DROELOE – fin de tournée à la Maroquinerie

Nous avons pu assister à la dernière date de la tournée de DROELOE à La Maroquinerie, voici notre critique :

Première partie : barking continues

Les lumières s’éteignent pour laisser place à l’artiste chargé de la première partie de cette soirée. Le jeune producteur allemand Johannes composant sous le nom de barking continues s’avance et nous introduit à son style tout à fait en accord avec ce que nous attendons de la suite de la soirée. Bien que ses productions ne soient pas diffusées via le label Bitbird, son style nous rappelle fortement DROELOE et San Holo.

La réception de cette première partie est exceptionnelle. Le public est déjà conquis et réagit avec beaucoup d’enthousiasme et de bienveillance envers l’artiste. C’est toujours vrai lorsque celui-ci même quand celui-ci propose ses nouveaux titres chantés en allemand qui d’ailleurs sont très bons !

Pour boucler son set, l’artiste rappelle qu’il s’agit de la dernière date de la tournée et qu’une petite surprise arrive. Vincent Rooijers qui assurera la suite le rejoint sur scène pour un solo de trompette afin de clore en beauté cette première partie.

DROELOE

Effets visuels

La star de la soirée fait son entrée sur une introduction mêlée d’instruments électroniques et d’extraits de voix. Au niveau du décor, il ne reste qu’un « T » lumineux derrière la scène. Lorsque DROELOE était encore un duo, le groupe avait l’habitude de performer sous un cube fait de néons. Sans doute lié au manque de place sur la scène de la maroquinerie, cela restreint un peu les effets visuels possibles mais rien de grave. La prestation de l’artiste et l’utilisation des effets de lumière en rythme avec la musique font vite oublier ce petit détail.

Prestation

Sur scène, Vincent Rooijers est une vraie pile électrique.
Il alterne constamment entre quatre éléments principaux présents sur scène :
 – Un launchpad permettant de lancer les samples
 – Un micro pour chanter
 – Une trompette pour caser un solo dès qu’il peut
 – Une petite batterie électrique composée de deux surfaces

Cela donne un show très dynamique, entrainant et surtout humain. Par exemple les petites « erreurs » commises pendant les solos font que le set proposé est unique. C’est aussi l’imperfection dans la musique qui la rend intéressante !

Son et Titres joues

La qualité sonore du set est vraiment bonne et rend honneur aux morceaux composés par l’artiste. Des vibrations des basses au son chaud et chargé d’aigus de la trompette, les réglages sont au top. 

En termes de setlist Droeloe parvient à faire rentrer presque l’intégralité de ses titres les plus écoutés dans le set de la maroquinerie. Des remix de We Were Young de Petit Biscuit ou encore de Find Someone de A R I Z O N A sont joués bien qu’inattendus. Le dernier album de l’artiste The Art of Change n’est pas laissé en reste car Foolish Fish ou encore Downside Up ont également droit à leur minute de gloire. Les classiques sont évidemment diffusés comme zZz ou encore Bon Voyage, deux morceaux qui ont largement contribué à la renommée de l’artiste. Le petit côté négatif d’avoir autant de pépites en si peu de temps est la courte durée de jouissance de telles œuvres.

Résumé de la soirée

Au final, une soirée riche en émotions et en énergie. Chaque artiste à versé sa petite larme à la fin. Nous sentions parmi le public un réel lien entre nous et les performeurs. La soirée se termine sur un petit discours inspirant de Vincent. Il nous confie que ce dernier album l’a fait beaucoup grandir. D’ailleurs il espère nous retrouver grandis également lors des prochaines dates.

Report : David B.