Jean-Louis Aubert a fait halte à la LDLC Arena le 15 février dernier, à l’occasion de la deuxième date de sa tournée 2025, le « Pafinitour ». Retour en images et en textes sur cette soirée, empreinte de nostalgie pour les fans du chanteur et de Téléphone.
Kriill : infiniment grand
20 heures. Les premières notes se font entendre et à la lumière de deux ampoules, nous découvrons Kriill.
C’est dans une ambiance tout d’abord intimiste que les trois amis entament la première partie de la soirée. Ce groupe de rock alternatif enchaîne alors les morceaux entrainants, aux harmonies envoûtantes puis se présente. Nous faisons alors la connaissance de Richard aux percussions, de Klaar au clavier et au chant et d’Eliott, coproducteur du dernier album de Jean-Louis Aubert.
Ces trois amis forment Kriill, comme ces petits crustacés, à la base de la chaîne alimentaire des baleines, qui vivent en essaim et qu’on peut voir depuis l’espace. Ce qui inspire Kriill, ce sont les contrastes entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, et c’est ce qu’ils essayent de transmettre au travers de leur musique.
Le rendez-vous est donné à la Marquise (Lyon) le 04 octobre prochain!
Saute !
21h : la salle s’assombrit, les fans scandent le prénom du chanteur. Apparaît alors un arc-en-ciel fait d’écrans ainsi que les musiciens. L’ombre de Jean-Louis Aubert émerge sous un tonnerre d’applaudissements et guitare à la main. Le public ne reste pas longtemps assis à sa place et les fans courent pour acclamer le chanteur depuis le premier rang.
Jean-Louis Aubert enchaîne les morceaux de ces 10 albums, les reprises du groupe Téléphone, et celles de la chanteuse Barbara.
Il nous offre de très beaux solos de guitare endiablés sur ces titres les plus populaires, ou encore d’harmonica, sur le titre Alter Ego. Mais son dernier album (PA(encore)FINI) n’est pas en reste puisque une onde de joie parcourt la salle quand il interprète Merveille.
ça (c’est vraiment toi!)
Comment parler de l’artiste qu’est Jean-Louis Aubert sans évoquer le groupe dont il a fait partie : Téléphone.
Ce ne sont pas moins que 10 morceaux que l’artiste reprend sur scène, avec un public empreint de nostalgie comme chœur. Nous pouvons prendre l’exemple de La bombe humaine, titre durant lequel le chanteur a laissé le public chanté à sa place.
C’est au plus près du public que Jean-Louis Aubert a interprété quelques uns des titres du groupe. Accompagné de sa guitare, il a chanté dans la fosse, communiquant au plus près des fans.
Ca se sent que c’est Lyon
Le concert se termine après plus de deux heures, sans temps morts, d’une énergie communicative. Même après plus de 50 ans de carrière, Jean-Louis Aubert a prouvé à la LDLC Arena qu’il savait toujours faire le show ! En bref, un concert polyvalent musicalement parlant, avec une très belle scénographie et un très beau jeu de lumières.
Et c’est sur le dernier titre interprété que nous allons clore ce report : « Voilà, c’est fini ».
Setlist :
– C’est quand ça commence
– New York avec toi (Téléphone)
– Saute !
– Les plages
– L’Enfant perdu
– Il était une fois
– Au coeur de la nuit/ argent trop cher (Téléphone)
– La bombe humaine (Téléphone)
– Alter ego
– Le jour se lève encore (Barbara)
– Dis, quand reviendras-tu ? (Barbara)
– Rimbaud
– Voilà, ce sera toi
– La chanson qui guérit
– Défie l’horizon
– Hygiaphone (Téléphone)
– Métro (c’est trop) (Téléphone)
– Demain sera parfait
– Bien sûr
– Le jour s’est levé (Téléphone)
– Merveille
– Ailleurs
– Juste une illusion
– Temps à nouveau
– Un autre monde (Téléphone)
– Puisses-tu
– Ca (c’est vraiment toi) (Téléphone)
– Tout y est
– Voilà c’est fini
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