Le Fondateur de l’Initial Festival à Bordeaux répond à nos questions en amont de la 2e édition !

Après une première édition réussie, l’Initial Festival revient à Bordeaux les 1 et 2 septembre 2023. Avec l’expérience et le retour des festivaliers, l’équipe est prête pour la rentrée ! Le Fondateur, nous en dit plus.

 

Live & Curious

Avant de commencer, quelques questions très rapides !

⚡️ Au réveil : plutôt Salomé ou Éléphantmat ?

Plutôt Salomé, on va dire.

⚡️ Sur un concert, tu préfères être proche des platines et de l’artiste ou plutôt un petit peu éloigné, mélangé dans la foule ?

Plutôt un peu éloigné, comme ça je vois un petit peu ce qui se passe de partout. Je suis sur une vue à 360.

⚡️ Plutôt « early bird » à faire les premiers sets de 18h00, ou plutôt un oiseau de nuit et aller jusqu’à 3h00 du matin ?

Ça dépend des artistes. Si je peux, les deux jours, j’essaye de faire la programmation complète, mais en général, je traîne un petit peu tard.

Parlons de L’Initial Festival

L’initiale a eu sa première édition l’année dernière, félicitations ! Qu’avez-vous appris justement de cette première édition, que vous avez pu justement implémenter dans la nouvelle ?

Ce qu’on a fait l’année dernière et dont on est assez fiers, pour le coup, c’est qu’on a fait une enquête à la fin du festival, à la fin de la première édition, pour pouvoir, en gros, pouvoir recueillir le feedback et les recommandations des festivaliers pour cette première édition. Et on a demandé en gros « qu’est-ce qui vous a plu pour cette première édition ?, « Pourquoi ça vous a plu ? », « Qu’est-ce qui vous a déplu ? », « Pourquoi ça vous a déplu ? », et surtout, « Quels seraient les artistes que vous aimeriez voir dans le cadre du 2ème édition ? ».

Et on a été agréablement surpris ! Car même si on l’avait vu sur le festival, sur le feedback des gens, parce que tout s’est très bien passé, ils étaient hyper satisfaits. Et forcément, on a recueilli pas mal d’éléments. En étant transparent, tout n’était pas parfait dans l’organisation. C’était une première, donc on a recueilli pas mal d’éléments pour pouvoir améliorer ça sur la deuxième édition.

On a demandé : « quels sont les artistes que vous aimeriez voir ? »

On a pris la liste des artistes, et on a travaillé avec notre agence qui les book, en prenant ces recommandations comme base. Pas mal des artistes qui ressortent dans le line-up de cette année viennent de cette liste.

Et sur le côté plus logistique, qu’est- ce que vous avez souhaité améliorer cette année ?

C’était très important pour nous. Chez Fever, on est la plateforme leader pour la découverte d’expériences. On est présents dans une centaine de villes à travers le monde et on propose des expériences à faire sur notre plateforme dans toutes ces villes.

Parmi les expériences que tu vas retrouver, il y a des expériences qui sont répertoriées et vendues sur Fever, mais qui ne sont pas produites directement par Fever, et d’autres expériences qui sont produites, imaginées, produites, commercialisées par Fever. C’est le cas d’Initial Festival. Je dis ça parce que sur certaines expériences qu’on a faites qui ne sont pas forcément des expériences à la musique, on a l’habitude de recueillir les recommandations des gens pour pouvoir améliorer à la fois l’expérience en elle-même, mais aussi si on décide de lancer cette expérience au début à Paris et qu’après, ça fonctionne bien et qu’on décide de la lancer à Bordeaux, on va utiliser ces recommandations pour pouvoir améliorer continuellement cette expérience. On l’a fait sur l’Initial. On a recueilli ça et là les différents points qu’on peut améliorer sur le festival.

Par exemple, l’année dernière, on a lancée l’Intial Festival à Bordeaux début juillet, c’était en pleine vague de chaleur, il a fait extrêmement chaud. Donc, il y avait pas mal de queues aux bars, par exemple. Cette année, on a décidé de repenser un petit peu la disposition des bars pour pouvoir éviter le temps d’attente.

On avait un espace VIP qui était peut-être un peu éloigné de la scène principale, donc on a travaillé sur le plan pour pouvoir replacer tout ça convenablement.

Voilà le genre de choses qu’on essaye d’améliorer d’année en année.

Notre objectif, c’est de monter un événement pérenne et de faire grossir le festival d’année en année, sans forcément bouger les étapes.

Mais l’objectif, c’est bien que le festival continue d’année en année et qu’il grandisse petit à petit. Donc forcément, on cherche tout le temps à la améliorer.

Est-ce que tu peux aussi nous parler des fameuses scènes 360 et également du thème Lunaire que vous avez mis en place ?

Pour la scène 360, c’est quelque chose qu’on avait lancé déjà l’année dernière. C’est une scène immersive. On a deux scènes principales. Il y a une scène intérieure et une scène extérieure sur l’esplanade du Parc des Expos. On a enfin une troisième scène plus petite qui est la scène 360.

Cette scène, elle est montée sur quatre poteaux, si tu veux. Il y a une structure circulaire qui est montée sur ces poteaux et sur cette structure circulaire, on a 16 haut-parleurs qui diffusent le son. Ça nous permet de monter un système son spatialisé où le son ne va pas venir d’une seule source, mais de plusieurs sources et il va un petit peu tourner autour des personnes sur la scène. C’est assez compliqué à expliquer. Je pense qu’il faut le vivre pour vraiment comprendre. La sensation assez bizarre, parce que ça donne de la texture aux sons, mais c’est très agréable et pour le coup, ça a été hyper bien reçu sur la première édition, notamment. En plus, c’est Éléphantmat qui joue sur cette scène.

Incroyable ! Et pour ce qui est du thème « Lunaires » que vous avez mis en avant ?

L’année dernière, on était sur un story telling et un univers « Nouveau Monde ». Après tout ce qui s’était passé, avoir un petit peu la nature qui reprend dessus. Et là, cette année, on est plus sur un univers lunaire, voire interstellaire. Donc en gros, le slogan c’est un peu « aller taper du pied sur la Lune ».

Crédit : initalfestival.com

Si on revient maintenant sur la partie artiste. J’ai pu voir également que vous regardiez énormément aussi sur les collectifs locaux pour construire cette line-up.

Comme sur la première année, c’était un petit peu l’ambition du festival de dire « ok, on monte un festival de musique électro à Bordeaux avec un line-up à la fois international, national, mais aussi local. »

Notre objectif, c’était que les gens de Bordeaux et de la région, et d’ailleurs, puissent voir les artistes qu’ils ont l’habitude de voir sur des événements un peu plus petits au niveau local, mais leur donner l’opportunité de jouer sur une scène plus importante et surtout leur donner plus de visibilité auprès des gens qui ne les connaissent pas. Et en fait, ce côté est hyper important pour nous, à la fois dans la programmation, puisqu’on a des artistes, des DJ, des collectifs locaux et à la fois aussi dans la production.

Cette année, par exemple, on a fait un appel d’offres auprès d’entreprises locales pour la scénographie et on bosse avec des boîtes de la région pour la production du festival. C’est hyper important pour nous et on était assez attaché à ça avant même de lancer le festival et de se dire « on voulait travailler avec des artistes et des entreprises locales ».

Génial. Cela permet de continuer à faire rayonner l’écosystème qui est autour de Bordeaux.
Quel a été ton meilleur souvenir, finalement, sur l’édition numéro 1 ?

Sur l’édition numéro 1, il y en a pas mal. J’ai beaucoup aimé le passage de Joachim Pastor. C’est une musique très mélodique et l’ambiance était très cool.

Très bon souvenir aussi, le dernier artiste, donc Claptone, qui a joué en fait sur la journée du dimanche. Ça se terminait à 22h00 et en gros, on a fait les deux dernières heures avec avec la pleine lune et le soleil qui se couchait. La lumière était vraiment assez folle.

C’était le dernier artiste du festival. Il y avait un côté assez cool et un peu mélancolique aussi derrière tout ça. Donc, très, très bon souvenir à ce moment-là.

Cette année, quel est l’artiste que tu es le plus fier d’avoir booké pour tes festivaliers ?

Alors, je ne sais pas si je peux t’en donner un en particulier. On a des gros headliners comme Amélie Lens, Anetha, TRYM, Folamour, KAS:ST. Mais ce dont on est assez fier, c’est le pourcentage de femmes. Dans le line-up, on a plus de femmes que d’hommes.

C’est génial ! C’était un but à l’origine ou ça s’est fait naturellement ?

Le but, c’était surtout qu’il y ait une parité dans tout ça, plus ou moins égale. C’est toujours difficile de dire « OK, on veut 50% hommes, 50% femmes. » Mais pour le coup, on est très fier cette année de dire qu’on a beaucoup de femmes dans le line-up. Je ne sais pas si c’est quelque chose qui attire particulièrement le public féminin. Je ne suis pas forcément persuadé que les gens viennent pour les artistes. Et je suis sûr que ces femmes attirent aussi… Ces DJ féminins attirent aussi pas mal de public masculin. Mais pour le coup, on est assez fiers de se dire qu’on a un line-up équilibré parce qu’on sait qu’il y a toujours plus d’hommes que de femmes dans ces métiers.

Crédit : initalfestival.com

C’est top que ça ait pu se faire sur l’initiale ! On a vu que vous étiez quasiment sold out pour la deuxième édition ! Les places vont continuer à partir vite !

On espère ! C’est aussi toujours bien d’avoir quelques places pour ceux qui se décident au dernier moment.  Si c’est sold out, malheureusement… Je dis « malheureusement », mais non, ce serait génial, mais on ne laissera pas l’opportunité à ceux qui veulent décider au dernier moment.

Mais en tout cas, on est content des ventes et on est content aussi parce qu’on sait qu’il y a pas mal de rachats, en fait. Donc des gens qui sont venus l’année dernière, qui reviennent cette année et qui motivent des potes qui n’étaient pas forcément là l’année dernière. Donc on est contents parce qu’on sait que le bouche-à-oreille fonctionne et c’est un très bon indicateur pour ce genre d’événement.

Excellent ! Est-ce que tu aurais un conseil à donner aux festivaliers ?

Je pense qu’un truc qui vaut le coup et qui est unique, c’est la scène 360. Et honnêtement, comme je t’ai dit, il faut le vivre pour se rendre compte vraiment de ce que c’est.

C’est une sensation assez agréable et qui, comme je te disais, donne une espèce de texture au son et ça permet de profiter de la musique d’une façon dont on n’a pas forcément l’habitude.

Pour le coup, c’est une vraie performance. À la fois musicale et à la fois technologique.

Ça, c’est une chorégraphie du son, finalement, qui va être présentée, qui doit être réfléchie, qui doit être testée Ça doit être particulier à concevoir !

Il faut vraiment que tout soit bien démontré entre la mélodie et les sorties dans les hauts parleurs. Mais honnêtement, ils font ça super bien et ça vaut le coup de l’expérimenter.

Enfin, côté artiste, quels artistes tu nous conseillerais d’interviewer sur cette belle line-up ?

Je pense qu’Amélie Lens, ça vaut le coup quand même !

Luc, je te remercie beaucoup pour ton temps pour cette interview à l’arrivée de l’Initial Festival. Bon courage en tout cas pour l’organisation et à tes équipes surtout !

Merci à toi. Si tu veux venir sur le festival, t’es le bienvenu !

Merci beaucoup pour l’invitation et plaisir partagé !

👉 Comment obtenir son ticket pour L’Initial Festival ?

Rendez-vous sur le site officiel de vente du Festival ! ATTENTION FINAL RELEASE !

⚡️Découvres toutes les interviews de Pozzo Live !⚡️

Vous allez aimer !