Mercredi dernier, Architects nous faisait l’honneur de commencer sa tournée européenne au Zénith de Paris ! L’avantage c’est que l’on découvre le show pour la première fois, l’occasion d’être surpris à chaque instant. Pour cette tournée, ils s’entourent de Loathe et Spiritbox, offrant un beau plateau metalcore.
Loathe
Quelques minutes avant 19h quand Nessun Dorma de Luciano Pavarotti résonne dans la salle. Loathe arrive ensuite sur scène avec les premières notes de Gored alors que le groupe reste dans la pénombre… L’ambiance montera au fur et à mesure de leur prestation. New Faces In The Dark et Screaming seront notamment joués, malgré un son vraiment pas terrible. Globalement, Loathe c’est du Deftones un peu plus énervé, avec un bon mélange de pleins de genre.
Le chanteur est plutôt bien présent sur scène même s’il reste discret en terme d’interaction avec le public. Alors qu’arrive une de leur plus belle chanson, Loathe rencontre un problème technique les empêchant de poursuivre le show pendant plusieurs minutes. Is It Really You sera finalement interprétée et repris en chœur par le public. Le problème technique semble avoir vraiment déranger le groupe qui termine par Heavy Is the Head That Falls With the Weight of a Thousand Thoughts et sans un au revoir. On espère toutefois pouvoir les revoir dans de meilleures conditions !
Spiritbox
L’un des groupes les plus en vogue de ces dernières années est de retour. Spiritbox aura tout de même beaucoup tourné cette année avec Ghost et Bring Me the Horizon notamment. Mais les fans sont aussi bien présents dans le Zénith de Paris ce soir. Les musiciens entrent sur scène alors qu’un bas écran de leds laisse apparaitre leur logo. Sous une acclamation générale et enthousiaste, Spiritbox ouvre le bal avec Cellar Door. L’intro est dantesque et les mosh pits commencent dés le début ! Pas de temps à perdre pour les fans qui se défoulent sous la douce voix de Courtney LaPlante. Alors qu’ils poursuivent avec Jaded repris en chœur par la salle. Le son aura encore une fois fait des siennes : mal équilibré, trop de basse par moment, ce qui est extrêmement ennuyeux pour apprécier la qualité musicale et vocale de Spiritbox.
Malgré tout, le public se laisse porter par la performance du groupe. The Fear of Fear, leur dernier EP, sera bien représenté avec 4 titres sur 6. Alors que The Void démarre, toute la fosse jump au rythme de l’intro. Le chant plus claire sur ce titre permet aux fans de donner de leur voix. Mais Rotoscope vient remettre une petite claque explosive à tout le monde. La prestation (malgré le son) est très bonne, ils sont bien rodés pour les grandes salles. Mais alors que plus personne ne l’espérait, Yellowjacket sera ENFIN interprété avec Sam Carter ! On assiste à un vrai moment dont beaucoup se rappelleront. Spiritbox terminera son incroyable prestation par le classique et puissant Holly Roller.
Architects
Quelques minutes avant l’entrée d’Architects, nous voyons arrivés sur scène des militants de Sea Shepherd dont le Capitaine Paul Watson, venu présenter l’association pour la protection des océans. Il est 21h lorsque Architects rejoint la scène, on découvre alors la scéno avec une scène montée sur 3 étages parés d’écrans lumineux. Le ton est donné lorsque les notes de Seeing Red font monter les cris du public, alors que les paroles sont affichés sur les écrans, Sam Carter tout en haut de la scène. Comme un air de déjà vu avec Bring Me The Horizon… Mais qu’est ce que ça fonctionne bien ! Le spectacle est entier autant visuel que sonore tout le monde peut en profiter.
Architects aura choisit de mettre en avant dans sa setlist, l’album mais For Those That Wish To Exist. Avec notamment, Giving Blood, Impermanence, ou encore Black Lungs. Sam est bien présent et communique bien avec le public. Pendant le show, les guitaristes et bassiste échangent leur place sur les différents étages, c’est une vraie parade. Même si le son varie beaucoup en terme de qualité (oui oui encore) le show reste entier. Des jets de confettis en forme de papillons explosent dans la salle alors que débute Dead Butterflies, qui nous plonge dans une atmosphère digne du titre. Les visuels sur les écrans ajoutent une ambiance et jouent avec les silhouettes des membres sur scène.
Architects choisira également de jouer des titres plus anciens comme Gravedigger et These Colours Don’t Run, des titres assez attendus par les fans du groupe. La fête bat son plein lorsque Sam demande à la foule de se baisser pour Little Wonder. Le public part en live sous le regard souriant du chanteur. Le public qui suit Architects de près sait que la perte de Tom Searle en 2016 à laisser des traces, il sera toujours un membre du groupe. C’est pour quoi Sam dédie Doomsday à ce dernier, les fans toujours aussi émus rendent également hommage au guitariste.
L’énergie est un peu retombé pour certains dans le public mais le jump général sur Meteor vient raviver la flamme dès l’introduction. Sam remercie Sea Shepherd pour sa confiance et sa présence sur la tournée. Alors que peu de titre (les meilleurs) du dernier album the classic symptoms of a broken spirit seront jouées ce soir avec deep fake et a new moral low ground. C’est sur when we were young que le public aura l’occasion de faire un circle pit géant en plein milieu du Zénith orchestrer par Sam Carter.
Rappel
Architects revient après une très courte pause pour interpréter Nihilist qui va réveiller et secouer une dernière fois toutes les têtes ce soir. Mais c’est finalement avec le désormais classique Animals qu’ils termineront leur performance. Des confettis seront projetés sur ce final, alors que les fans donnent de leur voix une dernière fois pour accompagner Sam.
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