Eric Vanlerberghe et Dylan Bowman du groupe I Prevail ont répondus à nos questions avant leur show complet à l’Olympia.
You can find an English version of the interview below.
Pozzo Live : Comment allez-vous ? Des nouvelles de Brian ? Est-ce que tout le monde va bien ? Vos familles, vos chiens, .. ?
Eric Vanlerberghe : Tout va bien, on va très bien. Ça a été une tournée très fun, compliquée mais très fun. Brian va bien. Il est juste… Il a… Sa voix, ses cordes vocales vont bien. Les incisions, là où les muscles ont été coupés, sont en train de se refermer, mais ça va aller. Il va bien, prêt à repartir. Mais à part ça tout le monde va bien ! Les chiens, les familles…Ouais, tout le monde va bien.
Dylan Bowman : Enfin, on manque à nos chiens mais j’imagine que ça, ça arrivera dans tous les cas [Rires]
Pozzo Live : On approche du deuxième anniversaire de True Power, comment est-ce que ça se passe jusqu’à présent ? Tous les shows sont sold-out ?
Eric Vanlerberghe : Tout sauf l’Italie, je crois ?
Dylan Bowman : Ouais c’était pas très loin.
Eric Vanlerberghe : Presque à guichets fermés.
Dylan Bowman : Oui, on en parlait justement en venant ici, du fait que c’est assez dingue comment on a pu voir l’évolution de façon exponentielle. La dernière fois qu’on est venus ici, je crois que c’était en 2019, on a fait Vienne et c’était le plus gros concert qu’on ait fait où que ce soit. Et maintenant on revient ici et… Y’avait environ 2500 personnes, un truc comme ça, et là on arrive ici et on commence à jouer pour genre 7000 personnes. Donc c’est vraiment cool de voir comment ça a évolué au cours des dernières années.
Pozzo Live : Vous avez sorti de nombreux albums. À quel point est-ce difficile de choisir les morceaux qui rejoindront la setlist en début de tournée ?
Eric Vanlerberghe : On parlait justement de la setlist de la prochaine tournée y’a quelques heures et, y’a quelques années on jouait tout ce qu’on avait parce qu’on n’avait que deux albums et un EP, donc c’était un peu : “Bon ben on va jouer toutes les chansons que les gens connaissent et c’est tout”. Maintenant c’est plus : “mince, ça fait longtemps qu’on n’a pas joué celle-ci, mais on peut pas enlever celle-là, elle est trop bien”… Donc c’est un peu plus compliqué, mais c’est un bon problème à avoir.
Pozzo Live : Est-ce que vous vous autorisez à changer quelques chansons d’un show à l’autre ?
Eric Vanlerberghe : Je crois que 99% du temps, la tournée n’aura qu’un seul set. Peut-être qu’on enlèvera une chanson si on estime que la direction du set n’est pas la bonne. S’il y a une petite accalmie ou un truc comme ça, ou si on s’endort un peu, peut-être qu’on enlèvera une chanson pour en ajouter une autre. Mais en général, je pense qu’on s’en tient à notre set on le fait comme on l’aime et on continue de le jouer encore et encore tous les jours. Et il s’améliore à chaque fois.
Pozzo Live : Est-ce que vous avez le temps d’écrire en tournée, ou est-ce que ça n’arrive qu’en studio ?
Eric Vanlerberghe : En général, on s’arrête pendant des mois, comme pour les derniers albums. On arrête tout, et on part pour six mois d’écriture environ. Et ensuite peut-être une tournée et puis on retourne prendre du temps… Mais c’est la première fois qu’on écrit – un peu pour garder les choses fraîches – entre deux tournées, peut-être sur des jours off sur la route. L’autre jour, on était… On était où ? En Allemagne ?
Dylan Bowman : Oui, on était à Hamburg.
Eric Vanlerberghe : Ouais. On avait un jour off et on a juste bossé sur des demos. Ça fait du bien de ne pas laisser les muscles créatifs refroidir entre deux, ne pas avoir à attendre d’avoir à nouveau un bout de temps libre.
Pozzo Live : Avez-vous des conseils pour garder sa voix et rester en pleine forme durant la tournée ?
Dylan Bowman : S’échauffer et récupérer c’est super, super important. Pour ce qui est de la nourriture, je suis sûr qu’il y a plusieurs options, mais j’essaie de rester confortable, quoi que ça veuille dire. Il y a tout un tas de trucs que je pense on pourrait faire avant les shows, mais je pense qu’à un moment, si tu t’échauffes trop, tu fatigues presque ta voix avant le set. Il y a des techniques vraiment cool qu’on explore ces derniers temps pour essayer de préserver nos voix, tout en gardant ce ton et cette énergie qu’on a d’habitude.
Donc on creuse ça un peu plus en profondeur sur cette tournée pour comprendre, ce qui est assez fun. Sans Brian, bien sûr, on aimerait qu’il puisse être là, mais c’est cool, parce que c’est comme jouer aux échecs et il y a des techniques où tu sais que tu gagneras en les utilisant , mais là on essaie quelque chose d’un peu différent tout en gardant la même expérience pour tout le monde. C’est cool.
Eric Vanlerberghe : Et puis sur les jour off, essayer de se reposer. Hier je suis sorti et j’ai fait la fête, mais là je me dis “oh mince, la prochaine fois que j’ai un jour off, je me repose”. On essaie de trouver le juste milieu. Certains jour off, on veut se sentir comme quelqu’un de normal, sortir prendre un café et visiter la ville, prendre du temps pour soi. Et certains jours on a juste besoin de rester au lit, se reposer, retrouver un peu d’énergie. Tant qu’on prend aussi soin de sa santé mentale. Parfois, j’ai juste besoin d’un jour où je me dis “Hey, je vais aller me promener tout seul un petit temps et essayer de reprendre mes esprits ». Il faut un équilibre entre les deux, en fait.
Pozzo Live : S’oxygéner l’esprit c’est aussi important.
Eric Vanlerberghe : Oui, tout à fait.
Pozzo Live : Est-ce que vous avez des rituels avant de monter sur scène ?
Eric Vanlerberghe : Vous avez vu le film Hot Rod ?
Dylan Bowman : Andy Samberg, vous savez qui c’est ? Andy Samberg ?
Eric Vanlerberghe : Ça doit être trop américain.
Dylan Bowman : Ouais. Il y a un film dans lequel ils font ce, ce truc, et c’est pas une prière C’est juste une poignée de main débile.
C’est une poignée de main débile et secrète entre nous tous et on la fait… À chaque concert…
Eric Vanlerberghe : C’était juste un truc drôle, c’était un film qu’on aimait tous, un truc assez drôle. Donc on l’a fait un jour avant un concert, on a fait cette poignée de main et on s’est dit, “eh, c’était plutôt cool, et si on le faisait à chaque fois ?”
Dylan Bowman : Ça nous regroupe, en quelques sortes.
Eric Vanlerberghe : Ça nous recentre.
Pozzo Live : L’année dernière, on a parlé de Lux Æterna, de Metallica. Vous avez aimé l’album ? Vous les avez vus sur scène ?
Eric Vanlerberghe : Je ne les ai pas encore vus. Je ne les ai toujours pas vus mais, oui, j’adore l’album. C’est un groupe qui existe depuis 40 ans, c’est difficile de battre ce côté nostalgique. Je pense que mes albums favoris sont toujours Ride The Lightning, et Justice For All, mais l’album qu’ils viennent de sortir est vraiment super cool. Lux Aeterna est incroyable. J’adore.
Dylan Bowman : C’est très inspirant de voir un groupe faire ça depuis si longtemps et continuer à sortir de la bonne musique et, vous savez, quelqu’un comme James Hetfield monter sur scène à son âge et être capable de faire du picking à cette vitesse mieux que la plupart des gens de notre âge. C’est super inspirant de les regarder et de se dire “C’est ça ma référence, c’est ça que je veux être, c’est ça que je veux être, peu importe l’âge qu’ils ont, ils gèrent toujours.”
Pozzo Live : Metallica était au Hellfest en 2022, vous y étiez en 2023 et eux reviennent cette année.
Eric Vanlerberghe : Peut-être qu’ils m’inviteront un jour avec eux [Rires]. Mais j’adore le Hellfest, c’était incroyable. Un de mes festivals préférés, dans ceux qu’on a fait. Largement. Tout ce feu, là !
Pozzo Live : Votre set sur la Main Stage du Hellfest était incroyable. Comment l’avez-vous vécu ?
Eric Vanlerberghe : Oh, c’était incroyable. C’était incroyable. C’était notre première fois hors de Paris. C’est dans quelle ville?
Pozzo Live : Clisson
Eric Vanlerberghe : C’est à quelques heures d’ici, c’est ça ? C’était cool de pouvoir explorer un peu en dehors de Paris. Et ce festival était putain de génial. La programmation était géniale. Et se produire devant une foule pas uniquement composée de fans d’I Prevail et juste de voir si le reste des Français veut s’éclater avec nous. Je me souviens que ce show était vraiment amusant, très amusant. On est sortis de scène en se disant, “hell yeah.” Je pense qu’on s’est fait de nouveaux fans à ce moment. On a rencontré beaucoup de nouveaux fans ce jour-là, ce qui est super cool.
Pozzo Live : Toujours fan de Magic, the Gathering ?
Eric Vanlerberghe : J’ai ce tatouage. Je suis allé dans une boutique de cartes tout à l’heure, j’ai pris un vélo et j’ai pédalé une heure environ pour aller chercher des cartes, des cartes françaises. J’ai un problème, c’est une vraie addiction.
Dylan Bowman : Je m’y suis un peu essayé. Je joue un peu mais j’arrive pas à suivre l’addiction qu’il a lui. Avant, j’étais dans les cartes Pokémon et je m’en suis débarrassé pour pouvoir jouer avec lui. Mais maintenant tous les deux jours y’a une nouvelle extension qui sort, et j’arrive juste pas à suivre toutes les combinaisons qui existent.
Pozzo Live : La dernière fois que nous avons parlé, vous rêviez de jouer au Japon un jour… Votre vœu s’est réalisé !
Eric Vanlerberghe : On y a joué…
Dylan Bowman : L’automne dernier, oui.
Eric Vanlerberghe : En octobre, c’est ça. Pour la première fois. J’ai adoré. Je sais qu’on a adoré tous les deux.
Dylan Bowman : C’était dingue. Je crois qu’il y avait à peu près 20 000 personnes la première fois…
Eric Vanlerberghe : Oui, sur le premier show. Oui on a joué avec Bring Me the Horizon, on est allés en tournée avec eux là-bas. A Tokyo, ils ont fait un truc qui s’appelle Next Gen Fast. Et il y avait eux, nous, Babymetal, Yungblud et plusieurs groupes Japonais et 20 000 personnes. On n’aurait pas pu rêver meilleur show pour notre première fois là-bas.
Pozzo Live : Les fans japonais ont la réputation d’être un peu fous pendant les concerts de métal. Vous êtes d’accord ?
Eric Vanlerberghe : Ouais.
Dylan Bowman : Ouais. Honnêtement, les circle pits étaient dingues et il y en avait plein. Il y avait cinq, six circle pits en même temps, mais ce qui était intéressant c’est qu’après chaque chanson on avait 2 applaudissements et ensuite ça s’arrêtait et ils attendaient le prochain truc, ce qui était assez différent au début pour nous, mais ce n’était pas un signe de “on n’a pas aimé”, c’était juste leur façon de montrer leur respect puis ensuite se remettre immédiatement à écouter, dire : “il y a quoi ensuite ? On veut le truc suivant.” Il y avait tellement d’énergie. Je dirais que c’est à égalité avec les foules Européennes, ce qui est cool. Les publics Européens et Asiatiques ont été super intenses pour nous jusqu’à présent. J’adore ça.
Pozzo Live : La dernière fois, vous nous avez recommandé d’interviewer Bad Omens et Spite. Quel groupe ou artiste devrait-on interviewer la prochaine fois ?
Dylan Bowman : Voyons voir… Je vais dire Spirit Box.
Eric Vanlerberghe : Pas mal. Left To Suffer sont de très bons amis à moi, très heavy metal, de bons amis. Ils sont incroyables, j’adore ces mecs. Ou… Je sors mon Spotify, voir ce que j’écoute ces temps-ci. Sylosis !
Dylan Bowman : Oh ouais !
Eric Vanlerberghe : Sylosis, ils sont britanniques, je crois. Josh Middleton a été guitariste pour Architects pendant un temps, mais son groupe Sylosis est putain d’incroyable. Je suis fan.
Interview réalisé par Gaël et Lory.
Merci à I Prevail, à Kinda Agency et à Distortion Concerts
ENGLISH VERSION OF THE INTERVIEW :
Pozzo Live : How are you guys ? Any news from Brian ? How is everyone else ? Your families, your dogs … ?
Eric Vanlerberghe : Everything’s good, we’re all good. It’s been a fun, challenging, but fun tour. Brian’s doing well. He’s just, he’s got the, his voice, vocal chords are doing all right. It’s just the incisions, were the muscles were just not healed up, but he’s fine. He’s good, ready to go. But, yeah, everyone’s
good ! Dogs, families… Yeah, everyone’s good.
Dylan Bowman : I mean, our dogs miss us, but I think that’s just going to happen no matter what, so… Yeah [laughs]
Pozzo Live : The 2nd anniversary of True Power is coming up. How is it going so far ? Is every show sold out ?
Eric Vanlerberghe : I think everything but Italy ?
Dylan Bowman : Yeah, it was pretty close.
Eric Vanlerberghe : Nearly sold out.
Dylan Bowman : Yeah, we were actually just talking on the way over here, how it’s pretty crazy how exponentially, you know, we’ve seen the growth. The last time we came over here, I think it was in 2019, we played Vienna, and that was our biggest show we’ve ever done anywhere. And now we’re coming over here and, you know, that was like 2500 kids or something like that. And then we come over here and we start playing like 7000 people. So it’s just really cool to see how it’s been evolving over the last couple of years.
Pozzo Live : You have released many albums now. How difficult is it to build a setlist at the beginning of the tour ?
Eric Vanlerberghe : We were just talking about the setlist for the next tour just a couple of hours ago, and, it used to be years ago that. We just played everything we had because we had two records and an EP. So it was like, well, we’re gonna play all the songs that people know, and that’s really it. And now it’s like ; we haven’t played this one in a long time, and but we can’t cut that one, that one’s too good. So that’s a little more difficult, which is, I guess a good problem to have.
Pozzo Live : Do you sometimes change a few songs on some shows ?
Eric Vanlerberghe : I think 99% of the time, it’s always like
the tour will have one set. Maybe we’ll cut a song if it just doesn’t feel like the movement of the set is going well, maybe there’s a little bit of a lull or something, or it’s a little sleepy maybe we’ll remove a song and add one other one. But for the most part, I feel like we, we hold our set in and we get it the way we like it. And we just keep running it over and over every day. It just gets a little better, a little better.
Pozzo Live : Do you have time to write songs on tour or does it only happen in the studio ?
Eric Vanlerberghe : Usually we take, like, months off, like, for the last few records, it’s like, all right, shut everything down. And we’re going to do six months or so of writing and then maybe do a tour and then go back and take another chunk of time. But this is the first time that we’ve been writing a little bit just to keep things fresh in between tours, maybe an off day on the road. Just the other day we were… Where were we ? Germany ?
Dylan Bowman : Yeah that was Hamburg.
Eric Vanlerberghe : Yeah. So had a day off and just worked on some demos. So it feels good to, to flex the creative muscle in between, not have to wait until you know, you got a chunk of time off.
Pozzo Live : Do you have any advice on how to stay healthy and save your voice on tour ?
Dylan Bowman : Doing warm ups and cooldowns is really, really important. As far as eating food, I’m sure there probably are some options. But, you know, I try to keep myself comfy, whatever that means. You know,
there’s a bunch of stuff that I feel like we could be doing before the shows, but I feel like there’s a point where if you’re warming up too much, you’re almost fatiguing your voice before the set. There are some really cool techniques that we’ve been diving into lately to try to save our voice, while still giving that tone and that full energy that we usually use.
So we’re actually kind of like digging deeper on this tour to figure that out, which has been a lot of fun. Without Brian being here, obviously we wish that he could be out here, but it’s cool because it’s like playing a game of chess and you have your certain way that you know you can win, but now we’re trying to do something a little different and still trying to get that experience for everybody. That’s cool.
Eric Vanlerberghe : And then on the off days, just trying to, I went out and had some fun yesterday, but now I’m like, oh man, I, next off day I need to just take a breath. So it’s, it’s it’s trying to balance that, you know, on an off-day, to feel like a normal person go out and get a coffee and walk around town and just try to take some time for yourself. And then, some days you just need to, like, I just need to stay in bed, rest up, get my energy back. So it’s… as long as you’re taking care of your mental health, too. Like, you know, sometimes I just need a day where I’m like, hey, I’m going to go wander on my own for a little bit and just try to collect myself, you know? But balance between those two for sure.
Pozzo Live : Refreshing the brain is important too.
Eric Vanlerberghe : Yeah, exactly.
Pozzo Live : Do you have any rituals before getting up on stage ?
Eric Vanlerberghe : Have you seen the movie Hot Rod?
Dylan Bowman : Andy Samberg, you know who he is? Andy Samberg
Eric Vanlerberghe : That must just be an American thing.
Dylan Bowman : Yeah. Well, there’s a movie, and they do this, like, thing, and it’s not a prayer… It’s just a silly handshake. It’s like a silly and secret
handshake between all of us and we’ve done it since before every show
Eric Vanlerberghe : It just was something funny in a movie that we all loved and that was funny. So we took it one day before a show. We did this like handshake and were like, “oh that was pretty cool, let’s do that every day.”
Dylan Bowman : It just kind of like, locks us in as a unit.
Eric Vanlerberghe : Centering ourselves.
Pozzo Live : Last year we talked about Lux Æterna by Metallica. Did you like the whole album and have you seen them on stage ?
Eric Vanlerberghe : I have not seen them yet. I still haven’t seen them, but,
yeah, I love the record. It’s a band that’s been a band for 40 years, it’s hard to beat that nostalgia. I think my favorite records are still Ride The Lightning,
and Justice For All, but that record they just put out was really fucking cool. Lux Aeterna is sick. I’m digging that.
Dylan Bowman : Yeah, it’s really inspiring to see one band carry on for so long and continue to put out a great product and, you know, someone like James Hetfield going up there and at his age and still doing down picking. That Fast. You know, better than most people that are, you know, our age it’s really inspiring to look up to them and go: “That’s my benchmark. That’s what I want to be.” You know, “That’s I want to be, however old they are and still ripping it.”
Pozzo Live : Metallica played Hellfest in 2022. You were there in 2023 and they came back this year
Eric Vanlerberghe : Maybe they’ll, they’ll invite me out. [Laughs] But I love Hellfest, was awesome. One of my favorite festivals we played. Hands down. All The fire.
Pozzo Live : Yourset on the Mainstage at Hellfest was great. How was it for you guys ?
Eric Vanlerberghe :
Oh, it was awesome. That was the first time in France not in Paris. What city is that in?
Pozzo Live : Clisson
Eric Vanlerberghe : So that’s a few hours away, right? So it’s cool to be able to go explore a little bit outside of Paris. And, and that festival
was fucking awesome. The lineup was awesome. and going out to a crowd that’s not just I Prevail fans and just see if the rest of the people of France
fuck with us. And, I remember that show being a lot of fun, a lot of fun. Walk off the stage going, “hell yeah.” I feel like we won a lot of fans over, like we made a lot of new fans that day, which is really cool.
Pozzo Live : Still obsessed with Magic : The Gathering ?
Eric Vanlerberghe : I got that tattoo. I went to a card shop earlier today, like, took a bike and rode about an hour away to go get some cards, some French cards. I have a problem. It’s an addiction.
Dylan Bowman : I’ve dabbled in it. I play a little bit, but I can’t keep up
with the addiction that he’s got. I used to do the Pokemon thing. I got rid of all that so I could play with him. And now it’s just like every other day there’s a new set coming out, and I just can’t keep up with how many combinations there are for it.
Pozzo Live : Last time, we talked about your wish to play in Japan someday. This has now become true.
Eric Vanlerberghe : We just played, last…
Dylan Bowman : Last Fall. Yeah.
Eric Vanlerberghe : October. Yeah. First time. Fucking loved it. I know we both loved it.
Dylan Bowman : It was insane. I think it was, like 20,000 people. The first time…
Eric Vanlerberghe : Like, that one show. Yeah. We played with, it was Bring Me the Horizon, we went on tour with them over there. And… In Tokyo, they did, it was called Next Gen Fast. And it was them, Us, Babymetal, Yungblud and and a bunch of Japanese bands and 20,000 people there. Couldn’t have had a better show, just our first time going over there.
Pozzo Live : Japanese fans have a reputation of going crazy during metal shows. Do you think it’s true ?
Eric Vanlerberghe : Yeah. Yeah.
Dylan Bowman : Honestly, they, the circle pits were insane. And there were plenty of them. You know, there’s five, six circle pits going at once. But one thing that we found interesting was after we would perform a song,
you would only get like two claps. I go stacked, and then they stop
and they wait for the next thing, which was a little different for us
at first, but it’s not a sign of like, “we didn’t like it”. It was just their way of showing respect and then immediately being like : “ We’re listening,
what’s next ? We want the next thing.” So much energy. I would say it’s on par
with European crowds, which is cool. European and, the Asian crowd
so far have just been so intense for us. I love that.
Pozzo Live : Last time you recommended us to interview Bad Omens and Spite. Which band or artist should Pozzo Live interview next ?
Dylan Bowman : Let’s see… I’m going to say Spirit Box.
Eric Vanlerberghe : Very good. Left To Suffer it’s good friends of mine really heavy metal, good friends, they’re awesome, love those dudes. Or…
Pulled my spotify, see what I’ve been listening. Sylosis !
Dylan Bowman : Oh yeah !
Eric Vanlerberghe : Sylosis, they’re from the UK I believe. Josh Middleton used to play guitar in Architects for a little bit, but, his band Sylosis is so fucking sick. Big fan.
Interview carried on by Gaël et Lory.
Thanks I Prevail, as well as Kinda Agency and Distortion Concerts for this opportunity