Peu de temps après la sortie de ses Sessions Cool Tristes vol. 4, nous avons eu l’occasion de discuter avec Dani Terreur. Nous avons parcouru ses différentes collaborations, ses inspirations ainsi que ses aspirations pour ses futurs projets. L’interview retranscrite se trouve juste en bas !

Pour ceux qui ne te connaissent pas encore et qui nous lisent, est-ce que tu pourrais te présenter et présenter ta musique ?

Moi, c’est Dani Terreur. Je suis un chanteur qui compose et écrit ses morceaux, je fais de la musique depuis un bon moment maintenant. J’ai fait un EP, un album et une mixtape. Et depuis la dernière mixtape – qui est presque comme un album en fait -, qui est sortie en 2022, j’ai entamé un nouveau projet qui s’appelle Les Sessions Cool Tristes, que je fais en parallèle de ma carrière, et qui consiste à inviter des artistes de la scène française. À côté de tout ça, je fais aussi de la compo et de la prod pour d’autres artistes, mais  je suis principalement chanteur compositeur.

Je voulais te féliciter pour ton dernier clip qui accompagne le morceau “Nightclub”, réalisé par Ilan Brakha. Ce clip a une esthétique old school, comme si on regardait une VHS : d’où vient cette idée ? 

Ce clip, c’est un heureux accident, et on le revendique même comme ça avec Ilan et St. Graal. Parce qu’il ne devait pas y avoir de clip sur les morceaux des Sessions Cool Tristes. Mais Ilan a filmé toutes les Sessions Cool Tristes pour les réseaux sociaux. Et pour le son avec St. Graal, je voulais faire une vidéo un peu trash, où on nous voit faire la fête, sans que ce soit truqué, histoire de pouvoir illustrer le morceau sur les réseaux. Mais quand Ilan a dérushé, on s’est rendu compte qu’on pouvait faire un vrai clip ! Donc l’esthétique provient purement du côté trash du morceau, c’est pour ça qu’on avait décidé de le faire un peu à la VHS.

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Et pour revenir plus généralement sur les sessions, je voulais savoir quel était ton processus de création avec les artistes que tu invites. Est-ce que tu t’adaptes au type de musique de tes invités ? 

Il n’y a pas de cahier de charges précis. L’idée, c’est qu’il y ait une rencontre sans idée préconçue, donc les artistes viennent, on discute et on commence à composer. Mais je ne prépare jamais rien. Donc il y a toujours quelque chose d’inédit dans la rencontre, mais effectivement, on retrouve l’ADN de l’artiste invité. Par contre, concernant l’esthétique générale, c’est vrai que le projet est un peu plus orienté rock que le précédent. 

Y a-t-il un genre ou des influences que tu aimerais un peu plus exploiter pour les prochaines sessions ? 

Le côté rock est arrivé de manière presque accidentelle, donc je ne sais pas encore ce que je vais faire pour la suite. Par contre, mon prochain album est presque terminé et il aura un aspect plus rock, que ce soit dans les arrangements ou dans les textes qui auront un aspect plus brut. Donc peut-être que les prochaines sessions seront dans ce style, mais ça dépendra surtout des artistes avec qui je travaillerai. 

J’imagine que lorsqu’on collabore avec des artistes, on apprend beaucoup d’eux et ils t’ont sans doute tous inspiré de manière différente. Comment ces collaborations du volume 4 t’ont enrichi personnellement mais aussi musicalement ? 

À chaque fois, ça me sort des sentiers battus, et c’était le cas dès les premières sessions. J’améliore ma manière de composer, et je rencontre plein de gens différents qui ont chacun leur façon de faire. Ça me permet aussi de ne pas avoir d’idées arrêtées, chose que je déteste en musique. Par exemple, avec St. Graal, on a commencé à distance et j’avais jamais fait une session à distance. Il m’a dit qu’il aimerait bien faire un son techno, puis il est venu au studio et on a fait quelque chose de différent. Ou alors avec Zélie, on a bouclé le titre en une heure. Je ne saurais pas dire ce que j’apprends exactement, mais ça m’élève. 

Dani Terreur - Sessions Cool Tristes Vol. 4 - Pochette d'album

Sessions Cool Tristes Vol. 4 de Dani Terreur

C’est quand même un sacré pouvoir de s’adapter à des artistes aussi différents ! 

C’est sûr, il y a une vraie diversité et je rencontre des gens de tous les horizons. Pour les prochains, j’aimerais bien avoir d’autres styles musicaux ou encore sortir du format. Il y a plein de possibilités ! 

Tu as pressenti ma prochaine question : est-ce que tu as déjà des artistes en tête pour le prochain volume ? 

Pas pour le moment. Je pense que le prochain sortira fin d’année prochaine, le temps de sortir les morceaux de mon album. Mais j’ai des rêves presque inaccessibles, comme faire un feat avec SCH ou Pierre de Maere. J’ai envie de viser des gens auxquels on ne s’attend pas forcément, et j’aimerais me plonger dans la jeune scène française actuelle et découvrir les futurs talents. Mais j’aimerais bien aussi des gens hyper connus, ou alors des stars un peu disparues. Par contre, il faut s’y prendre bien en amont, donc il faut que je prenne le temps de chercher. 

En parlant de futur talent, j’ai retrouvé une interview d’il y a quatre ans où tu parlais de Steve Lacy, qui venait de commencer sa carrière solo, et tu prédisais qu’il allait devenir grand. Est-ce que t’aurais une autre prédiction pour nous, un artiste qui a le potentiel de devenir grand ? 

Alors pour Steve Lacy, j’ai eu beaucoup de bol ! À l’internationale, je n’ai pas déniché quelqu’un qui m’a fait l’effet de Steve Lacy. Je regarde ma playlist, mais tous ceux que j’aime sont déjà devenus hyper connus. Mais dans les dernières sessions que j’ai faites, c’est sûr qu’Hélène Sio et Kalika vont devenir des stars. 

Kalika, la prochaine grande star selon Dani Terreur

Pour l’avant dernière question, je voulais revenir sur tes origines. Tu as dit que tu étais principalement un auteur compositeur, mais j’ai lu que tu étais rentré dans la musique en tant qu’instrumentiste et compositeur. Qu’est-ce qui t’a donné envie de chanter ? 

En fait, j’en ai toujours rêvé. J’ai été dans des groupes, mais je n’arrivais jamais à être satisfait de ce qu’on faisait. J’avais ce rêve, et il fallait juste que j’attende d’avoir le courage de le faire. 

On termine par notre question signature : quel artiste tu nous recommandes d’interviewer ? 

On va fouiller dans la playlist ! Alors, je vais dire St. Graal, parce qu’on a sorti le clip et je vais jouer le bon pote (rire)

CONCLUSION

En attendant les prochaines sessions cool tristes ainsi que le prochain album de Dani Terreur, on vous donne une petite exclu : l’artiste nous a annoncé préparer un concert à Paris courant mai. D’ici-là, on garde les oreilles et les yeux grand ouverts ! 

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