Corey Taylor termine sa tournée à l’Olympia de Paris en ce début juillet. Une date qui fait suite à sa prestation au Hellfest quelques jours plus tôt. Un show plus intimiste pour le chanteur a sorti en mai dernier, CMF2B… or Not 2B.

Siamese

Le groupe danois Siamese entre sur scène à 20h. Ils démarrent sans perdre de temps avec Sloboda. L’Olympia accueille gentiment le groupe sur cette entrée. Mais seulement quelques têtes bougent dans la fosse. Sur le second morceau, Home, le chanteur tente de lancer un mosh pit avec le breakdown qui arrive mais encore une fois ce n’est pas gagné. Pourtant le show est de qualité, vocalement c’est très juste et musicalement impeccable. C’est seulement à la fin du titre que les plus ambitieux commencent un vrai mosh pit qui raviera le groupe. Cela n’arrêtera évidemment pas Siamese qui prend plaisir de jouer à Paris pour cette dernière date de la tournée.

Pour faire monter un peu l’ambiance, le chanteur demande au public de taper dans les mains pour le début de Numb. La participation est complète, mais les mosheurs ratent le petit wall of death sur le break, qui fera bien rire le chanteur. Malgré cela, la bonne humeur est là. Sur This Is Not a Song, un titre exclusif en live destiné à mettre un peu plus d’effervescence dans la salle. Siamese demande au public de jouer le jeu et de suivre les paroles « this is not a song it’s a mother fucking mosh pit« . S’ensuit The Shape Of Water sur lequel le guitariste troquera son instrument contre un violon, qu’il ne lâchera pas avant la fin du set. Siamese nous aura tout de même offert un très beau show, même si tout le public n’était pas réceptif. Il faudra revoir le groupe dans une salle plus petite pour apprécier davantage leur performance.

Corey Taylor

21h15 : l’introduction de The Box retentit dans la salle alors que tout le monde hurle le nom de Corey. Les membres du groupe arrivent, et le batteur entame son intro sur Made of Scars. Corey Taylor débarque quelques instants après et commence par jeter de l’eau de sa bouteille sur les premiers rangs. La foule commence déjà à se disperser un peu au rythme de ce classique de Stone Sour. S’ensuit s’en plus attendre Black Eyes Blue, sur lequel il se roule par terre sur les tapis. Une vraie bête des scène. Corey, tout sourire, salue la salle d’un « Bonsoir Paris ! » à la fin de celle-ci. Le groupe s’éclate sur scène, ils rigolent et s’amusent entre eux mais aussi avec le crew en backstage. Corey n’hésitera pas à prendre le micro pour faire quelques blagues également.

L’ambiance est à la fête ce soir, si bien que son guitariste n’est pas tout à fait près et court à son micro alors que tout le monde l’attend. Corey en rigole et le public l’acclame. Alors il entame We Are The Rest et l’Olympia reprend en chœur l’intro « No way to beat me, no way to win« . Les slams commencent à voir le jour, le groupe de Corey Taylor semble extrêmement content de l’énergie du public à Paris. Pour lui, cette date à l’Olympia est une chance de pouvoir jouer plus de titres qu’au Hellfest. Corey s’avance sur la scène pour faire un discours avant de lancer ses phrases avec un « and before i forget… » qui donne le ton pour la suite. C’est bien le titre de Slipknot qui fera trembler l’Olympia juste avant qu’il ne prenne sa guitare acoustique pour nous chanter le générique de Bob l’Eponge.

Corey Taylor en acoustique

Le clin d’œil à son premier groupe se poursuit puisqu’il démarre les premières notes de Snuff en acoustique. Les cris des fans et la voix de Corey, seul sur scène, résonnent à merveille dans la salle. Quelques briquets sont de sortis pour l’occasion et quelques larmes seront versées. Les membres de son groupe reviennent pour jouer From Can To Can’t qui a été selon lui beaucoup demandé en live. C’est à sa femme qu’il dédie Home, lui jetant de tendres regards pendant qu’il chante, on sent l’émotion dans sa voix.

D’autres larmes seront versées sur ce titre, alors que Corey est seul sur scène et éclairé. Nous avons également droit à la sublime Through Glass de Stone Sour qui n’est pas joué en acoustique. Avec sa guitare électrique et les autres membres sur scène, la version rock du titre arrive plus tôt que dans la version studio. Une surprise bien agréable à entendre.

Rappel

Corey Taylor et son groupe reviennent sur scène après une très courte pause. Ils reprennent The Killing Moon qu’ils apprécient beaucoup de Echo and the Bunnymen. Sur celui-ci, un circle pit amical se fait dans la fosse. S’ensuit 30/30-150 de Stone Sour sur lequel il donnera une fois de plus de sa voix. Corey Taylor clôture avec Duality de Slipknot. Un moment que beaucoup attendent, car un espace encore plus grand se forme au milieu de la foule. Le mosh pit est énergique pour se finale, ça chante et ça saute dans tous les sens. Les acclamations et adieux sont interminables et pleins d’émotions, pour le groupe qui termine sa tournée.

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