Le 30 avril 2019, nous avons eu l’insigne honneur d’assister à la Nuit de l’Enfer, date finale parmi les 14 du W4rm-Up 7our 2k19 en prévision du Hellfest qui approche à grands pas !
Une soirée placée sous le signe du Hard Rock 100% Frenchie avec 5 groupes de Punk/Metal
Mais surtout une soirée qui permettait à tous de découvrir ou redécouvrir, l’ambiance du plus grand festival de metal européen… à 29 € seulement ! Quand on connaît le coût d’un pass pour le Hellfest, un prix aussi bas pour une soirée avec 5 groupes renommés, est vraiment un sacré plus qui vaut la peine d’être notifié !
Les moins curieux pourront sauter directement à la fin pour découvrir notre retour sur la soirée en général ou plus sobrement notre conclusion…
Princesses Leya
Les Princesses Leya – l’un des deux groupes qui se partageaient l’affiche sur chacune des 14 dates de cette tournée Warm-Up – avaient la lourde tâche d’ouvrir le bal avec leur rock metal humoristique très efficace pour ambiancer l’assemblée. Et pour commencer ? directement une cover de l’auteur/compositeur/interprète Victoire de la musique 2016/2017… et dont je déteste le prénom… j’ai nommé Vianney.
Bon OK, on enchaîne sur la reprise du tube « Makeba » de Jain… donc ça passe mieux…
Le groupe enchaînera sur une troisième reprise/modifiée/débile de Sabrina – Boys Boys Boys… modifiée en Balls Balls Balls pour rendre le tout beaucoup plus gay.. Et profitera de l’occasion Zénith pour présenter en live son tout dernier clip « Ustensiles ».
« Princesses Leya je ne connaissais pas du tout et ai trouvé le show plutôt sympa, alliant humour et musique ! le clip des Pouces (Ustensiles ndlr.) était sympa ! » (Marion, dans le public)
Premier concert de la soirée, premiers éclats de rire, premier Wall Of Death (de quoi impressionner les neophytes). 45 minutes qui passent très vite. Grosse marade, peut être plus efficace en humour qu’en musique d’ailleurs mais le groupe est jeune et leur répertoire encore à ses balbutiements.
Au bout du compte, on ne sait pas si on a plus dansé ou rigolé mais c’est aussi là tout l’objet de leur show…
Setlist
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- Pas là (Vianney cover)
- Makeba (Jain cover)
- Balls Balls Balls
- Ustensiles
- Time of my life
- Pour une vie plus douce
« Mais comment veux-tu que je joue du punk ?! ma guitare est accordée !!
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Dagoba
Comme d’habitude, Dagoba – l’autre groupe qui assurait les 14 shows de la tournée – proposait ce mardi soir un show aussi mélodique que brutal ! L’alternance de chant saturé et chant clair, de Shawter rythme chacun des tubes que le groupe entonne, mais la puissance ne désempli jamais ! Amoureux incontournables de Circle Pit, la main l’air, l’index tendu et l’œil torve, ce dernier n’a de cesse que d’inviter son public chéri à entretenir le tourbillon infernal qui s’affaire sous son nez ! On attend impatiemment le Hellfest pour voir si le Vortex dépassera l’ampleur de la tornade engendrée par Mass Hysteria en 2016 ? Après tout, vu la taille gigantesque de leur WoD en 2014.
Le rendu est à l’hauteur de la réputation : mélodique, sonore, et un peu violent pour les non initiés comme me le confiait Guillaume (amateur de rock venu pour découvrir l’ambiance metal /Hellfest) avec qui je discutais de ses impressions.
Seule fausse note mais c’est une caractéristique commune au style musical… L’ambiance sonore est tellement impressionnante qu’on a parfois du mal à discerner le morceau qui se joue si on n’est pas un expert !
là encore, rien de choquant Marion, je te rassure 😉
Setlist
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Intro
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I, Reptile
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Abyssal
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Face the Colossus
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Black Smokers (752° Farenheit)
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Tenebra
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Inner Sun
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The Infinite Chase
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When Winter…
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Epilogue
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The Sunset Curse
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Vantablack
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The Things Within
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Tagada Jones
Tagada Jones… ce nom vous dit quelque chose pas vraie ? Quand vous l’entendez le petit Keupon en vous a envie de ressortir à gros coups de rangers ?! Et bien soit !
Encore une fois Tagada nous a régalé d’une prestation explosive mêlant effets pyrotechniques (comme les autres groupes c’est vrai) et puissance musicale extravagante. Pogos, Circle Pit, Wall of Death tout y passe…
Tagada trouvera toujours son public au RDV. C’est un peu comme une institution, on connait les tubes et on les reprend volontiers en secouant la tête et en scandant « Mort aux cons » ! Quand débute la douce mélopée de « La Peste et le Choléra » Tout le monde explose. Pas mal de chansons de leurs récents albums dissidents & la peste et le choléra, beaucoup moins des vieux morceaux (le feu aux poudres, l’envers du décor…) mais bon, c’est aussi le format de 45 min qui veut ça malheureusement…
Excellente prestation donc, avec un Niko – à la voix inimitable et puissante – généreux et toujours aussi révolté que d’Antan. Les riffs de Stef et Waner n’ont rien à lui envier niveau énergie et derrière eux un Job qui parait être animé de spasmes démoniaques assis devant sa batterie. C’est ça aussi qui est incroyable après tant d’années avec Tagada Jones, toujours un message de colère porté par la joie te la patate !
Tous les retours sont positifs pour les amateurs du genre. On regrettera peut-être une once de saturation qu’on ne retrouvait pas chez les autres artistes de la soirée… Mais compte tenu de l’ambiance assurée et de l’énergie partagée, on pardonne sans forcer !
Le groupe profitera d’un moment d’accalmie pour rendre hommage aux absents, en saluant la mémoire de leur premier batteur et ami, Benoit, décédé l’avant-veille. On saluera le fait de ne pas verser dans le sentimentalisme.
Ciao Benoit, et pour les Tagada, on vous revoit au Hellfest on le sait, toujours avec le même énergie.
Setlist
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Envers et contre tous
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Zéro de conduite
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La peste et le choléra
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Yec’hed mad
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Instinct sauvage
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Karim & Juliette
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Pertes et fracas
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Vendetta
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Vendredi 13
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Je suis Démocratie
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Mort aux cons
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Mass Hysteria
La bande de Mouss proposait un show assez classique mais toujours aussi efficace. Une bonne présence scénique avec une interaction forte avec son public de furieux et de furieuses… Il est toujours très impressionnant de voir à quel point le public est fidèle et revient pour les voir même après 10, 15… 25 ans ! insatiables les fans, toujours au rendez-vous même après 9 albums ! Le New Metal de Mass Hysteria est une valeur sûre en festival. On se souviendra toujours du Circle Pit géant autour de la régie au Hellfest 2016 ! Et bien entendu, des circle pit, il y en avait parmi les furieux !
« Super content des concerts de Mass Hysteria & Tagada Jones qui gardent cette même pêche depuis autant d’années, ça fait toujours autant plaisir. » (Guitoune, interrogé dans le public)
Setlist
- Reprendre mes esprits
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Vae soli !
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Une somme de détails
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Positif à bloc
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Arômes complexes
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Nerf de bœuf
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Chiens de la casse
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Plus que du métal
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Contraddiction
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Furia
Ultra Putain de Vomit
Après l’OlymPutaindePia, le ZéPutaindeNith putain !! Chez Pozzo Live on n’est pas très objectifs quant à ce groupe, qui fait clairement parti de nos chouchous ! On sait qu’un concert d’Ultra Vomit sera TOUJOURS un excellent moment, autant d’un point vue musical que délirant ! Une fois n’est pas coutume, la bande à Fetus nous propose un habile mélange punk hardcore / Doom Black / Heavy / Pop lol, et l’alchimie prend sans surprise aucune !
- Le groupe s’arrête au bout de quelques chansons pour nous offrir un laïus absurde dont seul Manard a le secret et qui rappelle à tout le monde s’il le fallait, qu’un Zénith, on en fait pas tous les quatre matins ! Éclat de rire généralisé : on vous offre un replay pour rire avec nous et au passage, on vous offre le featuring avec Niko Jones pas encore fatigué après son concert 2h plus tôt ! (crédit vidéo : François Montupet) !
Viennent le moment d’entonner les tubes « Kammthaar » puis « Évier Métal », et de parachever l’ambiançage de l’assemblée qui reprend chacune des paroles à l’unisson, amoureusement. Rappelons que nos Ultra Vomit, aussi nationaux qu’ils puissent être aujourd’hui sont des enfants de Nantes et qu’ils sont un peu à la maison ici. Les scènes de la ville leur sont familières. Le Ferrailleur, La scène Michelet, sont un peu leurs cantines et le Hellfest, c’est clairement la famille.
A noter qu’il s’agit du premier concert d’UV auquel nous assistons sans « Je collectionne des canards », tout de même… La révolution est en marche.
A la fin du show – toujours de haut niveau technique ce qu’il convient de rappeler devant un groupe de métal parodique – traditionnel moment de saluer et de remercier son public, est teinté d’une note d’émotions qu’on ne leur connait pas, et on ne peut pas râter un Matthieu Bausson en larmes (de joie bien-sûr) car oui, rappelons-le encore, le Zénith, c’est quand un putain d’accomplissement !
Chapeau l’artiste.
Setlist
- Looney tunes theme
- Fort boyard theme
- Darry Cowl Chamber
- Les bonnes manières
- Un chien géant
- E-tron (digital caca)
- Je ne t’es jamait autans aimer
- Calojira
- Takoyaki
- Jésus
- Quand j’étais petit
Rappel:
- Kammthaar
- Evier metal
- « Ultra Vomit, ça doit faire presque 10 fois qu’on les voit en concert et j’adore toujours autant ! Ils sont funs, savent mettre l’ambiance, jouer avec le public, et sont hyper accessibles !
Mention spéciale pour la fin du concert une grosse chenille sur une version de aux ambiances noix de coco » (Marion)
Mais sinon, quid de la soirée globale et de ses à-côtés ?
La tournée Warm-Up en général, est avant tout une occasion pour le staff de rencontrer ses fans et de partager des moments à leur contacts (impossible pendant la course que représentent les 3 jours du Hellfest !)
- Le retours que nous avons eu des différentes soirées étaient tous très très positifs mais pour avoir vécu le grand final de Nantes, on parlera ici de ce qu’on connait :
- Soirée exceptionnelle pour seulement 29 € !
- On a vraiment un aperçu du Hellfest avant l’heure, la poussière en moins pour les anciens qui ont connus les mainstages non pavées. Le staff et les troupes de Monic La Mouche ont réussi a recréer cette ambiance unique dans un Zénith qui d’habitude est plutôt insipide.
- Aucun problème technique à déplorer, un son plutôt très bien masterisé pour l’ensemble des groupes (exception mineure faite de Tagada Jones comme expliqué plus haut), que ce soit en fosse ou en tribune. Animations de scène au top, pendant ET entre les projections, que ce soient les jeux pyrotechniques ou la scénographie « Métal Hellfest » recréée pour l’occasion. On regrette néanmoins que cette pyrotechnie sus-nommée empêche les médias d’accéder en Front Stage pour shooter les prestations… (Nous nous excusons au passage pour la qualité moindre des photos et vidéos que nous proposons sur ce report, pour cette raison) Et la piqûre fait d’autant plus mal quand on voit passer les photographes officiels de Mass Hysteria la fleur au fusil… Pas hyper fair-play de la part du groupe mais passons…
- Le hall du Zénith, habituellement froid transformé en Merch aux multiples activités : Cela fait d’un lieu habituellement de passage, un véritable lieu de rassemblement.
- Avec plusieurs animations à la clef, Air Guitar, dégustation d’alcool, Merchandising riche – quelques retours déçus par l’abondance de merch aux couleurs du thème Star Wars plutôt que juste Hellfest ou Groupes mais rien de bien alarmant – et photobooth, le public était libre de ses allés et venues comme il le voulait, quand il le voulait, comme dans un véritable festival.
- Quant à la dégustation de Spiritueux, il fallait gagner au bras de fer d’après nos informations mais nous étions trop occupés avec le concours d’Air Guitar animé de main de maître par Jimmy Clisson (qui n’est pas du genre à se laisser dépasser par les relous/bourrés qui cherchent à voler la vedette) pour nous pencher sur la question.
- Le Air Guitar est un poil confidentiel et en tant qu’habitués des concours des autres villes de la tournée (sélections + finale), le format est assez déroutant mais on ne crache pas dans la main qui nous nourrit ! Rdv le 20 juin à 19h sur la Hellstage pour élire le champion du Hellfest 2019 !!!
- Enfin, Big Up à Flibustier qui proposait sa gamme toute nouvelle de bijoux Hellfest. Très beaux mais attention, pas pour toutes les bourses (prévoir entre 100 et 600 LE bijou). Cela dit, ces tarifs ne font pas peur à tout le monde car leur responsable de communication me confiait qu’ils avaient très bien marché pendant a soirée. En même, comparé à la bagatelle que représente le weekend complet (400 à 600 € par personne en général en comptant le déplacement et les consommations), cela permet de relativiser.
Conclusion de cette soirée d’exception
- Ok, la pinte est un peu trop chère, surtout pour de l’Heineken ou de la Desperados (respectivement 6,5€ et 9€ sans la consigne tout de même !!), et les sandwiches sont partis vraiment très vite… mais c’était vraiment une super bonne mise en bouche en attendant le mois de juin qui donne GRAVE envie d’y être.
- Avis du même Guillaume que cité plus haut :« Néophyte en métal avec une attirance particulière pour le monde « Rock », j’ai découvert ce W4RM UP avec un grand plaisir. Depuis le temps que j’entends parler du HellFest, enfin un aperçu ! Une ambiance au top avec une vrai communion de la populace, des animations sympathiques dans le hall et surtout 5 groupes pour 5h de concert qui sont passées assez vite grâce au format de 45 min. Pas touché de la même manière par tous les groupes mais c’est aussi l’esprit je crois. Donc dans l’ensemble, une très bonne soirée qui m’a donné envie de passer au HellFest pour voir ça en plus grand ! »
- Le petit plus qu’on aurait voulu ?
- Un petit speech de Ben Barbaud sur scène ou un teasing sur une nouveauté prévue au Hellfest, pourquoi pas ?
- Merci Alexxx Rebecq pour cette soirée, Merci ben Barbaud pour tout le reste et merci aux groupes pour cette soirée 100% frenchie !! Il va falloir taper haut et fort pour l’édition 2020 du Warm-Up mais on s’inscrit d’ores et déjà pour y assister si vous voulez bien de nous !
- Maintenant, dernière ligne droite pour le Hellfest 2019. Restez connectés, on va vous proposer une petite sélection de Running orders bien sentis pour ceux qui ne seraient pas encore sûrs de l’organisation de leur weekend ! On a d’ailleurs déjà commencé avec le Running Order pour les vrais Bonhommes, publié vendredi dernier.
🤘🤘See you in Hell fellas !! 🤘🤘