Le groupe néerlandais De Staat est passé par Paris au Café de la danse à l’occasion de leur Red Yellow Blue Tour. L’album du même nom est sorti en juin, rassemblant les différents EP de couleurs sorties plus tôt cette année. Ils nous donnent rendez-vous au Café de la danse pour un concert survolté.
Ramkot
Alors que la salle peine à remplir, Ramkot ouvre la soirée. Leur rock surmené et puissant arrive à ambiancer le public qui affectionne ce style de musique. Le trio belge sonne juste, la musique est énergique et les voix sont bien présentes. Le bassiste et le guitariste alterne leur chant d’un titre à l’autre rendant leur performance dynamique, tandis que le batteur s’en donne à cœur joie pour faire résonner ses toms.
Très bien accueilli par le public parisien, Ramkot aura assuré une première partie de qualité. Un groupe à suivre et à revoir !
De Staat
Alors que la scène est habillée de cinq lettres illuminées au fond de la scène « STAAT », la salle s’éteint. Un battement lent retenti faisant passer les leds du rouge au jaune puis au bleu de plus en plus accéléré. Le public se prête au jeu et acclame De Staat alors qu’ils montent sur scène. Les cinq membres prennent place, le public ne perdra pas de temps pour danser sur les premiers titres de la setlist Look At Me et Ah, I See. Micro à la main Torre Florim (chanteur) n’attendra pas plus longtemps pour commencer à sauter et se déhancher sur la scène sur Danger ou encore Help Yourself.
De Staat c’est du rock live énergique, transpirant, dansant où personne ne s’ennuie. L’animation sur le titre Pikachu aura donner du sourire au public. Le claviériste et le chanteur s’habituent à jouer à un petit jeu de danse en face à face pendant toute la chanson.
Le groupe jouera un peu de toute leur discographie. Il laisse une place pour Habibi issu du premier album Wait for Evolution (2009) qui ravie les fans. Très attendue par les fans, la folle musique de Witch Doctor retentie et aux premières notes on sait déjà que ça va être grandiose. Le public est en forme ce soir aussi et ne manquera pas de faire monter la température en sautant et dansant dans le pit.
Rappel
Ils reviennent sur scène avec Phoenix et son intro épique. S’ensuit le mythique Who’s Gonna Be The Goat sur lequel le chanteur n’hésitera pas à transpirer davantage dans son costume en sautant sur scène. Alors la musique s’arrête et le chanteur s’exprime en français : « excusez-moi, j’ai une question pour vous » faisant monter la pression. Grand silence dans la salle, Torre reprend le refrain « Who’s gonna be the goat ?« . Le set se termine avec Kitty Kitty, devant un public en sueur et ravi d’avoir pu assister à ce show.
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