Ce soir ce n’est pas un, mais deux albums de légende dont nous fêtons les 20 ans. Bullet For My Valentine et Trivium font tournée commune, s’arrêtant ce soir au Zénith de Paris. Ce sont The Poison et Ascendancy dont nous soufflons la vingtième bougie ce vendredi 7 février 2025.

Orbit culture

Les suédois d’Orbit Culture ont été choisi pour ouvrir cette joyeuse soirée.
Le guitariste officie au chant crié et également au chant plus clair. Le bassiste produit également un chant crié impressionnant.
Dès les premiers morceaux le chanteur demande un circle pit. Celui-ci n’est pas très développé, mais assez énergique et se mue ensuite en zone de pogos.

Le death metal du groupe est bien exécuté avec les morceaux While We Serve ou bien From the Inside.
Un deuxième circle pit « plus gros » est demandé. Celui-ci n’est pas beaucoup plus étendue, mais la zone de pogos qui en suit s’élargie à vue d’œil.
Un noyau dur cri « Orbit Orbit » à tout rompre au milieu de la foule. Et si celle-ci n’a pas montré un notable intérêt pour la prestation, elle acclame cependant très chaudement le groupe en fin de set.

Trivium

Le morceau Hit The Lights de Metallica est passé dans les enceintes de la salle avant l’arrivée de Trivium. Le groupe américain entre en scène sur l’intro The End of Everything. Dès Rain, le premier morceau d’Ascendancy, les pogos démarrent. Le chanteur embarque même la foule avec un « sautez » en français.

Pull Harder on the Strings of Your Martyr démarre et un énorme circle pit se lance.
La setlist anniversaire n’est pas une surprise, il s’agit donc de l’album en entier. Cela permet avec certitude d’entendre des morceaux rarement joués.
Une fois Drowned and Torn Asunder passé, le chanteur Matt Heafy continue d’embrigader la foule. Il la titille en disant que le meilleur public de la tournée est pour l’instant Manchester et demande si on souhaite les dépasser.

Après l’éponyme titre Ascendancy, le batteur Alex Hernandez-Bent à le droit à un solo pendant qu’un « démon zombie » se gonfle à l’arrière de la scène. Puis c’est l’enchainement avec A Gunshot to the Head of Trepidation.
Le public poursuit de montrer sa joie à grands sauts à l’unisson. Des slams arrivent même dans les morceaux suivants. Et un énorme circle s’étend dans la fosse sur The Deceived.

Nous retrouvons un brin de calme lors des passages de Departure où Matt passe sur la guitare acoustique sur pied posé pour le morceau. Les flashs de téléphone sont même de sortie. Le dernier morceau de l’album, Declaration, voir un dernier circle pit tourner dans le public. Après une brève coupure des lumières le groupe revient rapidement nous interpréter In Waves en rappel.

Trivium a brillamment exécuté leur album phare dont les nombreux fans étaient ravis d’entendre les plus rares pépites en live. Les américains quittent la scène pour laisser place à leurs confrères.

Setlist :
  1. Rain
  2. Pull Harder on the Strings of Your Martyr
  3. Drowned and Torn Asunder
  4. Ascendancy
    Drum solo
  5. A Gunshot to the Head of Trepidation
  6. Like Light to the Flies
  7. Dying in Your Arms
  8. The Deceived
  9. Suffocating Sight
  10. Departure
  11. Declaration
    Rappel
  12. In Waves
Bullet For My Valentine

C’est au tour de Bullet For My Valentine et des images d’archives sont diffusées sur les écrans en fond de scène du Zénith. Après des extraits d’interviews et documentaires les musiciens arrivent. Ceux-ci pour le début s’installent sur les différentes estrades, pendant l’intro de l’album. Le chanteur Matthew Tuck se place au micro en avancée de scène. Tous ensemble ils démarrent dans la foulée le puissant Her Voice Resides.

Bullet For My Valentine au Zénith de Paris (2)

Si le succès de Trivium est indéniable, on sent qu’en France le groupe gallois a cependant un succès plus important. Le plébiscité 4 Words (To Choke Upon) est très largement salué avec une ambiance très marquée.
Nous arrivons déjà au hit ayant marqué tout une génération. Le chanteur débute Tears Don’t Fall à l’acoustique, seul avec le public. Il conclu cette intro par un « je t’aime » en français, puis le morceau reprend en version complète électrique. Un wall of death se créé naturellement de lui même. Tout comme un circle pit pendant l’iconique pont du morceau.

Bullet For My Valentine au Zénith de Paris (3)

Hit the Floor est introduit par Matthew comme un morceau probablement jamais joué en France. Et c’est donc une faute corrigé car le morceau mérite amplement une interprétation live. [ndlr : après vérification le titre a été joué deux fois en 2008, à Marseille et à Lyon] Deuxième hit de l’album, All These Things I Hate (Revolve Around Me). Le chanteur de Bullet For My Valentine laisse le public du Zénith chanter quelques refrains seuls.

Bullet For My Valentine au Zénith de Paris (4)

Hand of Blood voit un regain d’énergie et des pogos arriver dans la foule. Des clameurs à l’unisson retentissent pour l’éponyme The Poison.
10 Years Today, qui est doublement dépassé aujourd’hui, voit des bougies apparaitre sur les différents écrans de la scène. Que ce soit au fond et le long des estrades.
Cries in Vain précède le tout dernier morceau de l’album, et bien nommé, The End.
Sur le rappel il nous reste Knives, où s’opèrent d’impressionnants mouvements de foule. Enfin Walking the Demon clôt une soirée pleine de nostalgie.

Bullet For My Valentine au Zénith de Paris (5)

Bullet For My Valentine et Trivium on proposé un voyage dans le temps dans ce Zénith de Paris plein à craquer. Les nostalgiques ont assurément eu les émotions recherchées en venant ce soir.

Bullet For My Valentine au Zénith de Paris (6)

Setlist :
  1. Her Voice Resides
  2. 4 Words (to Choke Upon)
  3. Tears Don’t Fall
  4. Suffocating Under Words of Sorrow (What Can I Do)
  5. Hit the Floor
  6. All These Things I Hate (Revolve Around Me)
  7. Hand of Blood
  8. Room 409
  9. The Poison
  10. 10 Years Today
  11. Cries in Vain
  12. The End
    Rappel
  13. Knives
  14. Waking the Demon

Report : Gaël  ;  Photos : Romaric

 

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