Presque 1 an (à quelques jours près) après sa prestation à l’Olympia, Apashe revient dans la capitale pour orchestrer un show mémorable au Zénith de Paris.

Premières parties

WASIU
Wasiu aux platines

On ne présente plus le compère d’Apashe, rappeur dont le flow n’est plus à remettre en question depuis longtemps. WASIU nous propose un premier set ultradynamique alternant électro bien lourde et phases rappées.

Mr Tout Le Monde au micro

MR TOUT LE MONDE

Leblanc derrière son set

Leblanc

leblanc

Nouveau venu dans le lineup des premières parties d’Apashe, Leblanc s’est illustré auparavant en proposant un remix envoûtant de Catch me. Il se caractérise par un style mêlant Synthwave et Psytrance. Des morceaux de musique classique sont également empruntés comme la Danse des Valkyries. La longueur du set nous fait malheureusement basculer brièvement dans la monotonie. On aurait préféré également quelques mots de l’artiste pour créer un peu d’échange.

MR TOUT LE MONDE

Les premières parties s’enchaînent presque sans pauses. La scène s’illumine davantage pour laisser place à une pointure de l’EDM français : MR TOUT LE MONDE. Une signature sonore fraîche, un univers mélancolique et un timbre de voix unique et ardent, nous sommes plongés l’univers de l’artiste dès les premières notes.

Overture

Après ces trois premières parties généreuses tant pour la durée que la variété de styles, la version 2.0 de l’Antagonist Tour débute enfin. Overture est le morceau choisi pour lancer les hostilités et nous plonge progressivement dans l’aspect orchestral de la soirée.

Vue d'ensemble de l'orchestre symphonique

Nous découvrons en douceur la formation orchestrale dédiée à cette soirée grâce à une scénographie frugale. Au total, 18 musiciens sont installés sur scène et représentent les 3 catégories principales : bois, cuivres et cordes. Violons, Violoncelles, Trombones, Trompettes, Cors : un véritable ensemble vient enrichir la quasi totalité des titres proposés ce soir.

Une scénographie dans l’air des temps

Apashe éclairé par les projecteurs

Comme pour sa représentation à l’Olympia l’année dernière, le style utilisé ce soir par Apashe est un parfait mélange entre archaïsme et modernité. Cependant l’équilibre a été modifié et nous naviguons davantage dans les peintures classiques que les rendus 3D hypermodernes. Durant la soirée, ce sont des tableaux de renommée qui sont projetés et tracent une histoire. Les œuvres et leur ordre ont été décryptées dans ce post si une analyse plus poussée vous intéresse.

Une avalanche de guests

Vladimir Cauchemar faisant un signe de la main

Vladimir Cauchemar

Le nombre d’invités ce soir est à l’image du volume de la setlist proposée par Apashe ce soir : colossal. Evidemment nous croisons très vite Vladimir Cauchemar avec qui Apashe a collaboré pour sortir l’EP ORATORES, BELLATORES, LABORATORES et à qui nous devons également RIP (ft. Vladimir Cauchemar)

D’autres invités attendus ont le droit à leur prestation sur scène comme Cherry Lena avec qui Apashe travaille depuis de nombreuses années et qui a interprété I’m Fine. Un de mes artistes favoris du moment Ymir a également pu faire profiter de sa présence sur scène, et quelle présence ! Deux versions de Never Change ont pu être réalisées : une avec le titre originel et l’autre avec Ymir en solo au piano. 

Cherry Lena au devant de la scène

Cherry Lena

D’autres artistes moins attendus mais non moins appréciés ont également fait leur apparition. Par exemple La Zarra ou encore le duo montant Mayfly avec un passage hypnotisant des deux chanteuses habillées en noir sur des fonds blancs éblouissants.

Pour finir

Apashe derrière son matos

Apashe

Finalement cette soirée aura été mémorable sur deux plans :

La richesse : des sons proposés et leur variété. Le nombre d’invités, leur talent et la maitrise de chacun une fois sur scène. Le rythme, bien qu’un peu saccadé en début de soirée, a su trouver un équilibre au long du concert. Une quantité importante de titres a été jouée et il est difficile de ne pas y trouver son compte.

La qualité : du son au global. J’ai été bluffé par la qualité du son proposé par Apashe dans ce Zénith de Paris. Habitué aux basses bien trop présentes j’ai été agréablement surpris de la clarté et de l’équilibre du son pour le set d’Apashe. J’ai passé une bonne partie du concert sans bouchons ce qui n’arrive jamais. Bravo aux équipes techniques et ingénieurs du son pour cette prouesse.

Une dernière chose qui aura peut-être échappé à certaines personnes : j’ai remarqué que de nombreux titres avaient été légèrement altérés pour le set. C’est très subtil et c’est parfois seulement quelques notes qui sont modifiées mais cela montre qu’Apashe ne s’est pas contenté de simplement jouer ses titres pendant que l’orchestre jouait en parallèle. Selon moi c’est à ça que l’on voit un artiste passionné. Il est capable de créer de la nouveauté pour ses lives sans dénaturer les titres.

Comme précisé plus haut, la setlist est très importante et comporte près de 40 titres. Je n’ai pas jugé nécessaire de lister l’ensemble des titres en fin d’article comme d’habitude. Si vous voulez tout de même jeter un œil, voici une version partielle ici.

Report : David B. | Photos : Iléna C.

Si cet article sur le concert d’Apashe au Zénith de Paris vous a plu, retrouvez ici les autres Live Report du média !

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