Briton Bond et Cody Quistad de Wage War

Wage War était en ouverture du concert de Papa Roach au Zénith de Paris le 05 février. L’occasion pour nous de discuter avec le vocaliste Briton Bond et le guitariste Cody Quistad.

Pozzo Live : Bonjour comment allez-vous ? Est-ce que tu le début de la tournée se passe bien jusqu’à présent ?

Cody Quistad : Oui, ça se passe très bien. C’est le dernier concert Européen de cette tournée, ça a été un très bon moment, de gros concerts. Les gars de Papa Roach sont très gentils et on s’amuse bien.

Pozzo Live : Votre sixième album The Stigma est sorti 7-8 mois maintenant. Est-ce qu’avec le recul tout s’est bien déroulé pour son écriture ? Est-ce que vous êtes content des retours jusqu’à maintenant ?

Briton Bond : Je pense que le processus d’écriture a été un peu différent de ce qu’on a fait jusqu’à présent. On a un peu tout déconstruit et au lieu de faire un album en un mois, on a pris une ou deux semaines par ci, une ou deux par-là, sur toute une année Ça nous a pris presque une année à le faire, non ?

Cody Quistad : Oui, à peu près.

Briton Bond : Et ensuite, ouais, juste mettre ensemble les morceaux qu’on avait aimé dans ces sessions. Je trouve que cet album est génial !

Pozzo Live : Votre premier album n’a pas encore dix ans que vous êtes au sixième. Un tous les deux ans en moyenne. Pas trop sous pression de ce rythme rapide d’écriture et de tournée ?

Cody Quistad : Oui, je crois qu’on a toujours plus ou moins évolué à notre propre rythme, ce qui a heureusement toujours été plus ou moins raccord avec les besoins en musique des labels. Je pense qu’on est tellement souvent en tournée en tant que groupe, que quand on sort un album, on veut s’assurer du fait qu’on puisse le jouer en première partie et en headline, et ainsi de suite. Mais oui, la musique change énormément donc je pense que tout le monde essaie d’en sortir plus maintenant. Et on va essayer de se maintenir autant qu’on peut, tout en s’assurant que la musique qu’on fait aie le temps d’être jouée.

Pozzo Live : Repartez-vous de zéro à chaque session d’écriture ou gardez vous des anciennes idées ?

Briton Bond : Je crois qu’il te reste encore un dossier de riffs de 2015, non ?

Cody Quistad : C’est vrai qu’on a encore un genre de cimetière avec plein de vieux riffs, mais on est plus souvent enthousiastes pour les nouveaux trucs. Donc on a probablement pris une ou deux parties d’autres trucs, mais c’est plus souvent juste des nouvelles choses.

Pozzo Live : Et peut-être qu’en 2020 vous avez eu le temps d’avoir beaucoup de nouvelles idées.

Cody Quistad :  Oui, plein d’idées ! [Rires]

Pozzo Live : Comment se passent les sessions d’écriture ? Êtes-vous tous ensemble tout le temps  ou bien cela se fait-il séparément au début ?

Cody Quistad :  C’est moi qui fait la majeure partie de l’écriture pour notre groupe. Puis quand le projet commence à se concrétiser tout le monde arrive et fait des retours. On fait briller tout ça pour que ça devienne ce qu’est Wage War, avec les idées de tout le monde prises en compte. Chaque chanson fonctionne différemment, parfois on les démarre tous ensemble, parfois non. Mais en général c’est moi qui démarre sur un petit set up avec un ordinateur.

Pozzo Live : Parlons tournée. Quelles sont, selon vous, les pires et les meilleures choses quand on est en tournée ?

Briton Bond : Il y a plus de bonnes choses que de mauvaises, je dirais. Par exemple, on s’amuse toujours beaucoup, mais je pense que ce qui est le plus frustrant c’est qu’on doit toujours se dépêcher pour aller d’un endroit à un autre pour au final juste s’asseoir et attendre. Parfois c’est “il faut y être à 6 heures du matin, et après vous ne faites pas de balances avant midi” donc c’est surtout de savoir comment remplir ce temps entre deux qui est compliqué.

Cody Quistad : Oui, l’ennui, surtout, aussi bizarre que ça puisse paraître. Les 40 minutes où on est sur scène sont incroyables, mais les autres 23 et quelques heures…

Briton Bond : C’est parfois ennuyeux, ouais.

Cody Quistad :  Les autres 23 heures et quelques peuvent être épuisantes, parfois. On essaie de trouver des moyens pour les remplir de choses cool, mais on n’y arrive pas toujours. Même si on essaie de s’améliorer. C’est bizarre de dire ça parce qu’on a passé tellement de temps à devoir faire des heures de voiture dans la journée. On va dire que c’est un privilège, de s’ennuyer.

Briton Bond : On joue aussi beaucoup à Mario Kart !

Cody Quistad : Beaucoup de Mario Kart, ouais.

Pozzo Live : Est-ce qu’il y a un pays où vous n’êtes jamais allé, et qui n’est pas encore prévu, où vous rêveriez de jouer ?

Cody Quistad : Je crois qu’on a des vues sur l’Amérique du Sud, le Mexique, le Brésil…

Briton Bond : Ouais absolument !

Cody Quistad : On a beaucoup d’amis qui jouent là-bas. C’est ma réponse.

Briton Bond : Ça ne me déplairait pas de faire un concert à Dubaï, ça serait vraiment drôle.

Pozzo Live : Est-ce que vous avez une anecdote amusante ou notable de tournée que vous aimeriez partager ?

Briton Bond : Rien de trop fou ne s’est passé sur cette tournée. J’ai glissé dans la boue l’autre jour, en entrant dans une salle [Rires].

Pozzo Live : Peut-être sur une autre tournée que celle-ci ?

Cody Quistad : Je sais pas, y’en a plein. La moitié d’entre elles n’est probablement pas très appropriée. Il y a toujours quelque chose, en vrai. Briton qui est tombé et a glissé l’autre jour, c’était… [Rires]

Briton Bond : C’était très drôle.

Cody Quistad : Marqué au fer rouge dans mon esprit. Donc ça, c’était plutôt pas mal.

Briton Bond : Ouais, j’étais couvert de boue, c’était plutôt drôle.

Pozzo Live : Avez-vous des hobbies en dehors de la musique ? Même si je sais bien que la musique vous prend beaucoup de temps.

Briton Bond : On a tous beaucoup de hobbies, quand on rentre chez nous. Je sais que Chris, notre bassiste, vit près de l’eau et il fait beaucoup de plongée sous-marine et de choses dans le genre. Moi je pêche beaucoup, et Cody aussi.

Cody Quistad :Le golf, aussi.

Briton Bond : Oui, le golf.

Cody Quistad : Les armes … [Rire collectif]

Pozzo Live : Quel groupe ou artiste vous conseilleriez à Pozzo Live d’interviewer ensuite ? 

Cody Quistad : Je dirais Void

Briton Bond : Alpha Wolf, je ne sais pas si vous connaissez ? Ils sont très cool !

Merci à Briton et Cody pour leur temps et merci à Kinda Agency
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