Mardi dernier, les russes déjantés de Little Big sont venus danser le Skibidi à l’Elysée Montmartre, cette fois sans leur chanteuse Olympiya Ivleva. Alors Little Big sans « Little », ça donne quoi ? On vous raconte tout ça.
La soirée commencera par un DJ set de Grand Fred, qui se contentera de gérer la playlist en sautant partout sur scène, mais au vu de la réaction du public sur les morceaux de metal et de grosse techno du DJ (incluant entre autres Beastie Boys, Rob Zombie et The Prodigy), le public se chauffe peu à peu devant l’efficacité de la sélection. Grand Fred sortira de scène sous une ovation pour laisser place aux russes les plus connus en France : Little Big.
Le show commence avec Punk’s Not Dead, avec Mr Clown tout de rouge vétu et arborant une guitare en forme de pénis du plus bel effet (mais totalement inaudible dans le morceau). Illitch et Sergei le rejoindront ensuite avant d’être enfin rejoints par Sonya, nouvelle chanteuse du groupe, en remplacement d’Olympiya Ivleva. C’est donc devant un public chauffé à blanc que Little Big enchaînera les morceaux plus incongrus les uns que les autres (AK 47, Lollybomb, Big Dick…). On notera sur cette tournée l’absence de l’écran qui sur les tournées Funeral Rave et With Russia From Love projetait les clips (très fun et esthétiques) du groupe. Dommage ! On notera aussi l’absence de hits comme Public Enemy, With Russia From Love ou encore le morceau qui les a faits connaître, Everyday I’m Drinking, auxquels le groupe aura préféré Pump It ou encore What A Fucking Day, dont je suis moins fan.
Niveau jeu de scène, le groupe saute partout, Little Big est un déchaînement d’énergie inarrêtable ! Illitch porte d’ailleurs un t shirt « Teub » comme sur le reste de la tournée française. On se pose cependant la question de si la voix de Sonya était bien chantée en live, notamment au vu de la similarité entre sa voix en live et celle d’Olympiya en studio, mais le public s’en fiche : on est là pour sauter partout et pogoter dans tous les sens.
En conclusion, Little Big ont fait ce qu’on leur demandait : de l’électro puissante et énergique pour sauter partout. Mais on regrette un peu après les avoir déjà vus deux fois en 2015 et 2016 l’absence de visuels sur écrans et la disparition de morceaux pourtant classiques de Little Big. Mais bon, au moins on les a vus chanter Skibidi !