mais ils ont mis un drapeau français, ils ont pas compris le truc. Les belges ils nous comprennent, ils ont les mêmes problèmes : ils ont les flamands, les wallons, le fait d’avoir deux cultures, deux langues comme au Québec. Les parisiens les ont pas pris au sérieux, Isha par exemple, ça fait longtemps qu’il rappe. Maintenant ils font l’Olympia avec Limsa.
P.L. : Excellent album d’ailleurs.
R : Carrément, quand je disais 90% du game est waterdown, des gars comme Isha et l’Imsa d’Aulnay ils sont très forts puis ils ont fait l’Olympia en indépendant, c’est beau. Toute leur vie ils ont travaillé pour ça, mais Isha c’est un ancien dans le rap belge. On m’a souvent dit que c’est l’un des premiers, voire le premier rappeur belge.
P.L. : C’est devenu le père du rap belge.
R : Voilà, mais les rappeurs belges, ils ont mis un moment à être pris au sérieux en France. Ça a pris un moment mais quand ça a fonctionné, ça a vraiment fonctionné. Donc je pense que ça pourrait marcher avec nous, mais en décalé parce qu’on est loin. Il n’y a pas la même proximité mais il y a une ouverture, on remplirait pas des Cigales sinon. C’est peut-être parce que je mets tout dans mon art.
P.L. : Quand tu crée, c’est entièrement toi.
R : Il y a ça, mais aussi parce que je suis à fond dans la direction artistique.
Pozzo Live : Tu réfléchis à chaque étape ?
R : En fait, je réalise que c’est pas la base de faire ça. Le rap chez nous, ils voient ça comme un loisir. Par exemple, le choix des prods est très technique, mais je crois que ça me distingue. C’est très important parce que c’est la première chose que les gens écoutent. C’est la musicalité du projet, ça passe par là.
Pozzo Live : C’est ce qui t’inspire aussi ?
R : J’écris toujours mes couplets en me basant sur les prods.
Pozzo Live : Pour revenir sur ta tournée. Comment ça se passe ? Comment le public réagit aux morceaux du dernier album ?
R : Ça se passe bien, ils connaissent bien les paroles du dernier projet. Vu les salles qu’on fait, c’était soit sold out soit plus de 80% vendu. Ce que je trouve fou, je vais dans des endroits où je savais pas qu’on m’écoutait, par exemple à Grenoble où tout le monde connaissait mes sons. J’ai l’impression que tous ceux qui m’écoutent sont venus et c’est ça à chaque date.
P.L. : Il y a des gens qui t’ont reconnu au Frites Alors (chaine de poutine québécoise) à Lyon, je l’ai vu dans ta story.
R : Dans toutes les villes c’est ça, même à Vienne, je savais même pas qu’on me connaissait à Vienne ! C’est là que je réalise qu’il y a beaucoup de trucs trafiqués dans le game et qu’en faisant des chiffres mais pas ceux de rappeurs géants…
P.L. : Il y a quelque chose de direct et donc de vrai.
R : T’as capté. C’est peut-être parce que j’ai une personnalité qui prend de la place, tu vois qui je suis, je tweet en majuscule, etc.
Pozzo Live : C’est sûrement des gens qui n’ont pas écouté tous tes projets mais un son ou t’ont vu dans High et Fines Herbes ?
R : Il y a des gens qui me connaissent avec High et Fines Herbes, d’autres avec Yvick (Mister V) ou encore avec Alpha Wann. Ou même sur un vieux son avec Hamza. Il y a différentes possibilités, par exemple Caballero et JeanJass qui m’ont ramené à leur Zénith. Je me fais reconnaître de partout dans la rue, même des endroits non francophones.
Pozzo Live : Et ça te fait quoi ?
R : Ça me fait plaisir, je suis toujours peace avec les gens, ça se passe jamais mal. Les gens veulent des photos, moi ça prend dix secondes de ma vie, si ça refait ta journée ça me fait plaisir. Même ce matin je suis arrivé à Gare de Lyon, le mec me regarde, je pensais qu’il allait pas me reconnaître, je passe devant lui et il me dit « est-ce que c’est toi ? » sans dire mon prénom et la j’explose. J’ai pris le temps de prendre un snap avec lui. C’est du marketing aussi, si 200 personnes voient sa story ils vont se demander qui je suis. Des fois c’est des trucs aussi bête que ça, mais c’est lourd de voir ça ailleurs qu’à Montréal.
Pozzo Live : Et c’est quoi tes prochains projets ? Il va y avoir une tournée québécoise ?
R : Oui, avec une date à Toronto, ça va jouer entre cinq et huit dates et il y aura un Club Soda à Montréal.
P.L. : J’imagine qu’il y a des fans québécois qui t’attendent avec impatience.
R : Grave, mais chez nous le marché est un peu plus dur. Par exemple j’ai fait un show gratuit pendant un orage, c’était aux Francofolies dans le centre de Montréal, j’y ai joué l’an dernier. Un jour sans orage, il y avait 13 000 personnes, quand j’ai joué sous l’orage, il y avait 5 000 personnes. Mais les personnes restantes, c’est des fans hardcore. Les Francofolies m’ont dit qu’ils ont jamais vu un show comme ça.
P.L. : Ça rend le concert mémorable.
R : C’était légendaire. Quand c’est gratuit, les gens sont là, tout le monde sort mais les salles vont se remplir quand même. Quand tu vends des billets chez nous c’est que tu commence à devenir chaud. C’est un challenge pour moi.
Pozzo Live : D’ailleurs, t’étais déjà venu faire des concerts à Lyon ? Tu penses quoi d’ici et t’attends quoi du concert ce soir ?
R : C’est ma troisième fois. Je sais pas si tu sais mais il y a une histoire à Lyon, c’était à la Marquise l’an dernier. Ils vont en parler ce soir. Il faisait trop chaud dans cette salle, c’était sur une péniche sur les quais [où il a fini le concert en caleçon], c’était dur.
Pozzo Live : Et ça va cette salle ? Tu l’as un peu testé ?
R : Ouai elle est cool. C’est un peu loin, on est à Vénissieux, la ville de Bassem (rire).
P.L. : C’est moins cool ça (rire).
R : C’était pour dire que c’est un peu le hood, on est habitué. C’est cool de fou la salle, puis c’est un lieu consacré au rap.
P.L. : C’est vrai que c’est rare des endroits comme ça.
R : Il y en a de plus en plus, il y a la place Hip Hop à Chatelet, c’est un studio de répétition. Je l’appelle le studio Rock & Roll parce qu’une fois j’étais dans le fumoir, je fumais un joint et on m’a dit de l’éteindre. Je suis resté sur cette histoire-là, ils n’auraient jamais dit ça à tonton Rim’K surtout que ça dérangeait personne. C’est la place Pop maintenant (rire). En dehors de cette blague, c’est cool comme endroit. Ici je suis dans le même genre d’endroit mais je peux m’enfumer.
Pour revenir sur Lyon, j’avais aussi joué au Transbordeur pour le concert de 8ruki et JMKS. Ils ont sorti un projet en collab où j’ai fait trois ou quatre sons où j’ai pu performer mon projet qui venait de sortir (CDF2). J’ai fait Savoir Faire, Brillance, … C’était un gros concert de 600 personnes, c’était énervé, il y avait même les gars de Lyonzon.
Pozzo Live : Et pour finir notre traditionnelle question de clôture, quel groupe ou artiste pensez-vous qu’on devrait interviewer ensuite ?
R : Vous pouvez interviewer Jwles demain, il joue à la Marquise, ça serait bien timé. Il va avoir le mal de mer (rire).
P.L. : Merci beaucoup.
Retrouvez tous nos autres entretiens ici !