Alien Weaponry, le groupe néo-zélandais le plus en vue du moment, est venu rendre visite à son public parisien le 3 juillet dernier aux Etoiles. Récit d’une tuerie totale.

19h, Les Etoiles ouvrent. Pas de première partie pour ce soir. Le jeune groupe se suffit à lui-même et après une petite heure d’attente, on est au premier rang d’un déchaînement total d’énergie ! Henry De Jong, batteur du groupe, apparaît en fond de scène et effectue un haka en ouverture du concert. Ethan Trembath, le bassiste, le rejoindra ensuite, suivi de Lewis De Jong (frère de Henry et guitariste/chanteur du groupe). Le groupe entame les hostilités tout de suite avec PC Bro, qui déchaîne déjà les premiers pogos.

Henry De Jong effectuant son haka

On ne relâche pas la pression avec Holding My Breath qui continuera cette déferlante puis vient Rage où Lewis invite la foule à extérioriser toute sa rage et le public réagira au quart de tour. Ce soir, pas de ralentissement dans la setlist. Te Ara, le premier titre maori ce soir retentit, le groupe se révèle surtout sur les titres maoris qui nous font découvrir cette culture différemment qu’on la connaît en Europe. S’enchaîneront ensuite des chansons en anglais, dont une parlant d’un ancien professeur hypocrite, entremêlées avec des titres reflétant la culture néo-zélandaise.

Le public par ailleurs est de plus en plus déchaîné. A l’approche de la fin du concert, ils commencent même à slammer, notamment sur le dernier single en date du groupe, Te Ara, et sur bien entendu le très populaire Kai Tangata. Le groupe a l’air ravi et en redemande. Ils lanceront même un wall of death sur Kai Tangata, chose que je n’avais jamais vu dans une si petite salle. Et l’intensité ne baisse pas, ce qui déclenchera d’ailleurs une crise d’asthme au fond de la salle, mais le groupe fera passer une ventoline jusqu’à la personne. Ouf. Sauvé.

Ethan Trembath

La dernière ligne droite se présente devant le groupe qui ne perd pas une once d’énergie. La scène est régulièrement envahie par les slammeurs, et les techs du groupe galèrent un peu à les raccompagner dans la foule. Pour la fin de leur set, Alien Weaponry joueront un magistral Ru Ana Te Whenua, qui sera le titre le plus bourrin de ce superbe concert. Après avoir distribué les médiators, les baguettes et les setlists au public, ils se dirigeront enfin vers le stand de merch pour plus d’une heure de signature d’autographes avec leurs fans. Le groupe, reconnaissant et surpris de ses fans parisiens se montrera très cool avec chacun d’entre eux.

En résumé, Alien Weaponry est un groupe qu’il faut suivre car ils sont en passe de devenir des grands du métal. Et des grands tout court car les membres de ce phénomène ont entre 16 et 18 ans seulement.

 

Live Report par Herminie Seveste et Valentin Pochart.

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