Les Dropkick Murphys sont enfin au Zénith de Paris ce vendredi 10 février. Après plusieurs reports les garçons de Boston sont prêts pour la première de leurs deux soirées de suite dans la salle parisienne.
Jesse Ahern
La soirée est très remplie car pas moins de 4 groupes vont se succéder.
Lorsque Jesse Ahern arrive sur scène à 18h45 la salle n’est encore que peu remplie.
Le chanteur monte sur scène en solitaire avec sa guitare et son harmonica. Il ajoute quelques percussions par ordinateur et réussi joyeusement à embarquer la maigre foule dans son univers.
Rumjacks
Le public est déjà plus consistant quand vient le moment des Rumjacks d’entrer en piste. Les punk celtiques australiens sont plutôt bien choisis. Leur univers n’est pas sans rappeler celui de Dropkick Murphys, et la foule semble fortement apprécier. Le chanteur alterne entre des phases de chant et des mélodies de flûte. On observe un accordéon sur scène, ainsi qu’un banjo. Une joyeuse ambiance et des circles pits règnent dans la fosse.
Pennywise
Le gros morceau des spectateurs est en place quand Pennywise arrive. Le groupe punk californien possède déjà plusieurs adeptes dans la foule bien dense. Dès les premiers instant un wall of death est déjà réclamé et est aussitôt exécuté. Le combo possède une formation plus classique, guitare, basse, batterie. Cela sera le seul de la soirée, mais les américains font mouche. Le public est conquis et bouillant pour le plat de résistance.
Dropkick Murphys
Il est 21h30 quand Dropkick Murphys fait enfin son entrée sur la scène du Zénith. Des énormes confettis sont tirés d’entrée pour le titre The State Of Massachusetts. C’est ensuite le hit The Boys Are Back qui prend la suite.
Il n’y a pas trop le temps de souffler, la setlist est longue. Middle Finger, Barool Hero, In The Street of Boston.
La foule est emportée dans la danse. Il faut dire aussi que le groupe est tout instrument dehors et ne laisse pas beaucoup de choix. Cornemuse, violon, .. tout cela jumelé aux instruments « classiques » et la bonne humeur d’un Ken Casey donne un mélange irrésistible.
La discographie des américains poursuit sa belle présentation. De The Last One à Know How It Feels en passant par God Willing. Les morceaux s’enchainent vigoureusement, mais Ken Casey n’est pas sans reste pour s’adresser au public entre certaines chansons. La convivialité est là.
C’est ensuite que vient un passage rempli de reprises. The Bonny deGerry Cinnamon, puis The Fields of Athenry de Pete St. John. The Body of an American de The Pogues est interprété également après Johnny, I Hardly Knew Ya.
La fin du set se fait avec le culte I’m Shipping Up to Boston qui fait encore une fois danser la foule. Mais les Dropkick Murphys n’ont pas dit leur dernier mots et reviennent pour le rappel sous l’ovation du Zénith.
L’inévitable Rose Tattoo fait chanter la foule en chœur. Ensuite Ken Casey demande à la foule de se tenir les épaules. Et c’est une marée de gens s’accrochant les uns aux autres qui dansent sur Kiss Me, I’m Shitfaced.
Les Dropkick savent encore faire la fête et nous le prouvent ce soir. Nous pensons évidemment à Al Barr retenu dans sa terre natale pour s’occuper de sa mère. Cependant l’ambiance était à son comble et la première des deux soirées étaient plus que réussie. 24 chansons en une heure et demi, efficacité et qualité.
Setlist :
- The State of Massachusetts
- The Boys Are Back
- Mick Jones Nicked My Pudding
- Middle Finger
- Barroom Hero
- Ten Times More
- In the Streets of Boston
- Blood
- Turn Up That Dial
- The Black Velvet Band
- The Last One
- Skinhead on the MBTA (Acoustic version)
- God Willing
- All You Fonies
- Prisoner’s Song
- Know How It Feels
- The Bonny (Gerry Cinnamon cover)
- The Fields of Athenry (Pete St. John cover)
- Johnny, I Hardly Knew Ya
- The Body of an American (The Pogues cover)
- Going Out in Style
- I’m Shipping Up to Boston
Rappel - Rose Tattoo
- Kiss Me, I’m Shitfaced
Live report : Gaël ; Photos : Bernard