Enorme plateau ce lundi avec le retour de Dark Tranquillity, cette fois dans le rôle de tête d’affiche. Ils seront accompagnés de Moonspell en co headline, et de Wolfheart et Hiraes en ouverture. Chaude soirée en perspective !

HIRAES

Seul groupe de la soirée m’étant inconnu, on débute par une découverte.  Le groupe allemand  s’est formé en 2020, mais semble d’après les cris de la foule avoir déjà une petite fanbase.

Facile de comprendre pourquoi, tant leur death mélo ultra moderne et à chant féminin est dans l’air du temps. D’ailleurs, la frontwoman Britta Görtz se donne à fond. Au-delà de la performance vocale, remarquable dans le growl, plus hésitante en chant clair, on notera sa capacité à captiver la foule.

On sent l’énorme influence d’ Arch Enemy dans la musique d’ Hiraes, même si n’est pas Michael Amott qui veut. Félicitation à ce groupe néanmoins, qui devra trouver son son à lui, mais qui mérite déjà tout notre respect.

Setlist :
  1. Through The Storm
  2. About Lies
  3. Under Fire
  4. We Owe To No One
  5. Undercurrent

         

WOLFHEART

Il y a des groupes qui, parfois, ne cherchent pas à attirer le sympathie des fans. Wolfheart est de ceux la. Ils en imposent par leur musique, leurs attitudes. Mais le fan service, non merci.

Mais quelle énorme claque ! La prestation est extraordinaire. De la musique, un death mélodique puissant et glacial, diablement visuel, aux attitudes surpuissantes des membres, à la précision des riffs habilement ciselés…

Ils piochent essentiellement des morceaux dans le récent Draconian Darkness et le premier album, Winterborn. Dommage de ne pas avoir de morceaux de l’excellent Wolves Of Karelia… Tuomas (chant) n’est pas un grand communiquant et préfère laisser le soin à ses acolytes d’échanger avec le public, se contentant de nous signaler qu’il n’a jamais vu un concert de Wolfheart sans Circle Pit, le public s’exécutant mécaniquement.

Une prestation dont on sort impressionnés, mais aussi un peu assommé par tant de puissance. On demande à revoir, mais avec un set plus long. Le plus tôt possible. Merci Wolfheart !

Setlist :
  1. Strenght And Valor
  2. Zero Gravity
  3. Burning Sky
  4. The Hunt
  5. Evenfall
  6. The King
  7. Grave

    

MOONSPELL

Même si les Portugais n’ont plus rien à prouver aujourd’hui, difficile de comprendre la présence de Moonspell dans ce plateau, tant leur registre semble jurer avec la brutalité du reste…

Même si je reste assez hermétique à leur musique, force est de constater que les Lusitaniens savent y faire pour emballer le public et les entraîner dans leur univers. Et l’enthousiasme que met Fernando Ribeiro à s’adresser au public, dans un Français de type qualité, est admirable.

Le groupe a épuré ses spectacles, mais pour le divertissement il reste Alma Mater. L’ hymne ultime que toute la foule chante en chœur alors que la salle se drape de vert et de rouge, les couleurs du Portugal. Magnifique !

Le show se conclut sur FullMoon Madness. Excellent moment teinté de générosité et de puissance. On attend du nouveau son pour la prochaine tournée maintenant !

             

 

  

 

 

 

   

     

DARK TRANQUILLITY

Dark Tranquillity en live, c’est toujours super. Voilà ce qu’on entend autour de nous. Force est de reconnaître la chose : Michael Stanne and co savent y faire pour installer un show limpide.

Le groupe à fait sa mue tranquillement, et avance désormais comme un seul homme. Reste seulement Michael Stanne et Martin Brandström, piliers d’un temps révolu ou le groupe puisait son inspiration dans des influences Thrash.

Après 35 ans d’activité, le groupe a prouvé avec son dernier album, l’excellent Endtime Signals  qu’il n’avait rien perdu avec les années : la formule fonctionne toujours et les nouveaux morceaux s’insèrent à merveille dans la setlist.

Le show est réglé comme du papier à musique, Johan Reinholdz pose ses riffs, Michael Stanne échange énormément avec le public ( Ce soir, il y aura du vieux, de l’obscur et de l’évident ! ) et respire le bonheur (un homme adorable que j’avais eu la chance d’interviewer il y a quelques années )

Nous auront droit à 6 titres de Endless Signals, le tout entrecoupé de pépites du passé ( mention spéciale à Empty Me ), des excellents Misery’s Crown ( en apothéose ), Atoma et Phantom Days… Un show sur mesure, et un vrai moment de bonheur partagé !

 

Un grand merci aux équipes du Bikini, aux artistes et au crew, mais aussi à Noiser !

Crédit photo Gregory Leruste

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