Lors de cette édition 2023 du Hellfest open air, nous avons eu l’occasion d’avoir une interview avec Joel Birch, chanteur de The Amity Affliction.

Pozzo Live : premièrement, bienvenue au Hellfest! Comment vous sentez-vous aujourd’hui? Etes vous heureux de jouer au Hellfest? 

Joel Birch : Oui vraiment, c’est notre première fois ici! Nous n’avons pas eu l’occasion de jouer beaucoup en France. 

Vous savez, tout le monde veut jouer à Paris et Lyon, donc nous sommes heureux de jouer en festival.

Pozzo Live : Pouvez-vous vous présenter pour les personnes qui ne connaissent pas le groupe? 

Joel Birch : Je suis Joel, chanteur et parolier de The Amity Affliction.

Nous sommes un groupe Australien de Metalcore. On s’est formé il y a 20 ans et maintenant nous tournons en Europe. Je pense que les personnes qui aiment le metalcore aimerons notre musique.

Pozzo Live : Que conseillez-vous aux musiciens amateurs pour se faire connaître ? 

Joel Birch : Vous n’avez pas besoin d’enregistrements, de manageur ni d’agent.

Ne leur donnez surtout pas d’importance ni d’agent.

Vous pouvez publier votre musique sur Spotify.  

Faites un maximum de concerts, de tournées, c’est ce que nous avons fait et ça a été la meilleure solution à mon avis. 

Également les réseaux sociaux sont très importants. Utilisé de manière intelligente, ça vaut mieux qu’un manageur. Vous avez juste besoin d’une personne dans le groupe qui gère ça.

Pozzo Live : Parlons maintenant de votre dernier album “Not without my ghost”. Dans quel état d’esprit étiez-vous lors de son écriture? 

Joel Birch : Hahaha, dans un état misérable! Je suis bipolaire et je me sens majoritairement comme ça. 

Un de mes meilleurs amis s’est suicidé durant la pandémie et un autre de nos amis est mort d’une crise cardiaque.. 

Donc je pense que j’avais beaucoup à écrire là-dessus.. Je veux dire.. Enfin.. Je suis dépressif donc j’écris à propos de ça.

Pozzo live : Est-ce que le fait d’écrire des paroles aussi sombres est une forme de thérapie?  

Joel Birch : La partie écriture proprement dite ne l’est pas. J’écris tout en un seul bloc. La plupart des chansons que j’ai écrites ont été faites dans un seul but, que je ne regarde plus jamais en arrière. Je ne les lis pas après les avoir écrits. 

Lorsque c’est l’heure d’enregistrer Ahren récupère toutes les chansons que j’ai écrites au cours de l’année ou des deux dernières et les inclut dans l’album. 

Pour moi la thérapie c’est sur scène lors des concerts.

Pozzo Live : Déjà 20 ans que le groupe existe. Sentez-vous une évolution dans votre musique? Ecriture, genre musical, etc..?

Joel : Nous avons évolué c’est sûr! Nous avons eu des bas, mais maintenant nous sommes plus forts que jamais, donc oui c’est une évolution! Je ne sais pas vraiment comment ça s’est passé. Nous avons juste écrit nos albums de la façon et au moment où nous le voulions. Nous n’avons jamais suivi les modes ni essayé d’être quelqu’un d’autre. Peut-être sans nous en rendre compte, mais nous sommes en paix avec notre musique. Tout le monde évolue. 

Pozzo Live : Plus joyeux maintenant, quel morceau ou musique vous rend heureux? 

Joel Birch : J’écoute beaucoup Behemoth. J’ai beaucoup écouté The Satanist et le dernier (Opvs contra natvram). 

J’écoute aussi beaucoup de trucs bizarres comme de la Dark Pop. 

Mais ces dernières semaines j’aime énormément Behemoth.

Pozzo Live : Avez-vous des passe- temps en dehors de la musique? Quelque chose qui vous rend heureux? 

Joel Birch : Oui, quand je suis chez moi, je vis près de la plage et j’y vais souvent pour faire du surf. 

Je fais également de la photographie, je dessine et fais de la peinture. 

Interview réalisé par Romaric

Merci à Joel Birch et a Amity Affliction.

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