Foreztival : Après la pluie, vient le beau temps !

Du vendredi 5 au dimanche 7 août, Pozzo Live a eu la possibilité de participer au Foreztival dans la Loire !

JOUR 1 : DE LA BOUE MAIS PAS LA MOUE 

Pour débuter sur les chapeaux de roues, j’arrive sur les lieux le vendredi sous une pluie torrentielle. Heureusement pour moi, j’avais prévu le méga poncho de pluie, pour me cacher. Cela n’a pas empêché l’équipe de m’accueillir avec un grand sourire. Ça s’annonce un peu compliqué, mais ça devrait être temporaire ! Après avoir couru déposer mes affaires au camping camion, j’ai attendu quelque temps que la pluie se calme.

J’ai commencé ma soirée en me cherchant à manger, et le choix était cornélien. Des foodtrucks qui donnent tous l’eau à la bouche… Mais une recette dans Le Petit Journal du Foreztival m’avait fait de l’œil. Ça sera la spécialité du Foreztival : de la Tartifourme !

Et c’est avec un peu de retard que je commence mes concerts avec Morcheeba sur la Scène Mont. Le groupe était très attendu des festivaliers et je suis directement sous le charme de Skye Edwards. Quelle prestance et élégance. Un groupe à la force tranquille, nous ayant fait groover sous les lumières changeantes.

On enchaîne ensuite sur Biga*Ranx, sur la Scène Plaine; Artiste Reggae francophone qui nous transporte sur un nuage de fumée de… terre piétinée par les festivaliers !

S’ensuit Skip The Use qui nous fait monter en puissance instantanément ! Au bout d’un moment Mat Bastard, explique avoir été insulté sur Twitter par rapport à la direction mouvementée que prenaient ses concerts. Il décide alors de séparer la foule en deux ; un pogo se prépare !

S’ensuit un moment plus doux en fin de concert, Mat Bastard fait monter sa compagne Anthéa Guiost sur scène, pour un duo sentimental qui nous donne des frissons !

Avant dernière tête d’affiche de la soirée; le très attendu Hugo TSR ! Une découverte pour moi, mais clairement pas pour la foule qui chantait une bonne partie de ses morceaux à l’unissons.

 

Enfin, pour clôturer cette soirée en se déhanchant : The Avener. On y retrouve un artiste avec énormément d’énergie et qui avait l’air de prendre énormément de plaisir. Point bonus : j’ai pu lui dire que j’avais vraiment adoré son show à sa sortie de scène ! De quoi rentrer au camping du Foreztival, des étoiles pleins les yeux.

JOUR 2 : Voyage autour du monde !

Pour cette deuxième journée, le beau temps était directement au rendez-vous ! Je commence par les stands de nourriture… ok, il est 18h, mais on ne juge pas. Aujourd’hui je mange Réunionnais (et me brûle la bouche avec de très bons bonbons au piment), puis je commence par la pétillante Romane sur la Scène Plaine. Des morceaux entre pop et soul, qui ne mettent de bonne humeur.

Vient ensuite le groupe Ladaniva, composé de la chanteuse arménienne Jacqueline Baghdasaryan et du trompettiste français Louis Thomas. Le duo nous a fait voyager avec des morceaux arméniens, russes et également serbes. Un tour du monde, rien qu’à eux deux.

 

On quitte les deux grandes scènes pour faire un tour sous le Chap’ ! On y retrouve Sumac Dub. De la Dub Mélodieuse ponctuée par des passages de violon qui nous font également voyager vers d’autres contrées.

 

J’ai ensuite la chance de partir du côté des loges artistes pour interviewer French 79 et Matteo de Chinese Man (les interviews arrivent prochainement !) J’arrive tout juste pour la fin du concert de Groundation, qui était en train de mettre le feu sur la Scène Monts.

 

J’entends ensuite James BKS de loin, pendant que je me cherche à manger mais je retourne sous le Chap’ pour aller voir Matteo ! J’ai déjà eu l’opportunité de voir l’artiste par le passé, avec Chinese Man, mais jamais en solo. Il m’avait prévenu lors de son interview, c’est encore plus dansant ! Et en plus c’est éclectique. Pas le temps de s’ennuyer et on ne sait jamais à quoi s’attendre ; on a même eux le droit à Tonton du Bled, chanté à l’unisson par les festivaliers.

 

En parallèle de Matteo passait un des artistes les plus attendus de cette programmation : Damso ! C’était plein à craquer, et comme on a souvent l’habitude de voir pour de si gros artistes, ça se bousculait un peu pour pouvoir passer devant. J’aime beaucoup le travail de Damso, mais je crois que je préfère l’écouter avec mon casque plutôt qu’en live, je suis donc retournée voir la fin du set de Matteo, que j’ai décrit ci-dessus, même si j’ai quand même eu la chance d’entendre Morose de loin, et qui est un de mes morceaux préférés.

C’est au tour de French 79, qu’on a eu la chance d’interviewer plus tôt dans la journée. Cela a beau être la 3ème fois en peu de temps que je le vois (une fois au Printemps de Bourges et l’autre au Street Food Festival, sur Lyon), j’avais toujours très très hâte. Après des voyages autour de monde, c’est vers une autre galaxie que l’artiste nous emmène avec ses couleurs sombres, contrastées par son arc-en-ciel. Toujours autant de frissons, à l’arrivée du morceau Hold On.

On finit enfin par Contrefaçon, le groupe électro de 4 Parisiens qui nous en ont mit plein les yeux avec leurs visuels hauts en couleur. Mais aussi qui ont permis aux festivaliers de bien taper du pied avant la clôture (ou le pré-after du camping !)

 

JOUR 3 : LAST BUT NOT THE LEAST

Pour cette dernière journée, j’ai décidé de me rendre sur le lieu du festival un peu plus tôt. J’ai passé un bon bout de l’après-midi en dessous du Chap’, à écouter le groupe stéphanois Gin Tonic Orchestra. De la house bien groovy pour commencer l’après-midi au Foreztival dans de la bonne humeur.

Un peu plus tard dans la soirée, j’enchaîne la très attendue Selah Sue. Quel dommage que Damso soit passé la veille, le binôme ayant sorti le morceau en duo Wanted tou Know, il y a quelques mois! La pétillante Belge a comme d’habitude envoûté le public avec son unique timbre de voix.

De retour à la Scène Plaine, avec Ben Mazué qui avait une très belle mise en scène, et surtout un public qui connaissait les paroles sur le bout des doigts. Il a su communiqué beaucoup d’émotion, et à chanter avec une grande sensibilité.

Vient ensuite le groupe de rap français IAM, que l’on ne présente plus. Le groupe a eu la possibilité de faire le show pendant plus d’1h30 pour le plus grand plaisir des festivaliers. Le groupe a également donné une conférence de presse lors du Foreztival.

En parallèle d’IAM se trouvait dans un premier temps David Walters. Une belle découverte très colorée, fruitée, qui te donne envie de groover sous le soleil avec ton cocktail.

Il y avait également Alkpote au niveau du Chap’. J’avoue y être allé par curiosité mais ne pas trop accrocher aux paroles assez trash du rappeur.

Je n’ai malheureusement pu voir qu’un bout du concert de la pétillante Flavia Coehlo pour cause technique. L’artiste a remplacé Pongo, qui n’a malheureusement pas pu assurer son concert.

J’ai pu clôturer le festival avec le groupe La P’tite fumée, et qu’est-ce que j’ai adoré ! Je pense que c’était le meilleur groupe de la programmation pour assurer la clôture de ce festival. On reste sur notre faim et on a envie de continuer à danser toute la nuit !

CONCLUSION :

Je crois ne jamais avoir eu de festival où les artistes remerciaient autant les bénévoles et staff du Foreztival. Une ambiance bon enfant, avec tout public. Le type de festival qui est assez grand pour avoir une superbe programmation, mais pas trop au point de ne pas pouvoir se déplacer (bon, hormis pour les artistes comme Damso ou IAM)

J’ai apprécié l’ambiance, la propreté irréprochable des lieux. L’accessibilité des gens et les activités mises en place en parallèle des concerts. Une belle première expérience au sein d’une grande famille, qu’on espère pouvoir renouveler l’année prochaine !