ARCHITECTS fait trembler la Halle Tony Garnier de Lyon

Architects posait ses valises à Lyon en ce 14 mars dernier. Le groupe britannique, fleuron du Metalcore, s’entourait de Guilt Trip et Brutus pour une soirée mémorable sous les arches de la Halle Tony Garnier grâce à La Sas et Live Nation.

Retour en textes et en images sur cette merveilleuse soirée. Et mille mercis à La Sas et Live Nation pour l’invitation !

Guilt Trip : mise en jambe musclée

Les présents lors de leur passage à la Rayonne le savent : Guilt Trip ne vient pas tricoter une écharpe. Les Anglais ouvrent la soirée à grands coups de patates de forain directement en provenance des baffles, et de two steps et autres renforcements musculaires.

Malgré un son un peu brouillon, le quintette redouble d’efforts pour faire suer à grosses gouttes le public de la Halle qui leur facilite la tâche. Avec une demi-heure de temps, Guilt Trip convainc : arrivés avec vacarme, ils repartent en héros.

Brutus : onirisme distordu

Le trio belge de Post-Hardcore est bien au chaud, lové entre les deux rouleaux compresseurs de la soirée. Était-ce une bonne idée ? Car le public, chaud comme la braise après Guilt Trip, semble moins attentif à la performance plus éthérée mais néanmoins magnifique que nous propose le singulier trio.

Scénographie minimale, jeux de lumière, musicalité unique, Brutus emmène le public dans un autre espace-temps qui envoûte les présents dans une pause rafraîchissante dans les gestes. Une place dans le running order qui, selon moi, dessert l’art de Brutus qui mérite une affiche à part, avec eux tout en haut.

Architects : Sam Carter de nouveau sur ses deux jambes

La pièce maîtresse arrive, la fébrilité du public en est un indicateur fort. Sam Carter, tout juste remis d’une chute qui lui a causé une entorse quelques jours avant, arrive sur ses deux jambes et avec de l’énergie à revendre !

Le groupe frappe fort immédiatement avec un son étonnamment bon pour une salle si difficile à sonoriser. Venu présenter son dernier-né, le groupe y consacrera une bonne partie de la setlist avec pas mal de titres qui s’imbriqueront à la perfection avec les classiques des deux précédentes décennies.

Architects a découvert la lumière, et éblouit, peut-être un peu trop, le public de la Halle ce soir avec des leds au service des riffs ravageurs qui achèveront les courageux du milieu de la fosse.

La copie rendue par les Britanniques est excellente. Une date mémorable que les Parisiens, oubliés à ce moment-là de la tournée, auront le plaisir d’accueillir à l’automne prochain. On s’y voit ?

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