Du 9 au 11 août l’équipe de Pozzo Live s’est rendue à Landerneau afin d’assister à un des plus grands festivals du Finistère : la Fête du Bruit 2019 dans Landerneau ! Le temps se fait menaçant lorsqu’on regarde la météo, mais la programmation nous encourage à y aller quand même. Récit d’un festival mouvementé !
Vendredi 9 Août
C’est sous la pluie battante que notre train partira de la gare de Brest pour aller à Landerneau. Landerneau, c’est cette petite ville de 15 000 habitants située sur l’Elorn, et accueillant un des plus grands festivals bretons. Nous arrivons donc sur les coups de 13h le vendredi 9 août, et le temps de récupérer le précieux sésame et nous voilà au camping. Première surprise : des bénévoles choisiront les places et nous nous retrouvons à l’opposé de l’entrée du camping, à côté de voisins visiblement déjà bourrés malgré leur âge probablement inférieur à 18 ans. Bon, je suis habitué mais ça surprendra quelques autres festivaliers. Il est à noter que le terrain le plus près de l’entrée du camping sera occupé exclusivement par la poignée de bénévoles qui campera pour le week-end, c’est à dire une trentaine de tentes sur un terrain de foot complet. Bref. Il est temps d’aller voir les concerts !
Le site du festival est un très beau parc situé sur les rives de l’Elorn. Un site vraiment sympa, mais pas très proche du camping, qui se trouve donc à plus de 30 minutes de marche (détail de prime abord pas si grave, mais le dimanche, ça aura son importance). Je m’installe au premier rang pour profiter des deux premiers concerts.
Barry Moore aura la lourde tâche d’ouvrir le bal avec sa pop teinté de folk et de rap, un peu à la manière d’Ed Sheeran. Et le résultat est vraiment sympa, et même si les bretons auront du mal à se réveiller sous la tempête, le concert sera de grande qualité. On verra donc le jeune chanteur chauffer la foule en début d’après-midi avec ses morceaux plus efficaces les uns que les autres, de Everyone Knows à l’excellent Hey Now en passant par une reprise de Without Me d’Eminem, Barry Moore réussit à capter la sympathie du public qui pourtant n’était pas très chaud au vu de la météo, et pour ça, chapeau !
Le festival n’ayant qu’une seule scène, c’est 40 minutes plus tard qu’on retrouve Fritz Kalkbrenner pour un set inattendu de techno minimale… à 17 heures ! On aperçoit le DJ allemand sur le bord de scène en train de faire signe que le concert pourrait ne potentiellement pas avoir lieu à cause de la pluie battante s’abattant sur scène, car celle-ci pourrait abîmer son matériel, cependant, miracle, la pluie s’arrête 5 minutes avant le début du concert, et le DJ apparaît enfin sur scène ! Caché derrière une bâche en plastique protégeant ses tables, Fritz Kalkbrenner nous offre un spectacle plutôt comique, se battant régulièrement avec celle-ci, secouée par le vent. Le set en lui-même est vraiment sympa et chauffe définitivement les festivaliers qui s’amassent devant la scène. Sky And Sand, Back Home… Les morceaux phare du frère de Paul Kalkbrenner s’enchaînent avec une fluidité exemplaire, et le festival se réveille sous les premiers rayons du soleil du week-end. Un beau moment, donc !
Cependant, le moment exact où le public se réveille totalement se fera un peu plus tard. En effet, en tant que premier « vrai » groupe de rock du week-end, Frank Carter & The Rattlesnakes sont en train de préparer un gros coup : se mettre 15 000 bretons dans la poche ! Frank Carter est en grande forme et Tyrant Lizard King retentit ! A peine quelques minutes après être monté sur scène, le chanteur fera déjà un bain de foule ! Porté à bout de bras par le public, il chauffera à blanc les bretons à bout portant ! Le guitariste du groupe, Dean Richardson, se jettera lui aussi dans la fosse aux lions plusieurs fois au cours du concert. Kitty Sucker, Crowbar, Supervillain, mais aussi Love Games et le magique I Hate You, Frank Carter & The Rattlesnakes démontrent que rapides ou lents, tous leurs morceaux défoncent tout en live ! Et avec le sourire, s’il vous plaît ! Fans de rap, d’électro ou de metal, tous en sortent ravis ! LA claque de cette Fête Du Bruit 2019 !
Après un repas pris pendant Hyphen Hyphen (qui apparemment ont été très bons), il est temps de voir la tête d’affiche de la soirée : Prophets Of Rage ! La bande de Tom Morello est très en forme et ouvre le feu sur le fameux morceau de Public Enemy : Prophets Of Rage. En suivra un déluge de feu, composé de morceaux originaux (Unfuck The World, Hail To The Chief, ou encore le dernier en date, Heart Afire) et de reprises des autres groupes des membres (Fight The Power de Public Enemy, How I Could Just Kill A Man de Cypress Hill)… Et bien sûr : du Rage Against The Machine ! Tous les hits y passent, de Bullet In The Head à Testify en passant par Know Your Enemy, la machine est bien rodée et le public est en feu ! Killing In The Name terminera bien entendu ce show dantesque avec brio (mais malheureusement sans Frank Carter), mais on s’étonnera de voir des adolescentes sur les épaules de leurs copains/potes/types qui passaient par là en train de danser exactement comme elles le feront sur tous les groupes sans distinction. Bizarre mais bon, « cela ne nous regarde pas ». A noter que le « soutenir les gilets jaunes » sur la guitare de Tom Morello la veille à Paris aura laissé place à un logo antifa.
Pour terminer la soirée, Orelsan viendra assurer le show pour son étape bretonne. Il sera accompagné de ses potes Ablaye et Skread, ses deux producteurs dans le film Comment C’est Loin et dans la vraie vie. Mais malgré la présence de vrais musiciens (il le dit lui-même d’ailleurs) sur scène, de ses potes qui font les backs et malgré toute la sympathie que l’on a pour le rappeur, il nous semblera très fatigué, peut-être après avoir trop tourné et trop joué les morceaux de son dernier album. La fête serait-elle finie pour La Fête Est Finie (oui j’ai fait bac + 5 jeux de mots) ? En tout cas le show est sympa, notamment sur Basique, mais sur les morceaux les plus lents, la fatigue du rappeur transparaît et c’est bien dommage. On espère en tout cas le revoir et qu’il fera mieux la prochaine fois.
Samedi 10 Août
Après une nuit agitée dans la tente (par la tempête et les voisins qui écoutaient de l’EDM jusqu’à 7h du matin sur une enceinte bluetooth), il est temps d’entamer cette deuxième journée de festival ! Après une brève visite de la ville, les portes s’ouvrent.
On commencera la journée à la cool devant le concert d’Ocean Alley. Le son mélangeant reggae, soul, funk, blues et rock du groupe nous aidera à faire le plein de force pour la journée, assis dans l’herbe. Le vent semble d’ailleurs commencer à se calmer. J’ai un souvenir positif du concert malgré son côté un peu convenu. Les excellents morceaux du groupe, comme Confidence, permettront néanmoins au public breton de se réveiller en douceur, et ça c’est cool.
Après cette mise en bouche reggae et soul, il est temps d’entamer les choses sérieuse. Les Blood Red Shoes sont très attendus par les fans de rock présents, et pour cause ! Le groupe étant présent sur la bande son de Skins et de Scott Pilgrim vs The World entre autres, on peut dire qu’il a en quelques sortes forgé cette nouvelle génération de jeunes adultes ! Après quelques morceaux sympathiques de leur dernier album, Get Tragic, dont l’excellent Mexican Dress, le concert prend une tournure inattendue. En effet, Laura-Mary Carter, guitariste et chanteuse du groupe, ne semble pas s’entendre chanter dans les retours (ce qui est extrêmement problématique pour chanter juste). Les membres additionnels (claviers, basse) se retirent, et le concert reprend. Sauf que le problème ne semble pas s’arrêter. Le groupe recommence donc un morceau plusieurs fois, la chanteuse semble s’énerver sur les techniciens, et finit par jeter sa guitare à terre. Le problème finira par être réglé pour le dernier morceau et le groupe se retirera de scène sans revenir. Malgré les traits d’esprit du batteur, Steven Graham Ansell, ce concert des Blood Red Shoes est un fiasco et le public n’est pas du tout charmé, même s’il se souviendra du lancer de guitare. Dommage.
Malheureusement, pour cause d’interview, nous ne verrons que quelques morceaux des rockers de The Waterboys. Cependant, vous verrez ci-dessous deux belles photos pour ce beau concert des légendes du rock.
Après la surprise de ses deux nouveaux albums, on ne le présente plus. Nekfeu est là et ça va faire mal ! Sous les nuages, le concert commence bien. L’énergie est dingue dès le premier morceau. Nekfeu a ramené ses potes, et personne sur scène n’est statique. Dans le public non plus, d’ailleurs, et le rappeur dira très souvent au public de reculer pour soulager un peu les premiers rangs. L’ambiance est folle ! Des confettis à l’effigie du label Seine Zoo Records sont lancés dans le public, et quand Nekfeu sort de scène, un de ses potes prend le relais, ce qui permet de garder la tension tout du long ! Mis à part un moment de douceur avec le magnifique Humanoïde, un des morceaux les plus profonds du rappeur, l’ambiance est au pogo ! Clairement c’est la grosse claque du samedi, le tsunami de Seine Zoo laissera des souvenirs magnifique aux jeunes fans, à base de Nekfeu dans une bulle gonflable en train de slammer. Et ça, clairement, on dit chapeau !
Le vent ne s’est pas encore arrêté que Jain monte sur scène. La jeune femme, cette fois-ci sans écran à cause de la météo, est seule sur scène. Elle lance ses morceaux à base de boucles qui se complètent comme par magie par la suite. Et clairement, dès les premières boucles, Jain est extrêmement efficace ! Elle enchaîne les hits, commençant presque directement par son single Alright qui met les gens directement dans le bain. C’est une rafale de hits qui heurte la Bretagne ! Ce sera ce soir la même setlist ultra efficace que sur beaucoup de festival. Elle fera la part belle à son nouvel album, Souldier, tout en glissant quelques pépites de son premier, Zanaka. Ce seront d’ailleurs à ses deux premiers hits, Come (qui d’ailleurs a laissé quelques longueurs à base de sample laissé un peu trop longtemps) et Makeba de clore le florilège. Un très beau concert qui aura fait danser le public de la Fête Du Bruit, mais on se rend compte que sans écrans c’est un peu moins impressionnant. A revoir en dehors d’un avis de tempête, donc !
Quelle heure est-il ? 23h ? C’est parti pour le concert que j’attends le plus de ce festival ! Gossip ! Et le concert commence fort avec le très puissant Pop Goes The World ! Beth Ditto est en grande forme et sa voix sort comme d’un rêve ! La chanteuse la plus folle du show business s’en donne à coeur joie et donne le sourire à tout le public ! Public qui d’ailleurs lui lance un t shirt et un soutien gorge (trop petit pour elle) qu’elle s’empresse d’enfiler (mal) pour le plus grand bonheur du public ! Le public n’est pas au bout de ses surprises, puisque la chanteuse, autodidacte en français leur demandera comment se dit « wig » en français. Allez faire crier « perruque » à 10 000 bretons à 23h30 vous verrez la galère que cette leçon de français a été ! Le concert en lui-même n’a aucun défaut et fait la part belle à l’excellent Music For Men, sorti il y a pile 10 ans ! On aurait aimé entendre un peu plus de morceaux d’A Joyful Noise, dernier album du groupe, plus pop mais aussi avec de superbes morceaux. Probablement pour la prochaine tournée ! On aura cependant le droit à la totale, reprise de Careless Whisper et Standing In The Way Of Control compris ! Beth Ditto rayonne tellement qu’on en vient à oublier le reste du groupe qui pourtant assure ! Gossip sont arrivés comme étant un groupe sur le retour fêtant les 10 ans d’un album et sont ressortis comme des rois sur le magique Heavy Cross ! On voudrait les revoir tous les ans !
Après le concert ultra dansant des géniaux Gossip, il est temps d’entendre les rockeurs français de l’étape ! Skip The Use sont là depuis le début d’après-midi et ils ont envie d’en découdre ! Le concert commence fort, très fort, avec les hits de Skip The Use, People In The Shadow, Antislavery, Nameless World, tout y passe ! Le groupe qui revient pour la troisième fois en terre landernéenne connait son public et a prévu de tout déchirer ! Le concert enchaîne sans faiblir pendant près d’une heure, attaquant Marine Le Pen au passage sur le nouveau morceau New Girl, quand vient l’heure de calmer un peu le jeu avec Ghost, accompagné des deux nouveaux singles, Damn Cool et Forever More, mais ce n’est que pour terminer sur un uppercut avec Bastard Song. Le public est en délire, le groupe saute de partout, Mat Bastard est déchaîné : rien de mieux pour terminer cette journée décidément très rock !
Je rentre donc sur ce superbe souvenir au camping, et dernière surprise de la journée, un festivalier marchant à côté de moi a volé une boîte aux lettres à une maison voisine. Décidément le public breton me surprendra toujours, et pourtant j’y vis depuis 23 ans !
Dimanche 11 août
Réveil encore difficile ce matin, grâce mes chers voisins. Ils ont hurlé juste à côté de ma tente jusqu’à 8h du matin, mais une fois qu’ils se sont couchés, un autre voisin nous a tous vengés et a hurlé sur leurs tentes jusqu’à ce qu’ils en sortent. Karma.
Pour commencer en douceur mais pas trop, on va commencer avec le très attendu Voyou. C’est dommage de l’avoir mis si tôt car dès le début c’est un coup de coeur pour moi ! Le chanteur multi instrumentiste nous livre là des paysages magnifiques sur scène et dans les paroles. Le style est bizarre au premier abord mais très rapidement Voyou nous emmène dans son monde où l’on fera la connaissance des Trois Loubards, où nous passerons dans La Serre et où on entendra Les Bruits De La Ville. Voyou se met le public (malheureusement peu nombreux) dans la poche et on en sortira les yeux pleins de couleur quand viendra l’heure de finir Seul Sur Ton Tandem. Clairement la meilleure découverte du festival ! A aller voir dès que possible !
Les locaux de l’étape, Merzhin, viendront réveiller un peu ça avec leur rock plutôt dark, surtout au vu du public assez jeune de cette Fête Du Bruit 2019. Malheureusement nous ne pourrons pas rester très longtemps, car nous avons à nouveau une interview à assurer cette fois-ci avec Voyou (interview à venir très bientôt), mais vous verrez cependant ci-dessous des photos de ce concert très puissant de rock breton !
Roméo Elvis, c’est le frère d’Angèle. Je le dis parce que pendant un moment on disait le contraire, qu’Angèle est la soeur de Roméo Elvis. Et clairement, les deux sont extrêmement doués sur scène et ont une fanbase de dingue ! Je pense que la raison de la jeunesse du public de ce dernier jour de la Fête Du Bruit 2019 est claire et nette : presque tout le monde est là pour lui ! Parfois même uniquement pour lui ! C’est dingue ! Le jeune belge arrive sur scène sous un triomphe d’applaudissement, accompagné d’un gorupe au grand complet. La musique du rappeur est effectivement 100% en live, comme pour Orelsan. Chapeau ! Côté setlist on est sur un enchaînement de hits ! On commence par du Chocolat en Dessert, avec un public chauffé à 1000°C ! Le Soleil est au rendez-vous, et le Pogo se déchaine. Clairement, Bruxelles Arrive (Caballero est d’ailleurs de la partie), et ce superbe concert du très énergique Roméo Elvis est déjà culte (par contre cet enchaînement de vannes sur la setlist ne l’est pas). Bravo, en tout cas, pour un des moments forts de cette édition !
20h15 on revient sur du rock, ou plus exactement sur du ska ! En effet, les espagnols de Ska-P sont sortis de leur silence pour revenir en Bretagne, après une pause de plusieurs années. Est-ce que Ska-P sans Pipi (deuxième chanteur du groupe, ça ne s’invente pas) vaut le coup ? Carrément ! Après une entracte superbe à base de mec bourré qui s’incruste sur scène pour insulter le public sans que personne ne réagisse, « time to go skanking » ! Les musiciens commencent par l’instrumental Poder Pa’l Pueblo avant d’être rejoints par Pulpul, chanteur principal de la formation en chaise roulante ce soir, qui entamera fort avec El Gato Lopez ! La setlist sera un enchaînement de hits plus cultes les uns que les autres ! Cannabis sera même jouée en début de set, au plus grand bonheur du public qui est chaud bouillant ! Le groupe enchaînera comme ça pendant plus d’une heure, quand après A La Mierda il sera temps de clore par El Vals Del Obrero. On les aura vus plus en forme, mais Ska-P restent cultes même en fauteuil roulant et amputés d’un de leurs membres. A revoir aussitôt que possible !
Alors qu’on approche de la fin, il est temps pour Dub Inc de monter sur scène. J’avoue que je n’attendais rien du groupe et ne connaissais aucun des morceaux, car je n’ai jamais été très fan, mais force est de constater que le groupe est ce soir très en forme ! Hakim Meridja et Aurélien Zohou sont à fond dans leurs morceaux et sautent partout, notamment sur l’avancée de scène. Leur énergie est belle à voir et leur dub jouée entièrement en live et résolument moderne fait plaisir à entendre. Très bonne surprise qui a l’air d’avoir encore une fois plu au public de la Fête Du Bruit 2019. J’aurais du mal à développer beaucoup, mais j’ai beaucoup aimé et je retournerai voir Dub Inc, cette fois en m’étant plus penché sur leur discographie ! J’ai en tout cas bien retenu leur nouveau single, On Est Ensemble, qui défonce tout en live !
Il est l’heure de passer à la tête d’affiche du festival. Perché du haut de sa plateforme de 5 mètres elle même sur une scène à plus de 2 mètres de haut, difficile d’apercevoir DJ Snake, mail il est bien là. On le sait parce qu’il se lève sur sa table de mixage en plein morceau pour qu’on puisse bien vérifier que c’est lui. Le temps de brancher la clé USB et on est partis pour plus d’une heure de dubstep, de lance flammes et de machines à fumée. Vous vouliez entendre ses hits ? Vous aurez le droit à quelques secondes de Taki Taki et Lean On entre deux sessions de dubstep. A noter cependant qu’il a lancé un wall of death comme sur toutes les autres dates de la tournée. On passe notre tour, et on se place pour le beau feu d’artifice qui succédera à ce concert de DJ Snake qui d’ailleurs fut bien moins impressionnant que celui donné par ses collègues de Major Lazer deux semaines plus tard à Saint-Cloud.
Il est temps de clore cette Fête Du Bruit 2019. Et qui de mieux que le groupe de metal français le plus légendaire pour le faire ? No One Is Innocent sont là pour assurer la fermeture devant quelques rangs de courageux. En effet, l’orage gronde et la pluie est diluvienne. Mais l’énergie du groupe réchauffe carrément le public ! Le groupe est chauffé à blanc et assure carrément ! On restera un peu, le temps de voir Ali (King Of The Ring), puis on rentrera à la tente, sous la pluie, sachant que le camping est à 30 minutes de marche et que la tente est à l’opposé de l’entrée (je vous avais dit que ça compterait plus tard !). Après avoir écopé la tente, c’est l’heure du bilan de la Fête Du Bruit 2019.
J’étais déjà venu trois fois auparavant à la Fête Du Bruit dans Landerneau, et force est de constater qu’ils s’améliorent. La nourriture est bien meilleure et plus variée qu’au début, le site est magnifique, la programmation variée mais sans oublier le rock (pas comme certains autres festivals éclectiques)… Clairement, si on oublie les 2-3 soucis de camping, le festival était top et ils méritent leur statut de festival majeur en Bretagne selon moi ! J’ai en tout cas hâte de revenir l’année prochaine !