Ce vendredi 29 mars, Holding Absence est venu honorer le report de sa dernière date parisienne initialement prévu en novembre dernier. Après une date au Supersonic un an auparavant dans une salle plus que complète, le groupe britannique revient en grande forme. Le Backstage By The Mill affiche complet déjà depuis novembre, seule la line up à changer. Dayseeker ouvre pour Holding Absence avec qui, ils partent en tournée dès le lendemain aux côtés de Pierce The Veil.
Dayseeker
Dayseeker, groupe de post-hardocre américain font leur grande première en France. C’est donc au Backstage By The Mill dans cette salle intimiste à Paris, qu’ils découvrent leur public français. Bien habillé, la classe à l’américaine, l’entrée en matière est de qualité avec Gates Of Ivory. Les fans sont présents pour cette première, les singalongs résonnent dans la salle et pour les autres la découverte est assurée. Rory Rodriguez fait une excellente démonstration de sa voix en chant clair et avec des screams puissants sur Deamstate et Dancing While You’re Crying.
Rory dédicace le titre Straving to Be Empty à son ami(e) anorexique, se retrouvant seul sur scène avec sa guitare acoustique et son incroyable voix. Il sera accompagné par le public au chant avant que Lucas Woodland (chanteur de Holding Absence) fasse son entrée. L’harmonie vocale des deux chanteurs est émouvante, offrant une sublime prestation. Par la suite, Sleeptalk va ramener un peu d’énergie et de mouvement dans la salle. Le titre plus vif et entraînant avec des passages électro en intro et des riffs plus heavy sur le refrain, le public commence à être un peu échauffé.
Dayseeker termine son set avec Neon Grave, qui figure sur leur denier album Dark Sun (2022). Un son plus énervé que les autres, qui inaugurera un premier petit wall of death pour réveiller les corps sur le breakdown. Le son est excellent pendant tout le concert, permettant au groupe de performer avec une grande qualité ce soir.
Holding Absence
© Verygroup
Il est 21h quand les membres du groupe arrivent sur scène. Les premières notes de piano entonnent le début de Celebration Song, alors Lucas arrive pour crier « I’m aliiiiiiiive« . Le public acclame alors l’arrivée de Holding Absence avec enthousiasme et c’est l’effervescence dés cette introduction musicale plutôt épique. Très contents d’être de retour les membres affichent un grand sourire. La soirée se poursuit alors que Ashing Longing prend la relève et entraîne les premiers mouvements de foule. Scott, le guitariste, participe davantage sur les passages de scream plus énervés, accompagnant Lucas et prenant la place du chanteur d’Alpha Wolf présent sur ce featuring original.
C’est Gravity qui suivra avec un Ashley toujours aussi puissant à la batterie et l’incroyable performance vocale de Lucas sur ce début. Le son est très bon encore une fois, et les lumières viennent illuminer les visages du public pendant le refrain repris en chœur « Like Gravity, it’s pulling me« . Lucas exprime sa joie de pouvoir revenir à Paris après une première annulation et ravie de voir que le public est toujours présent. Nous avons le droit à un titre plus ancien également ce soir, Like A Shadow vient réveiller la salle sur les premiers jump au rythme du refrain.
Self Destruction
C’est au milieu du set que Lucas nous présente enfin le nouvel album The Noble Art Of Self Destruction (2023). Le groupe lance alors False Dawn un morceau entrainant qui fait remuer le public encore une fois. Ils poursuivront avec Scissors qui sera l’occasion de faire un premier petit wall of death. Ce morceau plus puissant, vocalement et musicalement, est vraiment excellent en live. In Circles vient ajouter une séquence émotion à la soirée. Après un speech pour remercier chaleureusement le public d’être là ce soir, car cela compte beaucoup pour eux. Nous avons en face de nous un chanteur au top de sa forme, physiquement et vocalement. Alors que la musique s’intensifie, le refrain est repris par toute la salle parisienne qui connait absolument tout.
La soirée se poursuit avec A Croocked Melody, premier single de ce dernier album qui avait fait sensation à sa sortie. Ce morceau fera danser la foule davantage avec des lights plus colorées. La mélodie est en effet très entrainante et le refrain très intense. Lucas annonce la fin du concert avant de lancer les premières paroles de Afterlife et de faire jumper le public, dont les membres du groupe se prêtent au jeu également. Le sol tremble dans la petite salle du Backstage alors que le chanteur sépare la foule en deux, histoire de faire profiter de cette bonne ambiance une dernière fois.
Mais Holding Absence termineront leur set sur Wilt. Un morceau bien connu des plus anciens fans, qui se poursuit sur des singalongs intenses du public. Le set est court, beaucoup ressentent un sentiment de trop peu malgré une performance incroyable d’Holding Absence. On espère les revoir une nouvelle fois très bientôt en France.
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