Nous sommes le 9 mai 2019, Disturbed, le groupe de Chicago porté par son chanteur David Draiman fait le show à l’Elysée Montmartre.
Ce soir la salle ouvre étonnamment ses portes avec une demi-heure d’avance. C’est avec cette même demi-heure d’avance que démarre la première partie.
19h30, les lumières s’éteignent, Thunderstruck d’AC/DC retentit dans les enceintes puis voilà que déboulent les britanniques de Skindred sur un remix techno de la marche impériale.
Le groupe sait y faire avec le public, il a roulé sa bosse. Les musiques font mouche, le chanteur Benji Webbe emmène le public dans son univers. « Vous êtes chauds ? On se croirait Allemagne là ». Après une demi-douzaine de chansons et nous avoir promis un retour en décembre (tête d’affiche à la Maroquinerie le 18/12/19) le groupe laisse un public survolté. Contrat rempli.
20h30 (et toujours cette-demi-heure), l’écran en fond de scène passe des images d’archives du groupe ainsi que des messages grandiloquents « When music is a weapon, we are indestructible ». Disturbed entre en scène.
Les américains ouvrent le bal avec Are You Ready, extrait du dernier album Evolution. Suivi de Prayer, du deuxième album Believe.
C’est sur un plateau très épuré que le groupe progresse. Une batterie aux couleurs de l’album Evolution, et un écran retransmettant les images des cameramans présents dans la salle.
Vengeful One du précédent album se fait entendre, suivi de The Animal et Stupify avant un solo de Dan Donegan.
Après Voices et Land of Confusion c’est au tour de John Moyer de nous faire un solo de basse. Il est accompagné sur la fin par Mike Wengren à la batterie qui terminera tout seul cette parenthèse de démonstration musicale. No More, autre extrait du dernier album est interprété ce soir.
Il s’en suit un discours prononcé par David Draiman, qui est diffusé avec sa traduction française apparaissant sur l’écran de fond. Message de commémoration et d’espoir pour ceux combattants des addictions, des dépressions, ou ceux étant partis de cela, avec les numéros d’appel d’aide aux addictions d’alcool et de drogues qui s’affichent en fin de discours.
Moment acoustique pour la balade A Reason To Fight où un deuxième guitariste se présente sur scène, il s’agit de Jeremy Jayson un roadie du groupe.
À la fin du morceau David fait un émouvant discours sur les personnes qu’il pleure d’avoir perdues et le combat qu’il reste à mener « I miss Chester (Bennington), I miss Chris (Cornell) ». Il demande aux gens qui luttent contre des démons, des addictions de lever la main et une grande moitié de la salle s’exécute, « you’re not alone » leur dit-il.
La balade suivante, Hold on to Memories, est illustrée par des archives photos du groupe avec leurs proches ainsi que d’autres célébrités musicales. On reconnait ici et là Vinnie Paul, Jacoby Shaddix, Chester Bennington, Jonathan Davis, ..
Après les photos viennent les vidéos grandement remplies d’images de Chris Cornell, Chester Bennington ou Vinnie Paul.
La séquence émotion se termine naturellement avec la reprise du tube Sound of Silence de Simon and Garfunkel, où piano et tambours sont de sortie.
Indestructible et Inside the Fire viennent remettre de l’énergie au sein de la foule, et c’est déjà l’heure du rappel.
A peine remonté sur scène, David interpelle un père qui tient sa fille sur les épaules et les invite tous deux à le rejoindre sur scène. Ils s’assoient donc devant le set de batterie pour profiter directement sur scène de la chanson The Light; qui est illuminée des portables de la salle, à la demande du chanteur.
Après Stricken le public s’en donne à cœur joie sur Down with the Sickness qui clôture cette soirée (OH WAH AH AH AH !!).
Setlist:
1. Are You Ready
2. Payer
3. Vengeful One
4. The Animal
5. Stupify
Guitar Solo
6. Voices
7. Land Of Confusion
Bass Solo
Drum Solo
8. 10 000 Fists
9. The Game
10. No More
11. Reason To Fight
12. Hold On To Memories
13. Sound Of Silence
14. Indestructible
15. Inside The Fire
Rappel:
16. The Light
17. Stricken
18. Down With The Sickness
Live report : Gaël Photos: Charles + Gaël