Dream Theater a fait halte à la Halle Tony Garnier de Lyon le 14 novembre dernier pour célébrer ses quatre décennies d’existence. Ces quarante années ne marquent d’ailleurs pas la fin de leur parcours, car le groupe prévoit la sortie d’un nouvel album, Parasomnia, le 7 février prochain.
Un Concert pour racconter 40 ans de carrière
Dans une Halle à la configuration réduite et entièrement en places assises, le quintette entre en scène à 20h précises. Pour l’ouverture, ils puisent dans les archives des années 90 avec « Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper », un titre de 1992 issu de l’album Images and Words. Ce choix annonce la couleur : ce soir, c’est un conte musical qui sera offert à un public conquis, retraçant la carrière prolifique du groupe où chaque musicien est reconnu comme l’un des meilleurs performeurs dans son domaine.
Le concert dure plus de trois heures, divisé en trois actes, pour seulement 18 titres joués (bienvenue dans le monde du prog et des morceaux de quinze minutes). Pour être franc, tout était excellent. Tout, sauf James LaBrie. Le chanteur montre des signes de fatigue, et cela s’entend. Sa voix manquait souvent de justesse pendant le set. Mais après 40 ans de carrière, il faut admettre que la voix est probablement l’un des instruments les plus difficiles à préserver. Au fond, ce n’était pas si grave, d’autant plus que la musique de Dream Theater comporte de nombreux passages instrumentaux permettant à James de reposer ses cordes vocales.
3h30 de titres compilés dans la setlist parfaite
Peu de gens restaient en place sur leurs sièges ce soir ! Et si bon nombre de personnes s’étaient déjà approchées des barrières, un appel de James à vivre le concert debout a fini de convaincre les plus réticents. L’ambiance reste bien plus studieuse ici que dans la majorité des concerts de Metal, car c’est toujours impressionnant d’avoir face à soi des musiciens d’un tel calibre. Force est de constater que l’âge n’affecte en rien la virtuosité des instrumentistes. Parmi le choix des titres joués ce soir, beaucoup de personnes ont apprécié la présence d’« Octavarium » et loué la qualité de la setlist.
Après environ 3h30 de set, Dream Theater tire sa révérence, laissant un public conquis se disperser dans les rues lyonnaises. Merci à Eldorado & Co ainsi qu’à Gerard Drouot Productions d’avoir permis cette soirée, et de nous avoir fourni une invitation.
Setlist :
Act I
Prelude (Bernard Herrmann song) (Psycho Main Title)
Metropolis Pt. 1: The Miracle and the Sleeper
Act I: Scene Two: I. Overture 1928
Act I: Scene Two: II. Strange Déjà Vu
The Mirror(with ‘Lie’ solo outro)
Panic Attack
Barstool Warrior
Hollow Years (’96 demo version)
Constant Motion
As I Am
Dance of the Dream Man (Angelo Badalamenti & David Lynch song)
Act II
Orchestral Overture (Containing excerpts from every Dream Theater album)
Night Terror
Under a Glass Moon
This Is the Life
Vacant
Stream of Consciousness
Octavarium
Encore:
There’s No Place Like Home (Movie clip from ‘The Wizard of Oz’)
Act II: Scene Six: Home
Act II: Scene Eight: The Spirit Carries On
Pull Me Under
Outro : Singin’ in the Rain(Arthur Freed & Nacio Herb Brown song)