Live reports | Alec Benjamin revient à l'Olympia en tête d'affiche

Alec Benjamin revient à l’Olympia en tête d’affiche

Gaël20 mars 2025

Alec Benjamin était à l’Olympia ce samedi 8 mars 2025. Trois ans après son passage au Trianon il s’essaye à la mythique salle aux néons rouges. Il y a bientôt 10 ans il a jouer en France pour la première fois dans cette salle, en ouverture de Marina Kaye.

Kanako Yamamoto et Dillan Witherow

La soirée s’ouvre avec deux connaissances d’Alec Benjamin. Kanako Yamamoto et Dillan Witherow ont chacun leurs compositions de leur côté. Cependant sur quelques dates de la tournée ils s’allient pour nous présenter une formation inédite. Kanako à la guitare acoustique et au chant, Dillan à la guitare électrique et aux chœurs.

Les musiques douces s’enchainent. Pratiquement à la moitié nous avons les flashs de téléphone qui s’allument pour effet toujours grisant. Dillan, après avoir alterné entre acoustique et électrique, prend le chant pour une musique appelée Halloween.
Pour la dernière le binôme fait chanter le public avec lui avant de le remercie chaleureusement.

Alec Benjamin

Le décor est ensuite mis en place et une décoration de chambre est apporté. Un bureau, un lit et un tapis entre les deux sont posés sur la scène. Alec Benjamin arrive et c’est l’euphorie dans le public de l’Olympia. Le set démarre avec le récent I Sent My Therapist to Therapy. On reste toujours sur le dernier album 12 Notes avec le titre Different Kind of Beautiful.

Le jeune chanteur récupère ensuite une guitare et un pied de micro. Il se pose au milieu de la scène pour le culte If We Have Each Other. Le titre de son premier album est un succès et toute la salle chante à tout rompre. Ce sont des claps de mains à l’unisson qui s’effectuent sur The Way You Felt.
Alec Benjamin prend ensuite le temps de nous saluer. Il dit être heureux d’être dans la plus belle ville du monde. Il précise également revenir pour son propre concert dans cette salle qu’il a connu il y a pratiquement 10 ans.

L’américain lâche sa guitare pour le récent Lead Me to Water. Il la reprend ensuite dès The Arsonist.
Il se rend ensuite à son « bureau » pour prendre quelques notes dans son cahier. Seul en scène il se pose sur le lit où il y interprète Jesus in LA. Alec Benjamin se réavance pour faire frémir l’Olympia dès les premières notes de son I Built a Friend. Le morceau posté sur Youtube à ses débuts a connu un renouveau en morceau bonus de son deuxième album.

Son ami Dillan Witherow revient sur scène avec sa guitare pour jouer avec lui. Tous deux performent l’éloquent Older. Le débit du refrain est tel qu’Alec doit reprendre son souffle à un moment.
Après cela le chanteur se met au piano pour son hit adulé Paper Crown. Il reste également pour le premier couplet du plus encore ovationné Water Fountain.

L’artiste sort de scène après pas moins de vingt morceau. Mais il lui en reste un peu à nous proposer. Il revient au piano performer l’éponyme morceau de l’album 12 Notes. Nous aurions été déçu de ne pas l’entendre.
Enfin c’est le dorénavant culte Let Me Down Slowly qui termine un concert bien garni et très réussi.

C’est un succès pour Alec Benjamin qui fait hurler un Olympia plein à ras-bord. C’est une belle consécration de revenir où tout à commencer. Nous lui souhaitons le meilleur et de remplir des salles encore plus grandes à l’avenir.