Live reports | Babymetal à l'Olympia

Babymetal à l’Olympia

Quelques mois à peine depuis leur dernier passage, BABYMETAL est de retour en région parisienne. Lors de leur dernier passage, BABYMETAL était en première partie de Sabaton mais cette fois-ci nous les retrouvons en tête d’affiche de la soirée. C’est leur premier concert solo à Paris depuis leur dernier passage à l’Elysée Montmartre en 2020. Le trio japonais n’est pas venu seul, Wargasm est également présent pour assurer la première partie. Nous les retrouvons ce soir sur la scène mythique de l’Olympia, pour un show sold out.

Pour celles et ceux qui dorment au fond de la classe ou qui sont passés à côté du phénomène japonais, voilà une présentation rapide. Né en 2010, BABYMETAL est un projet de Koba-Metal. Le groupe mélange des sonorités metal pour les parties instrumentales et la mignonnerie des idols pour la partie chant, avec, en prime, des chorégraphies. Longtemps catégorisé de “Kawaii-metal”, le groupe s’est depuis dissocié de cette image. Malheureusement le cliché persiste, mais ne vous méprenez pas, les petites jeunes en tutu rouge ont laissé la place à de jeunes femmes qui ont totalement leur place dans le monde du metal. Ou devrais-je dire, dans le metalverse comme elles aiment à l’appeler.

20h, début de la première partie.

C’est au duo londonien d’ouvrir le bal. Déjà présent sur plusieurs dates de la tournée, il l’était également lors du passage de BABYMETAL, deux semaines auparavant, à Strasbourg. Wargasm est un savant mélange de genres et de sonorités, influencé par l’électro, le punk et le nu-metal. Sur scène, Sam Matlock et Milkie Way débordent d’énergie et nous proposent un set de qualité. Leur rôle étant de chauffer le public pour la tête d’affiche de la soirée, nous pouvons affirmer que c’est mission réussie. Le public est totalement réceptif à ce que nous propose le groupe.

Setlist :

1 : Venom

2 : Rage all over

3 : Minigun

4 : Fukstar

5 : Modern love

6 : Bang ya head

7 : Feral

8 : D.R.I.L.D.O

9 : Do it so good

10 : Spit

21h10, BABYMETAL.

Une vidéo de présentation sur l’univers du groupe débute, durant laquelle les musiciens se mettent en place. Une fois celle-ci terminée, la scène s’assombrit, se teint de rouge. Les musiciens débutent avec BABYMETAL DEATH. Le trio japonais entre alors sur scène au rythme de la musique. Les filles vont enchaîner sans interruptions tous leurs classiques durant la soirée. A la suite, nous aurons droit au morceau qui les a fait connaître à l’international, Gimme Chocolate suivi de l’entrainant PA PA YA. Nous pouvons alors observer le public secouer des serviettes. (Non toujours pas comme le fameux Patrick!). Durant ce morceau, Moa-Metal fait une chute, se prenant les pieds dans des câbles. Heureusement, plus de peur que de mal, elle se relève directement et nous fait signe qu’elle va bien.

Toujours sans interruptions entre les morceaux, à la suite nous aurons droit à Distortion, BxMxC, Believing et Brand new day. Lors de Monochrome, Su-Metal nous demande d’allumer le flash de nos téléphones. “Hey Paris! Together, please help me shine light across this dark dark world.”. L’olympia se retrouve alors éclairé par un océan de lumière. Le morceau suivant est le dernier single en date du groupe, Metali. Durant ce morceau, le groupe demande au public de se baisser avant de le faire sauter. La dernière ligne droite est une autoroute de classiques. Megitsune, Headbangeeeeerrrr et pour finir Road of resistance et son wall of death. De quoi finir le set en beauté.