Nouvel album, passage au festival Dream Nation le 1e novembre prochain… Nous avons eu l’occasion d’aborder de nombreux sujets lors de notre interview avec le DJ international, D-Sturb.

Pozzo Live : Bonjour D-Sturb ! Avez-vous hâte de performer au festival Dream Nation à Paris ?

D-Sturb : Hey, je vais bien merci ! Bien sûr, c’est toujours un plaisir de jouer pour mes ami.e.s Frenchies et, en plus, j’adore Paris. C’est génial d’y revenir.

Comment décririez-vous votre son et votre style à quelqu’un qui n’a jamais écouté de hardstyle auparavant ?

Je dirais énergique et hard, mais mélodique.

J’aime le contraste entre les breaks euphoriques et oniriques et les drops hard, style « dans ta face ».

Pour moi, la combinaison kicks hard et mélodies est la recette parfaite du hardstyle.

Quelles étaient vos influences musicales lorsque vous avez commencé ? Y a-t-il un DJ ou un producteur qui vous a particulièrement inspiré ?

Quand j’ai commencé à écouter du hardstyle, j’aimais Frontliner et Zatox pour leur énergie et leurs mélodies. Mais pour être honnête, j’écoute tous les genres, je me suis inspiré de tout ce que j’écoutais. Même le rock et le hiphop, que j’écoutais beaucoup à l’époque.

Votre nom de scène « D-Sturb » a-t-il une histoire ou une signification particulière ?

Pas vraiment (rires). Quand j’ai commencé à faire de la musique, je me souviens que mon voisin est venu un jour pour trainer et je lui ai demandé s’il avait de l’inspiration pour un nom d’artiste. Il a écrit une liste de noms et j’ai fini par choisir D-Sturb. Alors, bravo à mon ancien voisin, héhé.

Vous avez sorti un nouvel album cette année, intitulé Through My Veins. On y trouve de nombreuses collaborations. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ces featurings ? La partie création ? La performance live ?

Par exemple, avec Aversion, j’ai passé de très bons moments en studio. En plus d’être une personne formidable, c’est aussi un producteur extraordinaire. Nous nous sommes beaucoup amusés. C’était un plaisir de travailler avec tous les chanteurs et les auteurs-compositeurs pendant le séminaire d’écriture, en novembre l’année dernière.

Quel est votre processus de création ? Commencez-vous toujours par les kicks par exemple ? La mélodie ? Ou est-ce juste une vibe, une situation qui déclenche le reste ?

Cela dépend vraiment de mon inspiration. Parfois, j’ai envie de faire des mélodies pendant toute une journée, parfois des kicks ou d’autres créations sonores. Ou bien j’ai envie de travailler sur un arrangement afin d’ y intégrer des éléments que j’ai créés un autre jour.

Avez-vous un public préféré ? Et adaptez-vous vos sets à chaque pays où vous vous produisez ?

Je reviens tout juste d’Australie, ce fut un grand moment pour moi, encore une fois ! C’est la même chose pour d’autres pays lointains. Vous ressentez vraiment leur reconnaissance parce que vous effectuez un long trajet pour jouer pour elles.eux. Bien sûr, j’adore jouer aux Pays-Bas et dans le reste de l’Europe. Le hardstyle est très présent en Europe et je suis honoré de pouvoir voyager et rencontrer de nouveaux visages. La dernière fois que j’ai joué en France au Hard Boat, c’était complètement fou ! Alors j’ai hâte de jouer au festival.

Avec qui aimeriez-vous collaborer à l’avenir ? Y a-t-il un.e artiste d’un autre genre que le hardstyle avec lequel vous aimeriez collaborer ?

Skrillex. Ce producteur est une légende vivante !

Y a-t-il une nouvelle direction ou un son différent que vous aimeriez explorer dans votre musique à l’avenir ?

J’aime toujours expérimenter en studio. En général, je ne sais pas vraiment dans quelle direction je vais aller, mais parfois je m’inspire d’autres musiques et j’en tire des éléments pour de nouveaux morceaux.

Nous avons une question rituelle à la fin de chaque interview. Quel artiste nous recommanderiez-vous d’interviewer ?

Je fais un b2b (back-to-back) avec Vertile, donc je dirais le maître lui-même !

 

Entretien traduit de l’anglais.


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