Combichrist était à Toulouse ce jeudi 26 Mai. Pour notre plus grand plaisir, la bande à Andy LaPlegua est venue nous livrer son Metal Industriel trashy mais toujours bien senti sur scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont enflammé le pit et rendu cette soirée inoubliable.

19h

Ouverture des portes. Il semble que Combichrist ait attiré quand même un peu de monde. Il est vrai que ce style de Metal est malheureusement trop rare dans la ville rose, berceau de Punish Yourself, emblème made in France de cette scène.

Première partie à 19h45, l’occasion de consommer l’une des excellentes bières locales du bar du Rex, toujours bien doté, et de taper la discussion avec l’ami Eric 13, guitariste de Combichrist, de son projet solo et des Sex Slaves, toujours très proche de son public et surtout très heureux d’être en France, un pays qu’il apprécie pour sa gastronomie, son vin et son public chaleureux.

La scène se met en place tranquillement et le public, venu évidemment en masse pour voir la tête d’affiche, ne se presse pas au devant de la scène.

19h45

MIMI BARKS

Il se murmure que la première partie vaut le détour parmi les quelques personnes en place au premier rang. La lumière se coupe et un jeune batteur peroxydé prend place derrière les fûts. Début du show Mimi Barks.

Soudain, un petit bout de femme tatouée et cheveux décolorés rentre en scène. Littéralement. Elle ne la lâchera qu’à la fin du set. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle sait maintenir le public captivé et jouer avec lui. L’énergie déployée est au service de son propos. Un Trap Doom Metal juste et énergique, agressif et revendicatif, rappé et screamé jusqu’à l’épuisement !

Enter The Void

Venus défendre l’EP Enter The Void, excellent et acclamé par la critique spécialisée, à raison d’ailleurs, ils vont démonter le pit et attirer la foule qui décidera de délaisser l’entrée et les extérieur pour venir profiter de l’excellent prestation du combo assemblé pour mettre en valeur sa frontwoman Allemande.

Bravo et merci Mimi Barks !

Crédit photo Hugo Ferrer

20h45

COMBICHRIST

 

Puis vint le deuxième noir de la soirée. Début de la folie. Car oui, Combichrist était très attendu, et il vont répondre présent. Mais le public aussi. Une vraie folie, avec pogos et wall of death, des slammeurs fous qui chuteront lourdement et se relèveront pour mieux recommencer, viendront jusqu’à s’écraser sur les retours son de la scène sous le regard hilare d’un Andy LaPlegua hilare, mais extrêmement heureux de voir l’ambiance chaleureuse qui leur est réservée en notre belle ville rose. 3 ans après leur dernière tournée Française (ou nous les avons vu à Lyon)

Not my Enemy ouvrira un set très pêchu, et ceux qui connaisse le Combo Americano/ Norvégien ( ! ) uniquement sur album seront clairement surpris de la tonalité bien plus heavy du groupe sur scène. On n’ouvre pas pour Rammstein sans un minimum de qualité.

Not My Enemy

Les Combichrist arpenteront l’intégralité de l’espace qui leur est offert, et plus encore, jusqu’à utiliser les flight case comme promontoire, et le premier rang comme support à tambours ! Dane White (batterie) fera montre de sa puissance, et Jamie Cronander et Eric 13 joueront avec le public au maximum, maintenant une proximité rare pour un groupe aussi populaire.

Jamie Cronander, me voyant bien fatigué sur la fin, m’offrira même une bouteille d’eau, dont je projetterait bien la seconde moitié sur le public derrière moi lors des blasts du dernier morceau du set! Une excellente soirée et des artistes au top ! Bravo Combichrist ! You are not our Enemy !

Crédit photo Hugo Ferrer

Je souhaite adresser un grand merci à Noiser de nous offrir des plateaux de cette qualité. Pensez à vos préventes pour garantir la diversité de l’offre Toulousaine.

Et enfin, un grand merci au REX pour son accueil. Et évidemment aux artistes présents pour leur sympathie et leur accessibilité.

Pour nos chroniques c’est ici, pour nos interviews c’est par la.

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