Betraying the Martyrs a fini sa tournée le 25 janvier 2020 à l’espace Icare d’Issy-les-Moulineaux. Accompagnés de Sun et Across the Divide, ils nous ont livré un concert plein d’énergie et nous ont fait vibrer avec leur dernier album. On vous raconte tout ici!
C’est face à une fosse encore clairsemée que Sun rentre en scène. Robe de mariée, guitare rouge à paillettes, mélodie gentille et voix claire, la chanteuse/guitariste fait un début discret… avant de nous envoyer un growl puissant et brut qui fait lever plus d’un sourcil dans l’assistance ! Le batteur s’installe discrètement, et c’est parti pour 40 minutes d’un set qui n’est pas sans rappeler les belles années de PJ Harvey. Le duo assure grave, Karoline Rose nous envoûte en alternant mélodie tenue et chant saturé et assure à elle toute seule guitare et basses, tandis que Nico Defer tient le rythme du fond de la scène. Au bout de 40 minutes, on en reprendrait bien encore ! Affaire à suivre…
Sun: discrète, mais puissante !
Une chose est sûre, c’est que Across the Divide déborde d’enthousiasme pour cette date. Ils ont la banane, et c’est communicatif ! Ça attaque direct avec les gros riffs de Black Hole, à grand renforts de lumières. Alexandre Lheritier assure le chant saturé, tandis que le guitariste Axel Biodore assure les voix claires sur les refrains. L’énergie est là et le public apprécie. A mesure que le set progresse, ça s’agite dans la fosse, l’atmosphère se charge de sueur, on est dans la cave de l’enfer ! Quand le set finit, on se surprend à se dire qu’on en aurait bien repris un petit bout, et on est content d’aller souffler un peu avant d’enchaîner.
« Le concert recommence! » Ah, les joies des petites salles… à Issy-les-Moulineaux, le staff vient te prévenir de finir ta clope! Betraying the Martyrs rentre en scène devant une fosse survoltée. C’est la dernière date de la tournée, et le groupe est clairement là pour envoyer du lourd… comme entendu dans la fosse, « ça bute grave sa maman! ». Ça attaque direct avec Ignite et Eternal Machine, et le public jusque là plutôt calme commence à s’agiter. Après les salutations d’usage (et un Aaron Matts qui nous parle en français s’il vous plaît!), Liberate Me Ex Inferis lance un circle pit endiablé. Le groupe enchaîne les titres à un rythme infernal, donnant tout pour un public clairement acquis à sa cause. Ca slamme, ça chahute, l’ambiance est là ! Sur Enemy, Aaron sépare même la fosse en deux pour un bon wall of death. Le dernier album Rapture se taille logiquement la part du lion avec pas moins de 4 titres sur ce set, dont Monster sur lequel Aaron fait sauter toute la fosse.
Petit moment d’émotion quand Victor Guillet remercie les fans qui ont permis au groupe de racheter du matériel après l’incendie subi durant leur tournée américaine. La soirée finit justement dans les flammes qui accompagnent The Great Disillusion, clôturant un set épique et débordant d’énergie. Ça bute sa maman, qu’on vous dit !
Set list:
Sun
- Killed my man
- Khaos Star
- Fast car
- Wave
- Higher Fire
- Enemy
- Golden
- John & I
- Come Clean
Across the Divide
- Black hole
- Buried memories
- Gold
- To the bone
- A tale
- Lies
- Hourglass
- Invincible
- The mirror
- Worthless
- (S)hell
Betraying the Martyrs
- Ignite
- Eternal Machine
- Lost For Words
- Down
- Where the World Ends
- Parasite
- Liberate Me Ex Inferis
- Life Is Precious
- Unregistered
- The Swarm
- Monster
- The Resilient
Rappel:
- Rapture
- The Great Disillusion