Beneath The Eyrie
par Pixies
Après 3 ans d’attente, les Pixies reviennent avec un nouvel opus pleins de promesses… Alors Beneath The Eyrie bonne surprise ou grosse déception ? Aujourd’hui on vous dit tout.
Pour ma première chronique, j’ai choisi le groupe interprète de Where Is My Mind (connue notamment grâce à l’excellent Fight Club), que l’ado qui jouait de la batterie à ses heures perdues que j’étais avait tenté comme galop d’essai pour ses premiers balbutiements en percussion.
Avec un 7eme album studio aussi tumultueux que l’histoire de leur groupe, les Pixies étaient de retour le 13 Septembre pour le plus grand plaisir des fans de la première heure.
Le groupe de rock alternatif américain, sans surprise, mais sans déception aucune fait son « come back » avec des sonorités diverses et variées qui vous feront voyager dans leur étrange univers peuplés de personnages et histoires plus loufoques les uns que les autres.
Avec Beneath the Eyrie, les Pixies font ce qu’ils savent faire de mieux, à savoir leur “son” si particulier, marquant une renaissance du groupe, comme s’ils s’étaient retrouvés après plusieurs années hésitantes.
L’album passe de la mélancolie la plus complète à des regains d’espoir, emmené par la voix de Black Francis, reconnaissable entre mille, le tout en étant cohérent.
Parfois à la limite du folk pour certaines chansons, très midwests, comme Daniel Boone, ou encore Death Horizon, d’autres fois avec des riffs beaucoup plus “darks” et rythmées très rétros comme la chanson St. Nazaire, les Pixies nous offrent 38 min éclectiques, jamais lassantes, et dont on aurait bien prolongé la durée.
Vous aurez peut être remarqué une certaine profondeur, un grain indescriptible dans le son, qui amène de la puissance, de l’authenticité, et porte merveilleusement bien les chansons des chansons aussi torturées que magiques…
Et bien la raison en est simple, l’album a été enregistré dans une église désaffectée, ce qui donne cette acoustique si particulière, envoûtante à souhait.
Je vous laisse avec ma chanson “coup de coeur”.
Beneath The Eyrie
par Pixies