Seconde grosse affiche du week-end, Beartooth, Motionless In White et Stray From The Path se sont produit dimanche soir à Paris. Pour cette deuxième soirée au Cabaret Sauvage, Pozzo Live était au rendez vous. Après deux ans de report et d’attente de la part des fans et du groupe, on retrouve une salle pleine à craquer en ce dimanche soir.
Stray From The Path
18h50 : les américains entrent sur scène devant un public impatient de les voir ou revoir sur la scène parisienne. Stray From The Path sont venus nous présenter leur excellent dernier album Euthanasia sorti l’année dernière. Leur live démarre avec Needful Things le premier titre de ce dernier opus.
Autant dire que le punk hardcore des américains réveille les oreilles, alors que le groupe poursuit avec May You Live Forever. Pourtant, toute la salle ne se prend pas au jeu, seul les fans du groupe seront réceptif aux riffs de Fortune Teller ce soir.
Fire Walk With Me
Stray From The Path c’est aussi une prise de parole contre des causes qui touchent la société. Anti-raciste (comme l’indique le t-shirt de Drew York ce soir), le titre III joué ce soir est un morceau qui dénonce les violences policières aux Etats-Unis. Avec eux, c’est la révolte notamment sur Guillotine, sur laquelle la puissance vocale de Drew York résonne dans la salle. Ils termineront ce show énergique par First World Problem Child issu de leur premier album Subliminal Criminal.
Un set court mais d’une puissance inouïe pour une première partie de soirée. Stray From The Path aura marqué le coup ce soir, en particulier pour les fans qui attendaient leur retour.
Motionless in White
Les fans du groupe étaient plus que présents ce soir. Motionless In White entre sur scène, paré de leur style gothique, c’est déjà l’euphorie dans la salle alors que débute le titre Thought & Prayers.
Toute la soirée sera ponctuée par les singalongs des fans présents dans la salle, comme sur Another Life ou encore Eternally Yours pendant laquelle Chris Cerulli lancera des roses à la foule.
Les américains ont sorti l’année dernière l’incontournable Scoring the End of The World dont les titres qui ont marqués l’album seront joués ce soir : Cyberhex, Werewolf, dont les premières notes d’électro vintage ravissent les fans.
Autre moment fort de cette soirée, contre toute attente, Motionless In White surprend le public avec sa reprise de Somebody Told Me de The Killers, qu’ils ont su reprendre avec brio dans leur style.
Les fans seront tout de même fortement conquis de cette grande prestation de la part du groupe. Même si le show fût assez rapide, on aurait apprécié en voir davantage. Heureusement, le groupe sera de retour très rapidement dans notre beau pays.
Beartooth
Dû à un problème technique, le concert de Beartooth n’a malheureusement pas pu commencer à l’heure. Alors que les techniciens font tout leur possible pour faire fonctionner les enceintes défectueuse, la foule s’impatiente et une partie de la salle s’en est allée. Après une petite demi-heure de retard, Beartooth entre enfin sur scène.
Mais on oublie très vite ce moment car Caled Shomo est d’une forme olympique ! Beartooth entame son set par Below, single issu de l’album du même nom sorti en 2021. S’ensuivront les puissants Devastation et Disease qui ne tardent pas à réveiller la salle du Cabaret Sauvage.
Alors que le groupe remercie sincèrement le public de pouvoir enfin jouer devant eux ce soir, Caleb lance Riptide, dernier single sorti dont les paroles seront reprises en cœur par les fans.
Même si le dernier album est largement représenté ce soir, Beartooth aura sélectionné des titres plus anciens dont les fans presque hystériques chantent haut et fort les paroles de The Lines ou encore In Between et You Never Know.
Rappel
Après voir joué avec le public et le faire chanter après lui, Caleb sort quelques instants avec le groupe avant de revenir une dernière fois sur scène. Beartooth conclut sa setlist avec The Past is Dead et The Last Riff, un morceau musical, pendant lequel Caleb enfile sa guitare. Alors, il descend dans la fosse au milieu du public pour profiter des derniers instants et termine par se faire porter par la foule en sueur. Caleb Shomo est juste inépuisable du début à la fin.
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