Live reports | Insomnium au Rex de Toulouse

Insomnium au Rex de Toulouse

Insomnium était à Toulouse ce Jeudi soir. Accompagné de Kvaen et In Mourning. Une date de Death mélodique et symphonique comme on en a que trop rarement.

Insomnium. Un nom qui parle pour tous les fans de Death Suédois amoureux de belles mélodies et de solos pêchus. Un groupe qui ne déçoit jamais en live. Le public ne s’y est pas trompé d’ailleurs, la salle étant comble un soir de semaine, pluvieux de surcroît.

KVAEN

En ouverture de cette soirée, les Suédois adeptes de Speed Black. Enfin, le, car il s’agit d’un one man band porté par Jakob Björfot. Et ca joue bien. Et vite. C’est ultra solide, et ouvre la soirée sous les meilleures auspices.

On sent que le projet est bâti pour la scène. Et une certaine expérience, malgré l’âge relativement modeste du combo, qui a 2 albums à son actif. Un vrai plaisir partagé par un public déjà très compact pour une ouverture de soirée. Merci à Kvaen pour cette prestation très convaincante.

IN MOURNING

Second groupe à se produire ce soir, In Mourning se démarque du groupe précédent. En effet, le son extrêmement progressif du combo Suédois se rapproche un peu de Insomnium par moment, mais me semble beaucoup plus introspectif. Bref, pas forcément ma tasse de thé.

Force est de reconnaître l’expérience du groupe qui offrira un set solide et varié, et emportant l’adhésion d’une grosse partie du public venu les voir. Certains morceaux sont assez rapides et les gratteux ont un niveau très solide.

Bref, même si cela semble jurer entre Kvaen et Insomnium, on finit tout de même sur l’excellent Colossus, morceau très costaud ou le groupe se montre très convaincant. Bravo Messieurs ! Et place aux têtes d’affiche !

INSOMNIUM

Fort d’un album, Anno 1696, de premier choix, avec des guests énormes (coucou Takis de Rotting Christ Sur White Christ), Insomnium passe par Toulouse. La dernière était au Metronum avec Tribulation en 2018. Autant dire qu’on les attendais de pied ferme.

Et ils ne décevront pas, avec un set redoutable, et ultra équilibré, offrant un bel écrin à ce nouvel opus, brillant. Sans négliger les perles du passé, Shadows Of The Dying Sun en tête. Niilo est en voix et semble ravi d’être parmi nous.

Markus, comme à son habitude livre du fan service à gogo, passant d’un côté à l’autre de la scène, laissant toucher de son instrument, descendant même de scène pour partager avec le public un instant.

Le set filera à la vitesse de l’éclair, le monstrueux rappel, avec le fameux bloc Primeval Dark et While We Sleeps allumant un incendie virtuel dans le pit ! Ca presse au devant de la scène tant le public est en transe !

La conclusion sur Weighed Down With Sorrow finira d’achever un public fatigué mais heureux à cette heure de conclusion tardive (23h45 !) d’avoir assisté à ce highlight de l’année scénique Toulousaine. A n’en pas douter.